15 mai 2008

LE DOUTE

doute[1]
 

Le doute: le premier pas vers l'humilité...
La part de vérité qu'il y a en l'autre...
Le contraire de la suffisance et l'apologie de la tolérance...
 
Le doute c'est aussi l'étape obligée avant le choix,
C'est remettre en question ce que l'on pensait pour
Acquis afin d'user continuellement de notre liberté.
 
Le doute, c'est être assailli dans le désert ou sur la croix
Et remettre en question, à chaque instant, notre foi en l'autre
Pour nous permettre une  démarche, un désir, un geste,
Un désir toujours renouvelés.
 
L'amour, c'est cette démarche,
Ce geste,
Ce désir mille fois recommencés
Et qui nous fait ressembler à Dieu!
 
Le doute: un chemin obligé vers l'amour,
La Foi, la liberté, la tolérance et l'humilité.
 
Le doute: le rempart contre la violence, l'"intégrisme", les sectes...
 
Le doute, c'est la première condition
Mais aussi la qualité de notre humanité.
 

Patrick Loodts

14 mai 2008

Le vent est dans mon cœur

630101[1]
 


Le vent habite mon cœur.
Ce n'est pourtant pas un rêve.
C'est réel.
Je parle à Dieu et,
Même si mes yeux sont fermés,
Je suis éveillée et je sais.
Je sais que quelle que soit l
A direction où souffle le vent,
Je le suis et, lorsque le vent s'arrête,
Je m'arrête là où il s'arrête
Et je vois Dieu.
Parfois Dieu ressemble à une harpe d'or
Ayant la forme d'une fleur d'argent.
Nous parlons ensemble de la santé
Et nous parlons de la manière dont les bébés
Et d'autres personnes meurent.
Alors je serre Dieu dans mes bras et l'embrasse.
Je puis le faire parce que Dieu est chaque forme.
Chaque forme que le monde peut avoir.
Il est un cercle, un triangle, n'importe quelle forme.
Il est même invisible. Il est même humain.
Ainsi nous pouvons serrer Dieu contre notre cœur
Si nous savons comment.
Je le sais et Le serre contre mon cœur.
Dieu est partout où le vent m'emporte.
Le vent m'emporte vers Dieu
Et Dieu m'apporte le vent.
Le vent me demande où je souhaite aller
Sans même dire quoi que ce soit,
Sans prononcer un mot, Il sait.
Je vois toujours dans le vent
Ainsi je puis Le suivre lorsqu'il se déplace
À l'intérieur de mon monde
Et à l'intérieur de ma maison
Et à l'intérieur de mon cœur.
J'ai confiance dans le vent
Et je veux Le laisser m'emporter où qu'il aille.
Parce que Dieu est dans le vent.
Dieu est le vent et je suis ici pour Dieu.

 Mattie Stepanek, 6 ans
-
 Mattie était atteinte d'une grave maladie et est probablement décédée aujourd'hui

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13 mai 2008

"Je suis prête à tout faire pour votre bien"

Plus qu'un engagement, cette profession de vie de Sainte Marie Dominique Mazzarello, fondatrice des Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA), Soeurs salésiennes de Don Bosco, traduit toute la détermination qui naît d'un coeur qui aime.  
"PRENDERSI CURA", -  l'art de prendre soin de l'autre avec sagesse et amour -  devient ainsi l'expression concrète d'un Amour qui engendre la vie...   
-
Par l'amour et la douceur,
à travers nos paroles et par nos actes,
par notre simple présence,
nous sommes tous appelés à créer... 
Bonne fête à nos Soeurs en Don Bosco ! 
tramontolungo[1]
 
 "Prendersi Cura" ...
 
C'est le miracle de celui qui prend au sérieux cette phrase : "Je te les confie pour que tu en prennes soin".
 
Beaucoup de richesses chez les jeunes sont latentes, à nous de les réveiller !
 
