09 novembre 2010

Dans le silence de ce jour...

Voici notre prière "FLASH" de la semaine : 

 



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Venez et voyez ...

 

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L’appel de ton Amour vient de loin
Dès le premier matin de la création,
Dès l’aurore de l’éclatement de la vie,
Dès l’aube de la longe histoire de l’homme en gestation,
Ton Amour, Seigneur, est un appel gratuit.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Il a traversé la chair, le sang et le cœur,
Et l’itinérance d’un peuple pèlerin,
Poussé par ton Esprit, infatigable marcheur.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Il a traversé les rêves de mon enfance,
Les sentiers imprévus, les croisée des chemins
De mon aventureuse adolescence.

Il a traversé les carrefours de ma vie,
Mes tristes désillusions et mes lâchetés,
Mes idoles d’argile, mes peurs, mes conflits
Et les lents tâtonnements de ma liberté.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Il a traversé tant de témoins rencontrés,
Tant de visages amis, proches et lointains,
Jean et Philippe, Nathanaël et André.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Jean-Baptiste fixa les yeux sur Jésus-Christ
Qui passait sur les vertes rives du Jourdain
Et dit aux disciples qui l’écoutaient : “c’est Lui !”

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Jésus regardé Simon et dit : “Voici Pierre !” ;
Ton appel, depuis ce jour, a pris visage humain
Pour venir à la rencontre de notre terre.

Ton Amour, ton Appel s’est incarné,
Pour nous demander en notre langage d’Homme :
“Que cherchez-vous ?”
Et que chacun puisse répondre :
“Seigneur où demeures-tu ?”
Et entendre au plus profond de son être,
Séduit et émerveillé : “Venez et voyez !”

 

 

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08 novembre 2010

SOLIDARITE

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La solidarité consiste à partager, sans restriction, aucune la condition de ceux qui appellent au secours, qu'on veut rejoindre et soutenir.

Quand la solidarité va  jusqu'au bout, elle aboutit au partage intégral de la condition car c'est le seul moyen de sauver de l'intérieur ceux qu'on aime.

Afin d'être solidaire avec les hommes, Dieu prend le chemin de tout être humain: il naît d'une femme et il est mis dans les langes!

Dans cet enfant, dans ce Jésus à peine né de sa Mère Marie, dans ce bébé, dans ce Christ dérisoire en son impuissance, on contemple la solidarité accomplie de Dieu avec l'humanité.

Dans ce petit humain sur la paille, Dieu se lie à tout ce qui fait la condition humaine: l'amour, la fragilité, la mort, la grandeur, la souffrance, le don, le désir éperdu de beauté.

C'est fait pour l'éternité: Dieu est lié à l'humanité!  À tout moment, en tout endroit, en tout événement de la vie humaine, désormais Dieu avance avec nous, supporte tout avec nous, travaille avec nous au bonheur des vivants et par son Esprit renouvelle avec nous la face humaine.

C'est fait pour l'éternité: désormais quand nous disons: «Nous», Dieu est de la partie!

Pour ceux qui s'inspirent de l'Évangile du Christ Emmanuel, la  solidarité entre les hommes est  l'enchaînement logique à l'incarnation de Dieu.  Car si Dieu est solidaire, il est naturel, il est humain, il est divin qu'en tout endroit, en tout temps et sur toute la terre, les hommes soient solidaires les uns avec les autres.

Le temps de l'Avent est le temps donné aux croyants pour suivre Dieu dans la solidarité.

Il nous faut Dieu, au moins, pour nous entraîner dans la  pratique de la solidarité.  Il nous faut le Fils de Dieu, au moins, pour nous enseigner avec son Évangile des attitudes et des comportements de solidarité.

Il nous faut l'Esprit de Dieu, au moins, pour imaginer les moyens de déblayer le chemin sur lequel les hommes pourront marcher enfin ensemble et solidaires!

