18 juin 2008

Une joie profonde…

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Toute joie peut devenir une joie profonde. ..  La plus petite goutte d’eau tombant dans l’océan devient elle-même l’océan.
 
Cependant, cette même goutte tombant sur le sable brûlant du désert, disparaît avant de l’avoir touché.
 
Ainsi en est-il de toutes ces petites joies qui construisent les jours de ma vie. Certaines sont passagères, d’autres rejoignent l’océan.
 
Il est donc important de les recevoir simplement. Il est tout aussi essentiel de faire reculer notre désert et d’entretenir cette envie du large qui mènera notre vie jusqu’à l’horizon de l’autre rive.  Là où de profonde, la joie devient éternelle. Elle est alors source de vie, de sérénité et de paix. 
 
Dès maintenant, accueillir toutes ces joies avec cette espérance,
c’est déjà goûter à la paix. 
 
Un cœur paisible fait une vie sereine… 
 
Ce voyage vers le jour promis, c’est mon chemin d’Emmaüs. 
 
On ne marche jamais seul vers Emmaüs mais il est important de marcher ensemble.  De partager ce qui fait la vie, les difficultés, les questions, les attentes et ressentir ensemble ces moments où nos cœurs sont brûlants.
 
La joie trouve sa profondeur dans la rencontre et dans le partage !
 
Ma joie, c’est d’être en chemin.  C’est d’aller, c’est rencontrer, partager, c’est oser…  C’est entretenir ma capacité d’émerveillement et garder mon cœur ouvert pour me laisser toucher…
 
Ce chemin n’a rien de magique : il est difficile parfois de (dé)passer le désert !
 
Il est donc essentiel de s’ouvrir encore davantage pour que la moindre oasis devienne signe d’espérance, espace de rencontre bienfaisante, lieu source qui remet en vie.
 

 A+, Franz

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17 juin 2008

du même inconnu qu'hier : LES BÉNÉVOLES

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Beaucoup seront surpris d'apprendre qu'au jour du Jugement dernier les bénévoles trouveront au paradis une place, pour eux spécialement réservée, garnie de fauteuils confortables, de coussins satinés et de tabourets pour y poser leurs pieds.

 

Il n'y aura ni président de comité, ni chef de groupe, ni co-voiturage, pas d'équipe en mal d'entraîneurs, pas de bazars, pas de pâtisseries à vendre, rien à agrafer, à plier ou à poster, et les listes téléphoniques seront bannies.

 

Et, ô miracle, sur un simple claquement de doigts, boissons gazeuses et mets fins apparaîtront, et les bénévoles seront servis comme des rois.  Mais, demanderez-vous: "Qui assurera le service pour ces privilégiés?  Qui leur rendra justice?"

 

Voyons!   Ce seront tous ceux qui, sur la terre, auront profité des autres sans jamais rien faire!


 

(Auteur inconnu)

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16 juin 2008

le bénévolat ...

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Le bénévolat,
c'est l'art de la gratuité du cœur,
du geste et du temps.
 
Le bénévolat
ne connaît d'autres lois
que le besoin de l'autre,
percevoir avec lui et trouver ensemble les solutions nécessaires.
 
L'engagement bénévole,
ne serait-ce pas là une façon d'humaniser
une société qui s'individualise
de plus en plus?
 
Le bénévolat,
c'est une fleur que l'on s'offre.
 
Le bénévolat,
c'est un cheminement personnel :
c'est une fenêtre ouverte sur le monde.
 
Le bénévolat
a tellement de valeur
qu'il n'a pas de prix.
 

(Auteur inconnu)

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15 juin 2008

« Donner concrètement notre oui à ce qui nous est demandé. »

Accomplir soigneusement et rigoureusement les tâches qui nous incombent et se fier à la Providence.
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 St François de Sales nous y invite :
 
« Le soin et la diligence(1) que nous devons avoir en nos affaires sont choses bien différentes de la sollicitude(2), souci et empressement. ...Soyez donc soigneuse et diligente en toutes les affaires que vous aurez en charge, ma Philothée, car Dieu vous les ayant confiées veut que vous en ayez un grand soin; mais s'il est possible, n'en soyez pas en sollicitude et souci, c'est-à-dire, ne les entreprenez pas avec inquiétude, anxiété et ardeur.  Ne vous empressez point à la besogne: car toute sorte d'empressement trouble la raison et le jugement, et nous empêche même de bien faire la chose à laquelle nous nous empressons.
 
