24 mai 2008

Nous fêtons Marie-Auxiliatrice

img4[1]
 

 
O très Sainte et Immaculée Vierge Auxiliatrice,
Mère de l’Eglise,
Inspiratrice et soutien de la Famille Salésienne,
Nous nous confions entièrement à toi
Et nous te promettons de travailler toujours
À la plus grande gloire de Dieu et au salut du monde.
 
Sûrs de ton intercession,
Nous te prions pour l’Eglise,
Pour la Famille Salésienne,
Pour les jeunes,
Surtout les plus pauvres,
Et pour tous les hommes que le Christ a rachetés.
 
Toi qui a guidé saint Jean Bosco,
Apprends-nous à imiter ses vertus,
En particulier son union à Dieu,
Sa vie chaste, humble et pauvre,
Son amour du travail et de la tempérance,
Sa bonté et sa disponibilité sans réserve,
Sa fidélité au pape et aux pasteurs de l’Eglise.
 
O Marie Auxiliatrice,
Fais que notre service du Seigneur
Soit fidèle et généreux jusqu’à la mort,
Et donne-nous de parvenir à la joie
De la pleine communion dans la maison du Père. 
 
 Amen

Publié dans Prière | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

23 mai 2008

Je t’ai suivie.

Couper_18
 
Je t’ai suivie à la fontaine où chaque jour tu puises l’eau.
Tu as fait remonter le seau, ton image m’est apparue,
Aussi limpide que l’ondée.
 
Je t’ai suivie aux oliveraies où tes mains ont recueilli les fruits,
Collier de perles vert-tendre sur ta simple robe de paysanne.
 
Je t’ai suivie à la maison où tu as pétri un beau pain tressé.
A la lumière du feu de bois, tes yeux brillaient, tes yeux priaient.
 
Et quand Il est entré, son jeune visage rayonnait.
Sur toi, le soleil s’est levé.
Quand Il s’est jeté dans tes bras en riant,
Marie tu as souri et la terre  a chanté…
 
Mon cœur soudain s’est senti meilleur.
J’ai eu envie de Lui dire oui à mon tour.
J’ai su que j’étais ton enfant et l’espérance a fait craquer les ombres de la nuit.
 
Marie, dans le trésor de l’humble vie cachée,
Tu es grâce, douceur, sourire de notre Dieu.
 

             (Danielle FLORIGNY)

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

22 mai 2008

Notre Dame de la porte

Couper_17
La petite histoire de cette icône particulièrement vénérée partout dans le monde est singulière.  Elle aurait été créée il y a plus d'un millénaire, on parle des années 700 ap. Jésus-Christ.  Puis un jour, attaquée par le sabre d'un sacrilège, elle se serait mise à saigner ce qui expliquerait la marque sur la joue de la Vierge.  Sa propriétaire, voulant éviter sa destruction, l'aurait lancer à la mer, dont elle ne serait ressortie qu'en 1004 par les moines Gabriel et Georges.  Ils la plaçèrent sur le mur et la retrouvèrent le lendemain à la porte du monastère.  On la rebaptisa : Portaïtissa, Notre-Dame de la porte.
 
  Sur cette icône, la Vierge présente son Fils.  Le blanc de la robe de Jésus est de couleur divine, couleur de la Transfiguration.  Le drapé doré affirme la divinité de l'enfant.  Sa main droite montre 3 doigts qui signifie les 3 personnes de la Trinité tandis que les 2 doigts regroupés montrent les 2 natures de Jésus : humain et Dieu. Sa main gauche est refermée sur le rouleau des Écritures qui contiennent les volontés de Dieu pour lui.
 
  Marie a le visage entouré de bleu lumineux où le Ciel resplendit.  Sa tunique bleue foncé est le signe de son humanité.  Son vêtement pourpre, couleur royale, la confirme comme Mère de Dieu, elle intercède auprès de son Fils.  Le phylactère sur son épaule droite révèle qu'elle est la reine de tous.  Ses trois étoiles ont deux  sens :
*  Elle démontrent la consécration et la bénédictions du Père (tête), du Fils (épaule droite) et de l'Esprit (épaule gauche). 
*  Et rappellent la virginité avant, pendant et après la conception.  La main de Marie est disproportionnée, signe de la puissance de son intervention auprès de Jésus.
 
