31 juillet 2017
Des vacances pour quoi faire ?
Pour faire ensemble,
avec la tête, avec les bras, avec les jambes…
Construire ou marcher, se sentir enfin exister…
Faire avec son cœur…
des vacances pour créer
Pour apprendre, réfléchir…
Tout le monde apprend et réfléchit…
Chacun dans son domaine, dans sa sphère…
Mais que se passe-t-il ailleurs ?
Les vacances : temps d’ouverture…
Des vacances pour s’ouvrir au monde !
Pour se reposer, pour se parler…
La course folle de la vie nous emporte…
On ne sait plus très bien où, ni pourquoi…
La solitude, le matérialisme nous guettent…
Notre vie a besoin d’un supplément d’âme…
Besoin d’en parler… d’être écouté…
Des vacances pour aimer !
Pour faire silence, méditer…
La vie est une vaste bousculade : on vit à 100 à l’heure !
Pourtant au fond de nous demeurent les questions éternelles…
Celles que tout le monde finit par se poser…
Mais sans s’y arrêter !
Les vacances : un temps fort pour vivre plus,
Pour se mettre à l’écoute d’un Autre…
Des vacances pour prier !
auteur inconnu
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30 juillet 2017
Calme plein de bleu...
Calme plein de bleu
Où terre et ciel
Se fond écho
Par l'entremise de l'eau,
Tandis que, par le bout
De sa canne à pêche,
On attrappe les heures
Les unes après les autres,
Le temps de se laisser polir
comme un galet enfoui
Dans la blondeur des sables...
Et l'on devient fenêtre ouverte
Sur l'océan du ciel,
Sur l'océan de tout,
Sur ce bleu venu de partout
Qui d'aventure unifie
Tous les coeurs
En nourrissant d'azur
Ce qui en nous
Aspire au meilleur...
Frère Bernard
Revue "Feu et lumière" (juillet-août 2009)
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29 juillet 2017
Savoir humblement recevoir
Savoir humblement recevoir,
avancer dans l'espoir,
comme dans la fraîcheur
d'une douche matinale,
lors des chaleurs estivales.
S'arrêter un instant
et suspendre le temps,
pour alors s'incliner devant Toi,
dans l'acceptation.
Remettre entre tes mains mon destin
et reprendre le chemin pour enfin,
guidé(e) dans ta lumière,
t'adresser un "merci" en guise de prière.
Sophie
Revue"Prier", juillet-août 2008.
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28 juillet 2017
L’heure du silence
Il y a des moments où s’éteignent les bruits, où cessent les paroles,
où il ne reste plus que la voix du silence, qui est ta voix, Seigneur.
C’est l’heure où tu m’attends;
c’est l’heure où tu m’appelles;
c’est l’heure où tu me parles,
où tu fais résonner au plus profond de moi ton message secret.
Ce que je n’avais pu, dans la rumeur trop forte, parvenir à entendre,
Tu le dis à cette heure en toute pureté, et tu te fais comprendre.
Que l’heure du silence et du recueillement me remplisse de toi,
car je ne voudrais pas m’enfermer en moi-même ni dans ma pauvreté.
Que mon silence soit accueil à ta parole, accueil à ta présence.
Qu’il puisse devenir une expression d’amour, de l’amour qui se tait
pour pouvoir mieux traduire un don inexprimable plus fort que tout langage.
Chaque heure de silence est occasion nouvelle de me livrer à toi,
dans la méditation, dans la contemplation d’un serein abandon.
Chaque heure de silence est heure où tu me prends dans ta paix infinie.
Auteur inconnu
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27 juillet 2017
Cultiver le temps de l'attente
« Tout ce qui est exquis mûrit lentement. » Arthur Schopenhauer
Toute notre société est bâtie sur le culte de l’immédiateté. Tout doit être de plus en plus accessible et de plus en plus rapide. Le délai qui sépare un désir de sa réalisation est traqué impitoyablement, afin que la satisfaction ne soit pas reportée à un décevant “plus tard”.
L’époque n’a pas prévu un effet très pervers de cette recherche d’excellence dans la réactivité : c’est qu’en gommant le temps de l’attente, on a supprimé le temps du désir.
Une longue attente peut être considérée comme un supplice, mais c’est un délicieux supplice. Délicieux, non par masochisme, mais parce qu’en creusant le désir, nous accédons à une joie située sur la ligne de crête de l’intensité émotive.
Pour goûter la pleine saveur d’un mets, d’un événement, d’un être, il faut d’abord connaître le manque. « Qui est impatient n’aime pas » dit un proverbe italien. Un trop soudain plaisir est un plaisir médiocre qui nous laisse sur notre faim. La satiété conduit au dégoût.
Que ce soit dans nos relations humaines, dans nos rêves de réalisation personnelle, dans nos convoitises matérielles, dans nos désirs et nos projets, ne cédons pas une impatience coupable ; ne précipitons pas le temps des éclosions subtiles et des longs mûrissements. Ce temps-là n’est jamais du temps perdu. Cultivons le temps de l’attente comme un secret de joie durable.
Et souvenons-nous toujours que “tout ce qui est exquis mûrit lentement”.
François Garagnon
(Pensées Revigorantes - Edts Monte-Cristo)
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« Seigneur, donne-moi de cette eau » (Jn 4,15)
CULTIVONS L’ART D’ÉCOUTER ET D’ACCOMPAGNER
Ángel Fernández Artime, sdb Recteur Majeurtélécharger la présentation de l'Étrenne 2018 en suivant ce lien ►
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