10 mai 2008

Et Dieu créa la maman

Bonne fête à toutes les mamans !!!!


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Du soir au matin, du matin au soir, Dieu travaillait sans relâche depuis six jours à créer la MAMAN.
 
Lui apparut alors un ange qui lui dit: « Vous en mettez du temps pour cette créature-là ! »
 
Le bon Dieu lui répondit: « As-tu seulement lu sa fiche technique ? 
 
Il faut qu'elle soit entièrement lavable sans être de plastique; elle est composée de mille pièces mobiles et toutes remplaçables; elle roule au café noir et aux «restants» de cuisine; elle marie la douceur du roulement à la solidité de la carrosserie.  Ses baisers guérissent tout, depuis les entorses aux chevilles, jusqu'aux chagrins d'amour ... Il lui faut aussi six paires de mains.»
 
L'ange hocha la tête: « Six paires de mains ? Impossible ! » « Ce ne sont pas tellement les mains qui m'embarrassent, explique le bon Dieu, mais les trois paires d'yeux indispensables à toute maman. »
 
Ce n'est pas trop conforme au modèle », riposta l'ange.
 
En soupirant, le bon Dieu continue: « Il lui faut une paire d'yeux qui voient à travers les portes fermées: « Qu'est-ce que vous faites là, les enfants ? » tout en connaissant la réponse.  Une autre paire d'yeux derrière la tête pour voir ce qu'elle ne devrait pas voir, mais qu'elle doit savoir.  Et une troisième paire par-devant pour regarder l'enfant qui fait une bêtise, des yeux qui disent quand même: Je t'aime et je te comprends ... Et sans ouvrir la bouche. »
 
«Seigneur, dit l'ange, en lui tapotant l'épaule, allez vous coucher, il se fait tard.  À chaque jour suffit sa peine. » 
 
« Je ne peux pas, répond le bon Dieu, je sens que je touche au but; je suis sur le point de créer un être véritablement à mon image, un être qui me ressemble.  J'ai enfin réussi à rendre cette créature capable de se guérir toute seule quand elle est malade, de préparer un repas pour six personnes avec une livre de viande hachée, de faire prendre un bain à son grand garçon de neuf ans, de consoler le premier chagrin d'amour de sa grande de quinze ans.» 
 
L'ange continue l'inspection de la future maman: « Trop délicate », murmure-t-il. « Oui, mais combien résistante, réplique le bon Dieu.
 
C'est incroyable tout ce que cette créature peut faire et supporter ! » « Elle peut penser ? », demande l'ange.  « Non seulement penser, mais encore aimer et apaiser.» 
 
L'ange continue l'examen, passe son doigt sur la joue et fait remarquer: « Oh ! Il y a une fuite. »
« Ce n'est pas une fuite, dit le bon Dieu, c'est une larme. »  « Une larme de quoi ? » demande l'ange.
 
« Une larme de joie, de tendresse, de déception, de tristesse, de sollicitude ou encore de fierté, répondit le bon Dieu. » 
 
« Ce sera sûrement le chef-d'œuvre de toute la création », conclut l'ange. 
 
« De fait, ajoute le bon Dieu, j'en suis si fier que j'en prépare une pour mon propre fils. Je l'appellerai Marie.  
      

(D'après un texte d'Emma Hombeck)

09 mai 2008

Jésus dit au disciple : voici ta Mère

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Sainte vierge marie,
Je crois qu'avec les ans on retrouve peu à peu,
Si ce n'est brusquement,
Et sa foi première, et son âme d'enfant.
Et c'est sans doute pourquoi chaque matin, à présent,
Mon cœur se tourne comme d'instinct vers toi
Et te dit simplement : ''bonjour maman ....oui, bonjour maman''.
 
Mais voilà, pour qu'il soit bon, ce jour, vraiment bon,
Je sens tout de suite ici combien l'enfant très faible que je suis
A besoin de ta grâce, de ta présence, de ton appui,
Besoin de te tenir la main, à la fois pour ne pas tomber et
À la fois pour avoir la force d'aimer à ton exemple et
De faire, par là même, la volonté du père.
 
Alors, mère, je t'en prie, comme hier chez jean,
Demeure chez ton enfant aujourd'hui,
Demeure même bien proche tout le jour, nuit et jour,
Chaque jour de sa vie.
Et encore, je t'en prie, fais que, son heure venue,
Il s'en aille vers le père en ta sainte compagnie et
En te disant tendrement,
Dans son dernier ''ave'' sur terre :
''Merci maman''.
 

