22 janvier 2016

Cultiver la joie !

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Il y a bien des manières de cultiver la joie, directement et indirectement. Le jeu, par exemple ! L’enfant aime jouer ! Mais le jeu permet en outre d’intérioriser des règles, donnant à la joie une dimension publique. [...]

A côté du jeu, bien d’autres activités permettent de cultiver la joie, mais aussi le sens de la gratuité et de la beauté qui réjouissent : activités de loisirs, de solidarité, d’efforts pour autrui, etc. L’éducation ne doit ni survaloriser le plaisir, ni le dévaloriser, mais lui accorder une juste place. L’écueil de l’absolutisation du plaisir laisse croire qu’un plaisir satisfait dans l’immédiat équivaut au bonheur absolu. Inversement, la dévalorisation prive l’enfant des bonnes choses de la vie. Elle aliène son désir de grandir et d’aller de l’avant. Le plaisir donne de la saveur à l’existence. Mais il n’est pas tout. Car ce que l’individu cherche, éducateur comme éduquant, c’est la joie et surtout le bonheur.

La joie est l’aliment et le fruit du désir. Elle est cadeau qui surgit quand on a réussi à faire croître l’humanité en soi-même et en autrui. Elle est nourriture qui à la fois apaise la personne et creuse davantage encore sa faim d’accomplissement de soi, sa soif de bonheur. [...]

Enfin, si l’éducation doit cultiver la joie, l’éduqué doit aussi pouvoir découvrir qu’il donne de la joie à son éducateur, par-delà ses résultats (scolaire ou autres). Don Bosco disait que l’enfant a besoin de se savoir aimé, il a sans doute besoin aussi d’observer ou d’entendre la joie de son éducateur.

Marie-Jo Thiel,

Eduquer à la Beauté, éduquer aux valeurs,
Ed. don Bosco


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1er jour de la neuvaine : vendredi 22 janvier ►

 


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Le pape interpelle les décideurs internationaux, réunis à Davos, sur « une augmentation inquiétante des inégalités et de la pauvreté dans différents pays » dues au chômage qui touche des centaines de millions de personnes et les invite à créer de nouveaux modèles économiques.  lire la suite

19 janvier 2016

Le silence

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Ce qui fait la force de la parole,
c’est le silence dans lequel elle s’inscrit.
La parole perd sa valeur
quand elle n’est plus mise en valeur par le silence.

Le silence est la source où on refait ses forces,
où on reprend son souffle,
où on mûrit toutes choses.
Le silence est comme la mer
et les paroles sont comme des îles dans la mer.
Il n’y a plus d’îles s’il n’y a plus de mer.


Ainsi n’y a-t-il pas de prière sans silence,
mais tout silence n’est pas prière.


Il y a en effet des silences de lâcheté,
d’étourderie, de somnolence, de lassitude.
Il y a des silences de bouderie, de rancune et d’orgueil.
Des silences égoïstes d’amertumes et de haine.
Des silences pesants, des silences qui divisent,
des silences qui nient ou qui jugent.
Il y a des silences qui sont des refuges, des forteresses.


Et il y a au contraire, des silences transparents,
des silences d’attention et de communion,
des silences de vigilance et d’ouverture,
des silences d’adoration.

Non seulement les bruits extérieurs ont été rejetés
- après tout ce ne sont pas les plus gênants -
mais les bruits intérieurs, les pensées ou les sentiments qui nous encombrent.

C’est dans ce silence-là qu’on peut écouter le Seigneur. (….)

Jean-Pierre Dubois-Dumée
(Prier avec les mots de tous les jours)

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14 janvier 2016

L’Évangile intérieur

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La prière fait de notre vie un don et nous établit dans une relation filiale avec notre Créateur.

Elle n’a donc point pour fin de renseigner Dieu sur nos besoins, qu’Il connaît infiniment mieux que nous; elle ne se propose pas non plus de l’amener à consentir à leur satisfaction, car sa bonté infinie ne cesse de vouloir notre bien, mais de faire coïncider bien plutôt notre volonté avec la sienne, pour que son amour ait dans le nôtre une réponse de plus en plus parfaite.

La prière a donc un caractère essentiellement spirituel et désintéressé.  Nous pouvons, sans doute, implorer les biens matériels qui nous sont nécessaires, mais en tant que moyens d’une vie tout ordonnée à l’Esprit.

Ce que nous demandons, au fond, c’est toujours Dieu lui-même.

À ce titre, toute prière est exaucée, dès qu’elle est vraiment ce qu’elle doit être : l’ouverture de notre cœur à l’appel du premier Amour.

Maurice Zundel (1897-1975) Extrait de L’Évangile Intérieur, ed. St-Augustin.

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etrenne 2016.jpgCe jeudi, ouverture des XXXIV Journées de Spiritualité de la Famille Salésienne (GSFS).  Jusqu’au dimanche 17, le ‘Salesianum’ de Rome sera rempli, comme d’habitude, par les représentants des 30 groupes de la Famille Salésienne, appelés à réfléchir sur le thème de étrenne du Recteur Majeur.

Cette année le thème est : « Avec Jésus, parcourons ensemble l’aventure de l’Esprit » 

Vous pouvez télécharger le texte complet de l'Étrenne en suivant ce lien.

06 janvier 2016

Partir et chercher

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Acceptons-nous d’être des nomades ?
Sommes-nous prêts à abandonner nos habitudes,
notre confort, nos certitudes,
sans savoir précisément où nous allons ?
Nous sommes-nous préparés à reconnaître l’étoile,
à lui faire confiance ?
 
Tous les chercheurs ont cette faim, cette soif.
Partir et chercher, encore et toujours.
Je ne peux m’empêcher de penser
Que la foi, elle aussi, est une recherche
Et qu’elle doit nous mettre en partance,
Faire de nous des marcheurs.
Il faut avoir une âme de nomade
Pour trouver Dieu.
 
Théodore Monod
 
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02 janvier 2016

"Nul ne vit pour soi-même"

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« Chacun de vous porte en lui-même des générations d’êtres humains dont il est le descendant. C’est pourquoi, lorsque vous arrivez à triompher de vos faiblesses, vous entraînez cette famille qui vous habite sur le chemin de la lumière et de la libération.

Mais vous ne faites pas seulement du bien à toute votre ascendance, vous en faites aussi à votre descendance, car vous lui transmettez les richesses intérieures que vous avez acquises.

Voilà encore une dimension de la vie intérieure qu’il est bon de connaître.

Travailler sur soi-même est d’autant plus important qu’en le faisant on améliore des générations entières, car on leur lègue les fruits de ses efforts. Personne ne vit et n’agit seulement pour soi, chacun vit et agit pour un grand nombre d’autres créatures à l’égard desquelles il a de grandes responsabilités. »


Omraam Mikhaël Aïvanhov

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