29 mai 2008

« L’Esprit Saint vous enseignera tout ; il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'ÉgliseHomélie 30, 1-10


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C'est l'Esprit qui vous enseignera tout. Car si l'Esprit ne touche pas le cœur de ceux qui écoutent, vaine est la parole de ceux qui les enseignent. Que personne n'attribue donc à un maître humain l'intelligence qu'il a de son enseignement. Si le Maître intérieur n'est pas là, la langue du maître         extérieur qui parle travaille dans le vide.
 
      Tous ici, vous entendez ma voix de la même manière ; et cependant vous ne saisissez pas également ce que vous entendez. La parole du       prédicateur est inutile si elle n'est pas capable d'allumer le feu de l'amour dans les coeurs. Ils avaient reçu ce Feu, de la bouche même de la Vérité, ceux qui disaient : « Notre coeur n'était-il pas brûlant tandis qu'il nous parlait en chemin, et qu'il nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24,32) Lorsqu'on entend une homélie, le coeur s'échauffe et l'esprit se prend à désirer les biens du Royaume de Dieu. L'amour authentique qui le remplit lui arrache des larmes, mais cette ardeur le remplit aussi de joie. Comme il est heureux d'entendre cet enseignement qui vient d'en haut et devient en nous comme une torche qui brûle, qui nous inspire des paroles enflammées ! C'est l'Esprit Saint qui est le grand artisan de ces transformations en nous

28 mai 2008

un (bon) conseil ...

sourire-malgache[1] 


Savoure les petits bonheurs,
les grands coûtent trop cher.
Apprends à t’aimer toi-même et
entraîne-toi ainsi à aimer les autres.
Cultive le sourire, la parole agréable,
au-delà des petites guerres froides quotidiennes.
La réussite du monde,
c’est aussi la fraternité
des personnes
dans les rencontres
soudaines
et libres.
 

A. Monnom

 

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27 mai 2008

A partir d’un manque.

le miracle de CANA...


Kagayagalaxy[1]
 
Ce miracle de Cana a une profonde signification spirituelle. Pour qu’il s’accomplisse, il fallait qu’il y ait un manque. « Le vin manquait », dit le texte.
 
Et tout part de là, à partir de ce manque.
 
C’est souvent à partir d’une situation de pauvreté, de détresse, de manque, que Dieu intervient dans nos vies. Il aime rejoindre en nous ce qui est en creux, en désir, en attente, en souffrance, peut-être.
 
Mais pensons-nous assez à lui dire : « Je n’ai plus de vin », je suis en panne de courage, de confiance, d’affection. En panne de bonheur.
 
 Les épreuves de notre vie peuvent devenir cet espace que Dieu vient remplir de sa présence. Tous les amis de Dieu ont dû faire leur traversée du désert. Ils ont dû endurer le silence de Dieu. Mais ce silence de Dieu est lui-même devenu pour eux une parole qui dit sa grandeur et son « immense gloire » et conduit à des profondeurs nouvelles.
 
Jésus transforme l’eau en vin. Le vrai bon vin de nos vies, c’est le Christ.
 
Mais il faut l’avoir goûté pour le savoir. Il faut avoir respiré ce que saint Paul appelle « La bonne odeur du Christ »
 
« Faites tout ce qu’il vous dira », nous dit Marie.
 
Laissons s’accomplir en nous le miracle de Cana
 Jean MEEÜS                     

26 mai 2008

je t'ai suivie ...

de retour de notre w-e de Farnières,pour vous en dire tous les mercis,mon coeur chante et vous confie cette prière ...                A+, Franz
source[1]

 
Je t’ai suivie à la fontaine où chaque jour tu puises l’eau.
Tu as fait remonter le seau, ton image m’est apparue,
Aussi limpide que l’ondée.
 
Je t’ai suivie aux oliveraies où tes mains ont recueilli les fruits,
Collier de perles vert-tendre sur ta simple robe de paysanne.
 
Je t’ai suivie à la maison où tu as pétri un beau pain tressé.
A la lumière du feu de bois, tes yeux brillaient, tes yeux priaient.
 
Et quand Il est entré, son jeune visage rayonnait.
Sur toi, le soleil s’est levé.
Quand Il s’est jeté dans tes bras en riant,
Marie tu as souri et la terre  a chanté…
 
Mon cœur soudain s’est senti meilleur.
J’ai eu envie de Lui dire oui à mon tour.
J’ai su que j’étais ton enfant et l’espérance a fait craquer les ombres de la nuit.
 
Marie, dans le trésor de l’humble vie cachée,
Tu es grâce, douceur, sourire de notre Dieu.
 

(Danielle FLORIGNY)                            

extrait de "Aube Nouvelle" - mai 2008

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25 mai 2008

il faut vivre en autrui

O41121-1erMatin[1]
 


Vivre en soi, ce n'est rien: il faut vivre en autrui.
A qui puis- je être utile et agréable, aujourd'hui?
Voilà, chaque matin, ce qu'il faudrait se dire.
                                          
Et, le soir, quand des cieux la clarté se retire,
heureux à qui son cœur tout bas a répondu:
 
"Ce jour qui va finir, je ne l'ai pas perdu.
Grâce à mes soins, j'ai vu, sur une face humaine,
la trace d'un plaisir ou l'oubli d'une peine".