04 avril 2016
L'amour est ma religion
... En tant qu’urgentiste, je dois me battre pour la vie. Malgré son absurdité, du fait de sa finalité. C’est assez étonnant. Quelque chose d’absurde n’est pas forcément négatif... Cette vie est magnifique, belle comme un feu d’artifice. Beauté de la culture, de la rencontre, de la nature... Beauté des sourires, des rires, de la gentillesse, des combats contre les souffrances. Un des secrets de l’existence est que le bonheur n’est pas une chose acquise. Il est très difficile d’être heureux. Garder son âme de môme pour être capable de s’émerveiller demande un véritable travail. Moi qui aurais dû être tué le 7 janvier, je vois chaque jour comme un cadeau. Comme une chance renouvelée pour un monde meilleur. Chaque matin doit être le premier.
Que reste-t-il chez les gens à la frontière de la mort ? Que reste-t-il sur leur table de chevet ? Une Carte bleue, des projets immobiliers, des bijoux ? Rien de tout ça. Il ne reste que l’amour. Une photo ancienne d’un proche, une boîte ayant appartenu à leur mère, de petits objets, de petits riens, essentiels à leurs yeux. Cette idée de la croissance selon laquelle il faut à tout prix consommer est une erreur philosophique. J’ignore si c’est l’amitié qui est la succursale de l’amour ou le contraire, mais c’est ce qui me fait vivre. Depuis les attentats, mon détachement pour les choses matérielles a pris un autre niveau. Je me concentre sur l’essentiel : la vie. Je suis un scientifique mais je dois reconnaître que l’amour est immatériel. En fait c’est ça : l’amour est ma religion ! »
Patrick Pelloux
(Journal La Vie)
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03 avril 2016
Le chemin de la Miséricorde
Mais quelle drôle d’idée a piqué le Pape de nous sortir une année de la miséricorde. Voilà bien un de ces mots qu’on n’ose presque plus utiliser tant il nous semble vieillot, plein de poussière…
Et si justement derrière son aspect dépassé, il nous invitait à nous dépasser.
M comme mise en route. C’est une invitation à aller, à risquer l’aventure d’une vie d’attention et de partage. C’est oser le premier pas vers l’autre. « Viens, suis-moi », nous dit Jésus.
I comme invitation. C’est un chemin qui nous est proposé. À nous d’y répondre librement, à notre manière, avec tout ce que nous sommes.
S comme solidarité. C’est un chemin commun, que l’on ne peut accomplir qu’ensemble, en réglant son pas au pas de son frère, de sa sœur. C’est la volonté de se faire proche à l’image du Samaritain de l’évangile.
É comme essentiel. Il n’est pas d’autre chemin qui nous rende toujours plus humain et donc toujours plus proche de Dieu. C’est un chemin qui donne sens.
R comme rencontre. C’est dans la rencontre vécue en vérité que se découvrent richesses et pauvretés de ce que sont nos vies.
I comme initiative. C’est un chemin à inventer, jamais balisé comme une autoroute sécurisante mais serpentant comme un chemin de traverse qui offre de nouveaux paysages à chaque tournant.
C comme cœur. Avec le cœur comme GPS, l’itinéraire se construit pas à pas. Chacun puisant dans le meilleur de lui-même la direction à suivre.
O comme ouvrir. Le chemin de la miséricorde nous invite à nous laisser toucher, à être attentifs, à ouvrir les yeux sur la réalité de notre monde, de ce que vivent nos frères, de ce que nous-mêmes, nous vivons.
R comme rêve d’un monde plus fraternel, plus juste, plus humain. Un monde où chacune et chacun peut trouver sa place parce que tous sont présents aux attentes de chacun.
D comme disponibilité. Un chemin d’ouverture à l’inattendu, à l’inespéré. Avancer avec la certitude que chaque instant peut me surprendre pourvu que j’y sois attentif.
E comme énergie. Parce qu’il en faut de l’énergie pour parcourir un tel chemin.
De bonnes intentions de départ ne suffisent pas, il faut tenir, persévérer, et avancer encore.
Rudy Hainaux, SDB
www.saint-françois-de-sales.be
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01 avril 2016
Sacrement de Dieu
Avant toute religion et avant toute Église, les êtres qui s’aiment sont le sacrement de Dieu.
Sans eux, Dieu serait totalement absent du monde et rien dans la création ne nous parlerait de lui.
Nul n’est autorisé à prendre la parole sur Dieu - à plus forte raison à parler en son nom - si ce n’est au nom de l’amour qu’il éprouve réellement pour les Hommes.
Ce n’est pas l’amour de Dieu qui permet de juger les Hommes, c’est l’amour des Hommes qui révèle le mystère de Dieu en tout être, et qui sans doute n’a pas d’autre voix pour se faire entendre.
Bernard FILLIET, prêtre et écrivain.
Extrait de « L’errance », éd. DDB.
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Les Sœurs Salésiennes de Don Bosco "Notre-Dame au Bois" à Farnières vous souhaitent la bienvenue ►
Un lieu à découvrir et à faire connaître.
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30 mars 2016
La paix par l'éducation.
« L’humanité ne peut espérer résoudre ses problèmes, parmi lesquels les plus urgents sont ceux de la paix et de l’unité, qu’en tournant son attention et son énergie vers la découverte de l’enfant et vers le développement des grandes potentialités de la personnalité humaine durant le cours de sa formation.
L’enfant est le citoyen oublié et pourtant, si les hommes d’état et les éducateurs parvenaient enfin à comprendre la puissance formidable pour le bien et pour le mal qui réside dans l’enfant, je crois qu’ils en feraient leur toute première priorité. Tous les problèmes de l’humanité dépendent de l’homme lui-même : si l’homme est ignoré dans sa construction, le problème ne sera jamais résolu.
Il faut cultiver l’homme depuis le début de la vie, lorsque toute la puissance de la nature est à l’œuvre. C’est à ce moment-là que l’on peut espérer préparer une meilleure compréhension entre les nations. »
Docteur Maria Montessori
"On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux" ►
extrait d'une interview (1994) d'Albert Jacquard lors de l'émission "Noms de Dieux" (RTBF) ►
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27 mars 2016
Comme un papillon
Chaque fois que j'essaie de me libérer de mes ombres
pour me laisser envahir par ta lumière,
c'est ta Résurrection qui m'envahit.
Une folle espérance alors, me donne envie de vivre,
me met ''en vie'' de vivre
et bouscule l'ombre des tombes...
Parce qu'en toi, un jour, libéré de ma guangue,
je m'éveillerai ''papillon''.
Chaque fois que j'accepte, au lieu de les subir,
les petits renoncements quotidiens,
mes petites morts quotidiennes;
chaque fois que je m'efforce
de transformer ma mauvaise humeur en sourire,
c'est la Résurrection qui entre dans ma vie.
Alors, comme un papillon, je meurs et je deviens...
André Marie
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PÂQUES : À l'aube de Pâques
PÂQUES : Au soir de Pâques
PÂQUES : Du tombeau vide jaillit la lumière
TEMPS DE VIE NOUVELLE : Vivre en ressuscité
TEMPS DE VIE NOUVELLE: Seigneur, tu ouvres mon avenir
TEMPS DE VIE NOUVELLE: Il suffit d'aimer !
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