L'éducateur est un éveilleur - un messager - un guide - un compagnon discret et aimant qui n'accepte aucun remerciement en retour.  Il ne se prend pas pour le protagoniste de l'éducation, mais ne renonce pas non plus à son rôle de médiateur.
 
Le "prendre soin" est une prophétie qui résonne dans un monde distrait et tremblant, c'est un appel à la vie, une semence pour le futur.
 
De Mornèse comme du Valdocco, sortirent vraiment  des personnes libres et responsables, capables d'assumer avec créativité et fidélité, leur place dans la société et dans l'Eglise.

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à visiter également :

 

tramonto[1]


 

 


 

"MORNESE, terre de sainteté"

-

Mornèse : le "pays" de Marie-Dominique.   : "et la graine devint un grand arbre" ...

 

 

12 mai 2008

La cithare du bonheur ...

 2007-01-25-05-48-05-la-ou-le-bonheur-est-dans-le-pre[1]

C'était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur, qui cherchait le chemin de la vérité. Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait assuré qu'il pourrait les lui indiquer. Celui-ci l'accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l'itinéraire tant attendu : « C'est loin d'ici, certes, mais tu ne peux te tromper : au cœur du village que je t'ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité. »
 
La route fut longue. Le chercheur d'absolu passa maints cols et rivières. Jusqu'à ce qu'il arrive en vue du village dont son cœur lui dit très fort : « C'est là le lieu ! Oui, c'est là ! » Hélas ! Dans chacune des trois  boutiques il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l'une, morceaux de bois dans l'autre et pièces éparses de métal dans le troisième. Las et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine.
 
La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d'une douce lumière. Lorsque tout à coup se fit   entendre une mélodie sublime. De quel instrument provenait-elle donc ? Il se dressa tout net et avança en direction du musicien. Lorsque, stupéfaction, il découvrit que l'instrument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d'acier qu'il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village.
 
A cet instant, il connut l'éveil. Et il comprit que le bonheur est fait de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné, mais que notre tâche d'hommes intérieurs est d'assembler tous ces éléments dans l'harmonie.
 

Conte soufi

11 mai 2008

Seigneur, je crois…, mais viens en aide à mon peu de foi.

 Pentecote[1]


à visiter : Pentecôte le temps du souffle et du feu


 

Comme les disciples sur les chemins de Palestine,
Je veux me laisser séduire par ton passage dans ma vie
Et t’emboîter le pas pour commencer à croire. 
Tu es toujours « devant » moi sur la route des hommes
Et je veux te suivre, vaille que vaille,
Entouré de mes frères et sœurs dans la foi.
 
Tout ce que je sais de toi, je l’ai reçu, de toi et des autres,
Ceux qui m’ont précédé mais aussi ceux avec qui je suis engagé
Dans la construction de ton Eglise.
 
Fais qu’à mon tour je devienne témoin pour le monde. 
Que ma foi grandisse et s’éclaire dans la mesure même
Où je la communique.
 
Efface de moi toute peur,
Même si la barque est soumise à la tempête,
Même quand tu sembles dormir
Et que tout paraît perdu.
 
Que je sache accueillir les différences
Et même les conflits entre croyants
Comme une exigence de dialogue, d’amour et d’humilité. 
Je remets entre tes mains toute cette diversité
Pour que tu en fasses toi-même ton Royaume
Par l’action de ton Esprit Saint.
 
Apprends-moi à me laisser évangéliser par les pauvres. 
Que l’expérience d’autres communautés chrétiennes
De par le monde
M’encourage à la conversion
Et à l’engagement au nom de l’Evangile.
 
Je veux sans cesse puiser à la source de ta Parole,
Me laisser modeler par elle
Afin de devenir moi-même
« porte-Parole » de ta Bonne Nouvelle.
 
Dans ce monde indifférent à ta présence,
Que j’ose te dire et te proclamer comme Celui qui sauve. 
Libère-moi de toute fausse pudeur pour être, là où tu m’appelles à vivre, un signe visible de ta vie et une raison d’espérer.
 Simon-Pierre Arnold

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