Père Gautier

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08 mai 2008

Pourquoi disons-nous que la bible est parole de Dieu? Parce qu'elle nous inspire? Et comment?

Nous proposons à votre réflexion un texte d'une qualité et d'une richesse exceptionnelle. Il a été écrit au IVe siècle par le diacre saint Éphrem.
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Qui est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles, ô Dieu? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, tout comme les gens assoiffés qui s'abreuvent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, tout comme sont nombreuses les perspectives de ceux qui l'étudient.
 
     Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et il a caché dans sa parole tous les trésors pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite. Sa parole est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert, qui devint pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle: « lls ont mangé un aliment spirituel, et ils ont bu un breuvage spirituel. » (1 Co 10, 3-4)
 
     Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n'aille pas croire qu'il n'y a dans la parole de Dieu que ce qu'il y trouve; qu'il se rende compte plutôt qu'il n'a été capable d'y découvrir qu'une seule chose parmi bien d'autres. Enrichi par la parole, qu'il ne croie pas que celle-ci est appauvrie; incapable d'épuiser sa richesse, qu'il rende grâces pour sa grandeur.
 
     Réjouis-toi, parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce que la richesse de la parole te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif, plutôt que ta soif n'épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si, au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.
 
     Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part; mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n'as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d'autres moments grâce à ta persévérance. N'aie l'impudence, ni de vouloir prendre d'un coup ce qui ne peut être pris en une fois, ni de t'écarter de ce que tu pouvais recevoir peu à peu.
 

Sources chrétiennes, no 121, pp. 52-53

07 mai 2008

Que nos enfants croient en toi !

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Seigneur, tu nous les as confiés,
Pour que nous leur donnions la vie
Et aussi tout notre amour.
Tu nous les as confiés pour que nous éveillions à la foi
Et qu'ils te connaissent : tu les aimes tellement !
 
Seigneur, nous nous sentons faibles
Et démunis devant cette tâche.
Parfois, nous tremblons
Devant les tentations qui les assaillent.
Nous redoutons les contre-témoignages,
Les maladresses, parfois les nôtres,
Qui les font s'éloigner de toi.
 
Nous sommes tentés d'intervenir, au risque d'arracher
En même temps le blé et les mauvaises herbes.
Pardonne-nous nos impatiences.
Fais-nous remarquer ce qu'ils font de bien.
Fais-nous voir les valeurs morales qui les attirent
Et auxquelles nous sommes moins sensibles,
Parce qu'ils les vivent autrement que nous.
 
Tu les aimes tellement plus
Que nous les aimons !
J.W.

"Prier en famille"

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06 mai 2008

Nous fêtons Dominique Savio...

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La vie de Dominique Savio a véritablement basculé le 20 octobre 1854. La veille, son père Charles lui avait promis de l’emmener de Mondonio aux Becchi, à six kilomètres de là, rencontrer le jeune abbé Jean Bosco qui séjournait dans son hameau natal avec une vingtaine de garçons de la ville. Depuis, Dominique ne rêvait plus que de cela. C’est son curé Don Cugliero, qui avait organisée cette entrevue. Quelques semaines plus tôt, le prêtre n’avait pas hésité à se rendre chez son compatriote et ami, dans le quartier sordide du Valdocco, en périphérie de Turin. Il tenait absolument à lui parler du jeune Savio : « C’est un excellent gamin, ne cessait-il de répéter, et peut-être une vocation ». Don Bosco ne pouvait que se réjouir de cette rencontre. Leur dialogue s’achève sur ce contrat fécond : « Je t’accueille dès mon retour au Valdocco » conclut l’un ; « Je vous confie mon âme et son avenir », répond l’autre.
 
Dominique Savio vécut près de seize mois au Valdocco. On ne peut s’empêcher d’être admiratif devant l’activité foisonnante et ingénieuse de ce garçon, véritable levain dans la pâte. Dès le départ, il comprend la mission de son maître Jean Bosco, et il veut y contribuer totalement. Après quelques jours d’adaptation, Dominique prend la dimension de la maison. Travaillant à s’intégrer le mieux possible aux rythmes et aux règles du Valdocco, il en saisit l’intelligence et commence a en imaginer les bénéfices, jusqu’à prendre pour lui cet appel à la sainteté souvent rappelé par Don Bosco. Cette sainteté ne consiste pas en un travail de promotion personnelle, mais plutôt en une attention croissante aux autres. Du coup, Dominique choisit ses camarades de jeu parmi ceux qui ont du mal à trouver une compagnie, les exclus ou timides, les pauvres qui ont honte ou peur en face des « caïds ».

source : www.salesien.com  / et /  pour en savoir plus

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