26 juillet 2017

Habite-moi, Seigneur Jésus

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Seigneur Jésus, au cours de ta vie terrestre,
tu as été le visage de la tendresse de Dieu.
Maintenant que tu t’es rendu invisible,
c’est à nous, tes disciples,
de montrer ton visage de lumière.
A l’heure où tu m’envoies vers les malades,
habite-moi, Seigneur Jésus,
Efface-moi en toi :
Rends-moi transparent à ta présence
et apprends-moi à être le sourire de ta bonté ;
Car à travers moi,
c’est toi qu’au fond d’eux-mêmes
Ils peuvent rencontrer.
Aide-moi à oser leur tenir la main.
Alors, je serai pour eux
un chemin qui conduit vers toi.

Une Petite Sœur des Pauvres

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25 juillet 2017

L'icône endommagée

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A moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l'aider en rien.

On n'aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé.

Le Christ regardait toutes les personnes qu'il rencontrait, la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée en eux. C'était peut-être une beauté déformée, abîmée, mais elle était néanmoins beauté, et Il faisait en sorte que cette beauté rejaillisse.

C'est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres.

Mais, pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un cœur pur, des intentions pures, l'esprit ouvert, ce qui n'est pas toujours le cas... afin de pouvoir écouter, regarder et voir la beauté cachée.

Chacun de nous est à l'image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée. Mais si l'on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les événements, ou profanée par la haine des hommes, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le cœur brisé. C'est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui en est perdu, que nous attacherions de l'importance.

Ainsi, nous devons apprendre à réagir envers chacun...

Anthony Bloom, moine orthodoxe
extrait de la revue "Ombres et Lumière", n° 114, juin 1996

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24 juillet 2017

Marie, nous voici venu

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Marie, mère du Christ
Qui a remis ta confiance entre les mains de Dieu,
Nous voici venus de partout avec nos questions répétées
Devant la vie et la mort et le monde
Et le bonheur que nous cherchons!

Marie, mère du Christ,
Femme de chez nous,
Nous voici venus de si loin pour puiser auprès de toi
Le courage de répondre joyeusement aux appels permanents
Que Dieu nous adresse dans la discrétion de chaque jour.

Marie, mère du Christ,
Notre soeur humaine,
Nous voici venus tels que nous sommes,
Pour devenir à ton image les passages par lesquels
Dieu continue à mettre sa Parole au monde.

Marie, mère du Christ,
Nous voici venus afin que tu nous éduques,
Toi, mère de chez nous,
À prendre avec ton Fils le chemin de l'Évangile
Sur lequel rien d'autre ne compte
Que l'amour livré pour la joie du monde.


CHARLES SINGER

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23 juillet 2017

Dieu est croyant !

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Dieu est croyant. C’est-à-dire qu’il croit en l’homme. Qu’il ne cesse de se tenir au-dessus de toute bassesse. Il attend. C’est dire aussi qu’il est souverainement patient.

Dieu est Amour. C’est-à-dire Refus. Refus de se laisser circonvenir, empaumer par nos calculs. Refus par conséquent de la violence en son nom. De l’intolérance sous toutes ses formes (on est toujours le juif, le nègre ou l’hérétique de quelqu’un). Refus du meurtre en tout genre. A titre collectif ou privé. Par personne ou groupe social interposé. Par intérêt économique interposé. Par hypocrisie interposée assortie de péroraisons lénifiantes.

Pour Dieu il n’y a pas de raison d'Etat, de standing à maintenir. Pas d’intérêt d’Eglise non plus. Pas de boucs émissaires à trouver, de coupables à inventer pour justifier l’exercice du mépris et de la haine.

Dieu est liberté c’est-à-dire consentement mutuel ou partage. Il a le respect des corps autant que des âmes. Dieu est croyant. Il persévère à nous offrir une chance. A nous proposer la joie de vivre.

Catherine PAYSAN, écrivain.
Extrait de « Panorama »

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22 juillet 2017

La vie plus forte

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Une jeune fille qui a subi cent dix opérations chirurgicales m’écrit cette semaine: « Le danger, quand on souffre, c’est de se refermer sur soi... Tu connais ce mot de Claudel: « Le Christ n’est pas venu expliquer la souffrance, mais la remplir de sa présence ». C’est vrai, nous ne sommes jamais seuls. Le Christ est là, il nous tient par la main ».

« Si le grain ne meurt, il demeure seul. S’il consent à mourir, prodigieuse sera sa fécondité ». Souvent, hélas ! Ces paroles furent entendues dans un sens pervers. Comme si c’était la mort qui était précieuse et non le soulèvement de la vie. Certaines substances de la graine doivent s’offrir pour nourrir le germe, mais c’est la vie qui l’emporte. Le Christ a osé aimer jusqu’au déshonneur, jusqu’à la torture. Mais c’est cette qualité d’amour qui est vitale et non le déshonneur ni la torture.

Un jour, la question fut adressée à Jésus, brutalement, devant un aveugle de naissance: « Pourquoi ? Pourquoi lui ? Est-ce un châtiment du péché ? Le sien ? Celui de ses parents ?... » Jésus quitte le terrain des palabres inutiles. C’est trop absurde de discuter pendant qu’un homme souffre. Quel alibi pour se croiser les bras! On nourrit la révolte avec des mots. On ajoute au mal relatif un mal absolu: le désespoir. Jésus, lui, nous entraîne vers l’action qui, seule, délivre. Pour toute réponse, il le guérit.


Stan ROUGIER, prêtre, animateur et écrivain.
Extrait de « Comme une flûte de roseau », éd. Le Centurion

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Allez au bout de soi-même ...
faire reculer les km de la maladie.
Un défi... à encourager et à soutenir