Ch SINGER

07 novembre 2010

ballotin du dimanche 7 novembre

 

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« Soyez fidèle à bien servir votre maître, mais gardez en son service la liberté filiale et amoureuse, sans donner des amertumes à votre cœur. »  (Lettre à Mme de la Fléchère  1608)

« Ce Roi de gloire ne récompense pas ses serviteurs selon la dignité des offices qu’ils exercent, mais selon l’amour et humilité avec lesquelles ils les exerceront. »  (Citation)

« Demeurez bien en paix parmi vos sécheresses, et attendez en patience la rosée des consolations célestes.  Il est bon que nous ne soyons pas toujours attachés aux mamelles de notre Dieu et que nous soyons un peu sevrés de sa douceur. »  (Lettre à la sœur de Chastel  1616   n°1153)

« A force de se plaire en Dieu, on devient conforme à Dieu, et notre volonté se transforme en celle de la divine Majesté par la complaisance qu’elle y prend. »  (T.A.D. VIII, I)

« …puisque les maladies sont comme des coupelles (creusets ou l’on purifie l’or), il faut bien que notre cœur en sorte pur et que nous devenions plus forts parmi les infirmités. »  (Lettre à Mme de Peyzieu  1615  n°169)

06 novembre 2010

Faire l'unité de ma vie

Par le Père François Bousquet  

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Le monde qui m'entoure est plein de sollicitations, kaléidoscope de paroles, d'images, de musiques. Le monde entier m'arrive en fragments successifs, rapides, tous sur le même plan. La vie comme un clip, mais en plus dramatique et avec la possibilité de zapper... Des lieux différents, qui peuvent être autant d'univers cloisonnés : celui où j'habite, un autre où je travaille, encore ailleurs où je me distrais, où je milite... Tout peut me disperser.

Face à cela

Vais-je vivre des "moi" successifs sans beaucoup de rapports entre eux ? Souvent, c'est la superficialité, une expérience tout en surface, qui me conduit à une vie en quelque sorte hors de moi-même : je me projette sur tout ce qui se passe, comme une "éponge relationnelle". Tout et son contraire tout de suite !

Mais alors qui suis-je vraiment ? Vais-je demeurer un peu en moi, où Dieu m'attend, en essayant de m'aimer comme il m'aime, sans fuir ma vie ?

Vais-je rester moi-même, avec la distance nécessaire pour dire oui ou non ? Rester attentif, informé, mais garder le cap et "méditer toutes ces choses en mon cœur "?

Il me faut reconnaître la contradiction ou la confusion de mes désirs. Je veux à la fois des relations et être tranquille, je veux être aimé et ne veux pas aimer, j'aime et je déteste à la fois mon travail, ma famille, mes amis, mon prochain. Mes désirs sont parfois ambigus ou mélangés. Il reste que la vie est faite d'une série de choix quotidiens, de "oui" et de "non" qui finissent par définir une trajectoire. Un sens peut alors commencer à se dessiner : le vent contraire peut aussi nous faire avancer !

Pour autant, ne pas tomber dans l'excès de vouloir tout maîtriser. C'est un art que la gestion de son temps, qui permet d'intégrer imprévus et contraintes ou, à l'inverse, malgré les contraintes et les agendas, prendre le temps de m'arrêter pour réfléchir, pour hiérarchiser les urgences. Il me faut en conséquence adopter une certaine discipline de vie, comme le jardinier qui doit débroussailler le jardin pour qu'il respire.

C'est toujours un amour qui unifie la vie.

La vie, l'activité de ceux qui s'aiment et qui aiment (les amoureux, les parents, tous ceux qui "donnent" leur vie), est polarisée par leur amour : tout ce qu'ils font, quand bien même c'est une multitude de choses, grandes et petites, s'unifie et prend sens.

L'intériorité est aussi un facteur d'unification de ma vie : la prière, l'examen de conscience, une retraite offrent les moyens de relire sa vie.

Être vigilant et lucide sur mes choix : pourquoi est-ce que je fais ce que je fais ? Qu'est-ce que j'aime dans ce que j'aime ?  Faire communiquer sans cesse tout ce qui remplit ma vie (études, travail, relations, foi, ...).

Ainsi, peu à peu, se construit mon expérience, à partir de deux éléments : bien me connaître moi-même, sans illusion ni défaitisme, et tenter de discerner où m'attendent Dieu et les hommes. Rien en effet ne polarise une vie autant qu'un appel qui lui est adressé. La diversité de la vie, à tous ses instants, peut alors devenir un plaisir. J'arrête de faire le caméléon sur la jupe écossaise. Parce que je me suis construit une mémoire et que j'adopte un horizon, tout en restant libre par rapport à eux : Dieu est plus grand. Mais je puis m'appuyer sur la mémoire de ma foi en lui. Ce qu'il me demandera correspond à ce dont je suis capable, quand bien même je ne l'imagine pas encore... Simplement, il me faut me tenir là où Il se trouve : d'abord en moi.