18 novembre 2015
En partageant le pain avec lui.
Frères, quand est-ce que le Seigneur s'est fait reconnaître ? A la fraction du pain. Nous en sommes donc assurés nous-mêmes : quand nous rompons le pain, nous reconnaissons le Seigneur. S’il n’a voulu être reconnu qu’à cet instant, c’est pour nous, nous qui ne devions pas le voir dans la chair, et qui pourtant devions manger sa chair. Toi donc qui crois en lui, qui que tu sois, toi qui ne portes pas en vain le nom de chrétien, toi qui n'entres pas au hasard dans l'église, toi qui écoutes la parole de Dieu dans la crainte et l'espérance, la fraction du pain sera pour toi une consolation. L'absence du Seigneur n'est pas une vraie absence. Aie foi, et il est avec toi, quoique tu ne le voies pas.
Quand le Seigneur les a abordés, les disciples n'avaient pas la foi. Ils ne croyaient pas en sa résurrection ; ils n'espéraient même pas qu'il puisse ressusciter. Ils avaient perdu la foi ; ils avaient perdu l'espérance. C'étaient des morts qui marchaient avec un vivant ; ils marchaient, morts, avec la vie. La vie marchait avec eux, mais en leur cœur, la vie n'était pas encore renouvelée.
Et toi, désires-tu la vie ? Imite les disciples, et tu reconnaîtras le Seigneur. Ils ont offert l'hospitalité; le Seigneur semblait résolu à poursuivre sa route, mais ils l'ont retenu… Toi aussi, retiens l'étranger si tu veux reconnaître ton Sauveur… Apprends où chercher le Seigneur, où le posséder, où le reconnaître : en partageant le pain avec lui.
un texte de St Augustin
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17 novembre 2015
Si tu veux la paix
«Il n'y a pas de chemin vers la paix,
la paix est le chemin. »
Si tu veux la paix dans le monde,
il faut la paix dans ton pays.
Si tu veux la paix dans ton pays,
Il faut la paix dans ta région.
Si tu veux la paix dans ta région,
il faut la paix dans ta ville.
Si tu veux la paix dans ta ville,
il faut la paix dans ta rue.
Si tu veux la paix dans ta rue,
il faut la paix dans ta maison.
Si tu veux la paix dans ta maison,
il faut la paix dans ton coeur.
Mahatma Gandhy
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16 novembre 2015
Ce sont des temps d'effroi
«Ce sont des temps d'effroi, mon Dieu. Cette nuit pour la première fois, je suis restée éveillée dans le noir, les yeux brûlants, des images de souffrance humaine défilant sans arrêt devant moi.
Je vais te promettre une chose, mon Dieu, oh, une broutille : je vais t'aider, mon Dieu, à ne pas t'éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d'avance.
Une chose cependant m'apparaît de plus en plus claire : ce n'est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons t'aider - et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes. C'est tout ce qu'il nous est possible de sauver en cette époque et c'est aussi la seule chose qui compte un peu de toi en nous, mon Dieu.
Peut-être pourrons-nous aussi contribuer à te mettre au jour dans les cœurs martyrisés des autres. Oui, mon Dieu, tu sembles assez peu capable de modifier une situation finalement indissociable de cette vie. Je ne t'en demande pas compte, c'est à toi au contraire de nous appeler à rendre des comptes, un jour.
Il m'apparaît de plus en plus clairement que tu ne peux pas nous aider, mais que c'est à nous de t'aider et de défendre jusqu'au bout la demeure qui t'abrite en nous.
On n'est jamais sous les griffes de personne tant qu'on est dans tes bras.»
Etty HILLESUM (extrait de son journal)
[Etty Hillesum (1914-1943) est cette jeune femme, juive d'Amsterdam, morte à Auschwitz à l'âge de vingt-neuf ans et ayant tenu un journal de ses dernières années]
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09 novembre 2015
L'échec
Pour qu'ils soient de vrais maîtres, néanmoins nous devons transformer le regard que nous portons sur eux. Plutôt que vivre chaque échec comme un drame, entendons-le comme l’occasion d’un éveil, d’une prise de conscience. Essayons d’en tirer des leçons plutôt que de perdre notre énergie à ressasser ses causes et ses conséquences. Considérons d’emblée que la difficulté qui nous frappe n’est pas un drame, mais une occasion de réfléchir à notre vie, de l’appréhender autrement. »
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06 novembre 2015
Silence du matin
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