Les bourdons font plus de bruit et sont bien plus empressés que les abeilles, mais ils ne font sinon la cire et non point de miel: ainsi ceux qui s'empressent d'un souci cuisant et d'une sollicitude bruyante, ne font jamais ni beaucoup ni bien. Les mouches ne nous inquiètent pas par leur effort, mais par la multitude: ainsi les grandes affaires ne nous troublent pas tant comme les menues, quand elles sont en grand nombre. Recevez donc les affaires qui vous arriveront, en paix, et tâchez de les faire par ordre, l'une après l'autre; car si vous les voulez faire tout à coup ou en désordre, vous ferez des efforts qui vous fouleront et alanguiront votre esprit, et pour l'ordinaire vous demeurerez accablée sous la presse et sans effet.
 
Et en toutes vos affaires, appuyez-vous totalement sur la providence de Dieu, par laquelle seule tous vos desseins doivent réussir; travaillez néanmoins de votre côté tout doucement pour coopérer avec elle, et croyez que si vous vous êtes bien confiée en Dieu, le succès qui vous arrivera sera toujours le plus profitable pour vous, soit qu'il vous semble bon ou mauvais selon votre jugement particulier.
 
Faites comme les petits enfants, qui de l'une des mains se tiennent à leur père, et de l'autre cueillent des fraises ou des mûres le long des haies; car de même, amassant et maniant les biens de ce monde de l'une de vos mains, tenez toujours de l'autre la main du Père céleste, vous retournant de temps en temps à lui, pour voir s'il a agréable votre ménage ou vos occupations. Et gardez bien sur toutes choses de quitter sa main et sa protection, pensant d'amasser ou recueillir davantage car s'il vous abandonne, vous ne ferez point de pas sans donner du nez en terre. Je veux dire que, quand vous serez parmi les affaires et occupations communes, qui ne requièrent pas une attention si forte et si pressante, vous regardiez plus Dieu que les affaires; et quand les affaires sont de si grande importance qu'elles requièrent toute votre attention pour être bien faites, de temps en temps vous regarderez à Dieu, comme font ceux qui naviguent en mer, lesquels, pour aller à la terre qu'ils désirent, regardent plus en haut au ciel que non pas en bas où ils voguent. Ainsi Dieu travaillera avec vous, en vous et pour vous, et votre travail sera suivi de consolation. »
IVD 3ème partie ch 10. «Qu'il faut traiter des affaires avec soin et sans empressement ni souci.»
 
« ... il ne faut rien oublier de tout ce qui est requis pour faire bien réussir les entreprises que Dieu nous met en main, mais à la charge que si l'événement est contraire, nous le recevrons doucement et tranquillement; car nous avons commandement d'avoir un grand soin des choses qui regardent la gloire de Dieu et qui sont en notre charge, mais nous ne sommes pas obligés ni chargés de l'événement, car ce n'est pas en notre pouvoir. .,. c'est à nous de bien planter et bien arroser; mais de donner l'accroissement, cela n'appartient qu'à Dieu. »
« ... Le laboureur ne sera jamais tancé s'il n'a pas belle cueillette, mais oui bien s'il n'a pas bien labouré. »TAD livre 9, ch 6 et 7.
  1 Diligence = rapidité.

2 A cette époque, sollicitude voulait dire inquiétude, empressement pour demander, obtenir quelque chose.

14 juin 2008

Faites ce qu’il vous dira…

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Voilà les derniers mots de Marie
Que rapporte l'Evangile.
C'est son testament spirituel:
"Faites ce que Jésus vous dira".
Ne ferme pas ton cœur à l'Esprit de Dieu.
Aie du cœur pour les hommes autour de toi.
Car Dieu ne vient jamais seul,
Mais ses amis l'accompagnent:
Les pauvres, ceux qui n'en peuvent plus,
Ceux qui sont seuls....
Ton cœur est-il assez grand
Pour les accueillir?
Tes mains sont-elles ouvertes pour les aider?
Si Dieu a son mot à dire,
Tu pourras faire ce qui serait impossible sans lui.
Et Marie, qui fut la mère de Jésus, Fils de Dieu,
N'aurait-elle pas aussi son mot à dire?

Jean Thibaut - Banneux 1988