15 octobre 2010

Merci mon Dieu

de  Charles Aznavour

 

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Pour ces désirs qui nous inondent
Et se traduisent peu à peu
En des instants de fin du monde.

Merci mon Dieu

Pour ce destin que l'on se forge
Avec des larmes au fond des yeux
Et des joies qui prennent à la gorge.

Merci mon Dieu

Mon cœur s'en allait en déroute
De lendemains en lendemains
Quand tu m'as éclairé la route
Et montré le chemin
Celui de l'espoir qui délivre
Et remplace les songes creux
Par une folle envie de vivre

Merci mon Dieu.

L'amour que tu as conçu
Pour nos âmes solitaires
Fait que nos regards perdus
Sont ruisselants de lumière
Ils regardent le ciel ébloui
Simplement pour te dire merci
Pour ces désirs qui nous inondent
Et se traduisent peu à peu
En ces instants de fin du monde.

Merci mon Dieu

Pour ce destin que l'on se forge
Avec des larmes au fond des yeux
Et des joies qui prennent à la gorge.

Merci mon Dieu

Ce que j'attendais de la terre
Et que j'espérais de la vie
En t'implorant dans mes prières
Au long des jours, des nuits
Mon Dieu, tu me l'as fait connaître
Puisque j'ai ma part de bonheur
Et que l'amour rit dans mon coeur
Je veux crier de tout mon être

Merci mon Dieu!

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14 octobre 2010

LE SECRET DU CŒUR.

 

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« Marie, cependant, retenait tous ces évènements et les méditait dans son cœur ». Lc 2.19.

Pendant près de trente-cinq ans, Marie a vécu a Nazareth avec Jésus enfant, adolescent et adulte. Elle l’a rejoint ensuite à plusieurs reprises sur les routes de Palestine.  Elle était là, au pied de la croix.

Quel était le secret de Marie ? Comment l’a-t-elle vécu ?

Comment a-t-elle entrevu, peut-être découvert, le mystère de son fils ? Même Luc, qui dit pourtant s’être « informé soigneusement » (Lc 1,3) nous laisse sur notre faim.

Il dit simplement à deux reprises que Marie « méditait – ou gardait fidèlement – les événements dans son cœur » (Lc 2,19 et 51).

Il ajoute encore qu’au moment où Jésus adolescent était resté au Temple « son père » comme « sa mère », ne comprirent pas la parole de Jésus : « je me dois aux affaires de mon Père » (Lc 2,49).

Ce silence de l’évangile de Luc et des autres évangiles est éloquent : il préserve une zone de respect dans l’approche du mystère de Jésus.

Aujourd’hui ne pourrait-on pas y voir une double invitation d’une part à conserver et à méditer dans notre cœur des découvertes et expériences qui nous ont marqués, d’autre part à respecter le secret de chacun, sauf s’il désire le partager ?

13 octobre 2010

Des signes à déchiffrer

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Nous participons à la vie du monde
nous aimons ce temps qui est le nôtre
et la terre à transformer est notre passion.

Mais le sens des événements, Seigneur de clarté,
parfois nous échappe, et les questions alors
nous viennent brutalement au bord du cœur:
Pourquoi les religions qui mènent au fanatisme?
Pourquoi le progrès qui aboutit à la saleté?
Pourquoi les causes qui engendrent la violence ?
Pourquoi les systèmes qui détruisent les personnes?

Aux moments mêmes, où parfois
nous ne comprenons plus,
nous devenons plus vigilants à cause de notre foi en toi,
afin de discerner le sens caché
dans les événements du monde et de notre vie
comme des signes à déchiffrer.

Aux moments mêmes, où parfois
l'obscurité vient à nous,
nous gardons l'esprit et le cœur éveillés,
à cause de notre foi en ton Nom,
pour inventer sans relâche
au cœur même des événements
qui nous interrogent,
l'avenir du bonheur
pour tous les vivants
que tu as ouvert
en Jésus le Christ
notre lumière
pour toujours.

Charles SINGER

"Terres"  - Edts du Signe

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12 octobre 2010

Prière du matin

Voici notre prière "FLASH" de la semaine : 

 



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Être « chrétien et citoyen » dans un monde qui évolue, est-ce possible? (2)

2e partie de l'intervention de Sœur Catherine FINO fma dans le cadre du 2ème Congrès de l'éducation salésienne dont le  thème était: "le système préventif dans un monde sécularisé".   (Lyon - novembre 2000)

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REGARD sur St FRANCOIS DE SALES

Nous allons porter notre regard sur quelqu’un dont don Bosco s’est inspiré, non seulement sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan éducatif: Saint François de Sales.

2e partie :


Comment vivre ensemble sans violence?


Dans un monde pluriel, il va falloir ensuite gérer les relations sans violence: les jeunes vont sans cesse côtoyer, y compris dans leur propre famille, leur vie professionnelle, etc... des gens qui n’ont pas fait le même choix qu’eux, qui s’opposeront à eux de par leurs convictions différentes.  Comment se comporter? François propose la « douceur » salésienne. Elle n'est pas mièvre: de quoi s’agit-il ?

- L’art de proposer: « Parlez toujours de Dieu... non point à la manière d’une correction mais à la manière d’une inspiration: car c'est merveilleux combien la proposition douce et aimable de quelque chose de bon est une puissante amorce pour attirer les coeurs» (IVD III, 26).

- Respecter la liberté de pensée « Même «s’il est nécessaire de contredire quelqu’un et d’opposer son opinion à celle d’un autre, il faut user de grande douceur et dextérité, sans vouloir violenter l’esprit d’autrui car aussi bien ne  gagne-t-on rien on prenant les choses âprement.  L’esprit humain peut être persuadé, non pas contraint. Le contraindre, c’est le révolter »(IVD M 30).

- Il vaut mieux décider de vivre sans colère que d’en user modérément, donc il faut être capable de l’éteindre en nous. « Comment la repousser?  Ramasser nos forces, mais doucement…»  « Lorsque vous êtes tranquille, faites grande provision de douceur » « Soyez doux envers vous-même, ne vous mettez pas en colère contre vous-même à la moindre occasion »  « Traitez vos affaires avec soin, mais sans empressement ni souci ».

- L’art des relations cordiales (au sens: mettez-y votre cœur!) mérite un entretien aux Visitandines (X 1108):

- savoir exprimer son affection, rendre agréables les relations de travail, et être simple et sans complexe aux moments de détente, être attentifs à l’autre sans tomber dans la flatterie excessive ou risquer de provoquer la jalousie.  L’art de s’adapter à autrui est sous tendu par toute une étude psychologique.

- François de Sales ajoute la nécessité de faire confiance, de pas juger ou craindre le jugement d’autrui pour oser communiquer nos richesses entre nous.  Savoir donner des bases d’affection mutuelle et de connaissance profonde à nos relations désamorce la violence entre nous, et apprend à souhaiter communiquer avec tous.

- La cordialité salésienne est à l’origine de ce qui deviendra l'amorevolleza chez don Bosco, avec l’importance des relations des jeunes entre eux, dans une vie de groupe, et la qualité de la relation instaurée par l’éducateur avec l’éduqué.


En conclusion
:


Je voulais vous livrer ces quelques convictions qui peuvent enrichir notre recherche éducative aujourd’hui, en l’enracinant dans l’école de pensée spirituelle où don Bosco lui-même a puisé. Et nous encourager quand nous voyons combien l’évolution d’une société peut être à la source de nouvelles dimensions et expressions de la pensée spirituelle et éducative, qui permettent à l’Église de se renouveler, quand les chrétiens entrent pleinement dans le débat et les défis de la société de leur temps.