08 juillet 2008

La prière des enfants de Dieu

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La prière, pour être féconde, doit venir du cœur et pouvoir toucher le cœur de Dieu. Vois comment Jésus a enseigné à ses disciples à prier. Chaque fois que nous prononçons le « Notre Père », Dieu, je le crois, porte le regard sur ses mains, là où il nous a gravés : « Je t'ai gravé sur la paume de ma main » (Is 49,16). Il contemple ses mains et il nous voit là, blottis en elles. Quelle merveille que la tendresse de Dieu !
 
Prions, disons le « Notre Père ». Vivons-le et alors nous serons des saints. Tout y est : Dieu, moi-même, le prochain. Si je pardonne, alors je peux être saint, je peux prier. Tout provient d'un coeur humble ; ayant un tel cœur, nous saurons comment aimer Dieu, nous aimer nous-mêmes et aimer notre prochain (Mt 22,37s). Il n'y a là rien de compliqué et pourtant nous compliquons tant nos vies, les aggravant de tant de surcharges. Une seule chose compte : être humble et prier. Plus vous prierez, mieux vous prierez.
 
Un enfant ne rencontre aucune difficulté à exprimer son intelligence candide en des termes simples qui disent beaucoup. Jésus n'a-t-il pas fait comprendre à Nicodème qu’il faut devenir comme un petit enfant ? (Jn 3,3) Si nous prions selon l'Évangile, nous permettrons au Christ de grandir en nous. Prie donc avec amour, à la manière des enfants, avec l'ardent désir de beaucoup aimer, et de rendre aimé celui qui ne l'est pas.
Mère TERESA

07 juillet 2008

Merci !

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Un mot très court, un mot parmi d’autres,
Non pas un mot étranger, mais connu de tous.
Et pourtant pas facile à prononcer,
A accepter, à transmettre.
Souvent oublié, souvent raté, souvent manqué.
 
Et pourtant, un mot infiniment  précieux.
Il est parfois comme un rayon de soleil
Après un jour de pluie, comme un pont
Qui relie les hommes les uns aux autres.
 
Un mot très court, mais aux effets importants.
Par ce mot, notre monde devient
Plus vivable, plus aimable.
Merci !
 

 (Tiré du Livre « Au cœur de la vie », Editions du Signe).

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06 juillet 2008

Prends ma main. Ne la lâche pas.

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J’écouterai ce que tu veux me dire. Si tu préfères te taire, j’entendrai ton silence. Si tu ris, je rirai avec toi. Si tu es triste, j’essaierai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. J’allumerai des feux de joie, là ou chacun ne voyait plus que cendres.  Si je n’ai qu’une rose, je te la donnerai.  Si je n’ai qu’un chardon, je le garderai pour moi.  Je te donnerai ce qui te plait, ce qui te rassure le plus, ce que je possède.  Si je ne le possède pas, j’essaierai de l’acquérir.
 
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras.
 
Je te ferai entendre la musique que j’aime.  Si lu ne l’aimes pas,    j’écouterai la tienne. J’essaierai de l’aimer.  Je t’apprendrai ce que je sais. Tu m’apprendras ce que tu sais. 
 
Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c’est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l’abandon, du doute. Une main offerte, c’est un nouveau monde.  Deux bras     ouverts, c’est le miracle. 
 
Je te prêterai un peu de ma folie. Enseigne-moi un peu de ta sagesse, un peu mais pas trop.  Quand tu me verras raisonnable, si je le deviens jamais, rends-moi un peu de ma folie. Empêche-moi de m’éteindre, je t’empêcherai de te brûler, pour rien, aux feux des pilleurs d’épaves. Efface de ma vie les gestes inutiles, les gestes sans amour. Il n’y a plus de gestes inutiles quand ils servent à la joie.
 
Ce que je t’offre aujourd’hui, c’est quelque chose que ni le temps ni les rides ne pourront abîmer, C’est mon cadeau à moi, le seul que je puisse t’offrir, le seul que tu attendes peut-être. C’est le don de ceux qui ne peuvent vivre sans aimer.
 
Prends ma main,
apprenons en ce jour le chemin qui mène à la tendresse...

extrait de "Chemins Salésiens" - Juin 2001

05 juillet 2008

VIVRE LES QUESTIONS

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Je voudrais, aussi bien que je le puis, vous prier d’être patient envers tout ce qu’il y a d’irrésolu dans votre cœur et d’essayer d’aimer les questions elles-mêmes comme des chambres fermées, comme les livres écrits dans une langue étrangère. N’allez pas chercher maintenant les réponses qui ne peuvent vous êtes données puisque vous ne pourriez pas les vivre. Et il s’agit de tout vivre. Vivez maintenant les questions. Peut-être en viendrez-vous à vivre peu à peu, sans vous en rendre compte, un jour lointain, l’entrée dans la réponse.
 Rainer Maria RILKE, poète - Extrait de « Lettres à un jeune poète »

04 juillet 2008

L'Amour à la trace

 
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 J’aime penser que l’amour de Dieu a laissé en moi une trace que rien n’efface et que rien ne com­ble, et que ce manque si profondément gravé m’est une source de bonheur. C’est d’elle que me vient mon désir d’aimer les êtres de ma vie. De l’amour de Dieu pour moi, je n’ai pas d’autre signe que ce peu d’amour que je porte aux autres et cet amour si vaste dont je me sais par eux aimé.
 

Bernard FILLIET,  Prêtre et écrivain.  - Extrait de « L’errance », éd. DDB.

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