07 novembre 2013

Entrer par l’enfance.

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Entrer par l’enfance.
Déposer nos bagages et nos innocences.
Nous venons du monde d’avant la naissance.
Découvrir ce jeu de rôle et son incandescence.
La terre est tout autour de nous comme un berceau immense.
Un jardin où placer nos hautes espérances.
Entrer par l’amour et ses chants.
Et ses danses.
Et ses résidences.
Le parfum : la pierre et l’ambre.
Et l’arbre de vie dans la frondaison de ses branches.
Les bras tendus vers les espaces où placer nos hautes espérances.
Le chemin des jours.
Les ocres du ciel.
Les villes où se rencontrer.
Les rues étroites où prononcer le nom du bien-aimé.
D’une berge à l’autre : de la tendresse à la reconnaissance.
Le jardin suspendu où placer nos hautes espérances.
Marcher sur le chemin où la terre est vivante et lourde.
Découvrir l’âge ou le temps est loin.
Qui s’en va dans la rivière pour oublier le torrent.
La source. Et la truite du souvenir dans ta main qui glisse.
Les parfums. La turquoise et la réglisse.
Les étoiles dans le ciel et la tendresse jumelle de la lune.
Tout un espace délicieusement infini et lumineux
pour ne pas oublier nos hautes espérances.


© Patrick Chemin (2012)

Extrait de « Les écrits dans l’arbre »
Publié aux Editions Epingle à Nourrice

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06 novembre 2013

Apprends-nous à prier ensemble

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Seigneur unique et tout-puissant,
Seigneur qui nous vois, toi qui unis tout sous ton regard,
Seigneur de tendresse et de miséricorde,
Dieu qui es nôtre, pleinement,
apprends-nous à prier ensemble,
toi, le seul maître de la prière,
toi qui attires le premier ceux qui se tournent vers toi. (…)
mets ta lumière en mon cœur, illumine ma route.
Mets une lumière dans mes yeux,
une lumière sur mes lèvres,
une lumière dans mes oreilles,
une lumière dans mon cœur. (…)
Je ne te demande que l’amour qui vient de toi,
car rien n’est aimable en dehors de toi,
et nul ne peut aimer sans toi.
Je veux t’aimer en tout.
L’amour est la source, l’œil de toute religion,
l’amour est la joyeuse consolation de la foi.

Christian de Chergé, avec un hôte musulman

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05 novembre 2013

L'humiliation qui écrase à petits feux.

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Exercez-vous à lire la presse, à écouter les médias en vous situant dans le " monde du bas "... 

Chaque jour notez ce que vous avez appris grâce aux familles les plus défavorisées, à quel changement de regard elles vous ont emmenés.

C'est ainsi que vous découvrirez l'humiliation qui écrase à petits feux ceux et celles qui ne revendiquent qu'une seule chose: être considérés comme des hommes et des femmes à part entière...

C'est ainsi que vous apprendrez leur grandeur, leur profondeur de regard malgré tant d'incompréhensions...

Joseph Wresinski.

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04 novembre 2013

Je serai pèlerin

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Je marcherai sous le soleil trop lourd,
sous la pluie à verse ou dans la tourmente.
En marchant,
le soleil réchauffera mon cœur de pierre ;
la pluie fera de mes déserts un jardin.
A force d’user mes chaussures,
j’userai mes habitudes.
Je marcherai et ma marche sera démarche.
J’irai moins au bout de la route
qu’au bout de moi-même.
Je serai pèlerin.
Je ne partirai pas seulement en voyage.
Je deviendrai moi-même
un voyage,

un pèlerinage.

Jean Debruyne

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03 novembre 2013

Pour ceux qui manquent de temps

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Faire, faire sans arrêt. Courir et ne jamais être à l’heure. Avoir sans cesse besoin de ranger encore et encore, jusque tard le soir, de rendre parfait ce qui ne l’est pas…C’est comme vouloir construire un château de sable avant que la vague arrive : dès qu’un château s’écroule, il faut se dépêcher d’en construire un autre. Et le temps manque toujours. Ce n’est pas les châteaux et la vague qui sont importants, ce qui compte, c’est de construire. N’est-ce pas une fuite ?

Seigneur arrête moi. Il n’y a qu’en m’arrêtant que je pourrai me rendre compte de l’inutilité de ce que je fais. Il n’y a qu’en m’arrêtant que je pourrai ressentir la douleur qui m’habite, et qui est là pour m’avertir que quelque chose ne va pas, comme un chien de berger mord la bête qui s’éloigne du troupeau. Ce n’est qu’en écoutant cette douleur que je pourrai courir me mettre à l’abri. Comment ?

En donnant à mes actions une direction précise : l’amour.

En vivant l’instant présent et en m’ouvrant, pour pouvoir apprendre des circonstances qui se présentent. En m’abandonnant entièrement à la foi, Seigneur   

Lore Dardanello

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