  L'auréole de la Vierge se perd dans celle du Fils parce que c'est grâce à lui qu'elle reçoit sa sainteté.  Dans celle du Fils, il y a la croix glorieuse ainsi que les lettres grecques OWN qui est le nom révélé par Dieu à Moïse : "Je suis celui qui est" repris par Jésus à ces apôtres.
 
  Les autres lettres, en rouge, IC XC sont l'abréviation de Jésus Christ.  En blanc, complètement en bas, une exception volontaire à l'anonymat habituel des icônes, l'inscription : Mont Athos 1981, ce qui est la provenance de l'oeuvre et la date de donation.  En rouge, complètement en haut, MP et O*, l'abréviation de Mère de Dieu.  Toujours en rouge, sur l'épaule de la Vierge, le nom de l'icône, Portaïtissa.  Marie est la porte par laquelle Jésus s'est incarnée pour amener le salut.  Elle est aussi la porte par laquelle les chrétiens se dirigent vers Jésus.
 

Publié dans Général | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer | |

21 mai 2008

Je me tiens là, en prière

 

cielbleu_3[1]
 
Je me tiens là, en prière.
Comme un arbre de gestes
Je me tiens debout
Entre terre et ciel
Entre soir et matin
Entre ce qui naît et qui meurt
Je me tiens là sans voix
Dressé vers le ciel
Ivre du désir
De voir venir
Mon Seigneur.
   
Je me tiens là
En prière.
Comme une femme
porte un enfant
Je me tiens assis
Enlaçant ce centre de moi
Groupé autour du cœur
de mon cœur
Mon corps tel une grotte
Je me tiens sans voix
Tourné vers l’intime
de mon intimité
Ivre du désir
De sentir
Mon Seigneur.
 
Je me tiens là en prière.
Comme jésus prosterné au dernier soir
Je tiens à genoux entre hier et demain
entre son départ et sa venue
Entre son silence et son feu
Je me tiens sans voix
Inclinant mon corps pour saluer l’Époux
Ivre du désir de voir l’avenir surgir
Mon Seigneur.
  
Je me tiens là en prière.
Comme disciple recevant le pain
Je me tiens en prière.
Comme disciple recevant le pain
Je me tiens les mains ouvertes
Entre travail et repas entre peine et repos
Entre fardeau et cadeau
Je me tiens sans voix joignant mes mains
Ivre du désir qu’elles soient prises
Dans les mains de mon Seigneur.
 
 
Seigneur, je ne sais que dire.
Alors, voici mon corps.
   

Jean-Yves BAZIOU

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

20 mai 2008

Les noces de Cana.

 1490407794_fa7169bc7c[1]

 
« Ils n’ont pas de vin », dit Marie.
 
Admirons cette discrétion. Elle ne demande rien, simplement elle constate.
 
Mais dans son cœur, bien sûr, elle espère… La réponse de Jésus peut paraître bien dure. Aussi dure que celle qu’il fit à ses parents à l’âge de douze ans lorsqu’ils le cherchaient dans le temple : « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? »
 
« Mon heure n’est pas encore venue » dit-il à sa mère. Pourquoi cette prise de distance ? Jésus a conscience de sa mission. Il est tout entier à l’écoute de son Père. Il faut respecter l’heure de Dieu. Obéir à son Père, c’est plus important que faire plaisir à sa mère.
 
Tout de suite Marie a compris : « Faites tout ce qu’il vous dira » dit-elle aux serviteurs.
 
Elle dépasse son rôle maternel pour devenir disciple de son fils.
 
Aux noces de Cana, Marie va naître à une nouvelle dimension, à une nouvelle relation.
Désormais, elle va suivre son fils et s’effacer devant lui.
 
Alors le miracle peut s’accomplir. Non plus seulement comme un geste de bonté, mais comme un acte de révélation. « Il manifeste sa gloire, dit saint Jean, et ses disciples crurent en lui ».
 

                                             (Jean MEEUS.s.j.)

- extrait de "Aube Nouvelle" 05/2008 -