12 novembre 2013

S'engager

 

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Prendre une décision, par exemple celle d’un engagement social, entraîne la réflexion et le discernement.

Toutefois, il est vain de vouloir attendre toutes les données et les garanties pour effectuer le pas. Jamais nous ne serons sûrs de tout. Jamais nous ne maîtriserons tous les éléments factuels et à venir.

Il convient de savoir aussi se risquer, partir à l’aventure, comprenant plus ou moins confusément que là, nous nous réaliserons pleinement.

L’engagement demande souvent de poser un choix. Et un choix écarte automatiquement d’autres éventualités.

En contre-point, le non-engagement, sous prétexte de rester disponible à tout, conduit à ce que rien ne prenne corps. L’indécision mène à l’impuissance. La réalité, par voie de conséquence, nous échappe. On reste extérieur à la vie qui passe. L’angoisse et le mal-être s’engouffrent alors au fond de l’âme humaine. L’homme n’est pas créé pour l’indécision.

En revanche, par l’engagement, l’homme naît à lui-même et à sa propre liberté. Il y expérimente ses réelles et ineffables capacités d’amour.

Il découvre en lui un univers qu’il ne soupçonnait pas.

Le don de soi humanise et le monde et celui qui se donne.

Bruno LEROY.

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Via ANS voici les dernières nouvelles sur les conditions des Salésiens après le passage du typhon Haiyan

11 novembre 2013

Comme on retient de l'eau

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On ne possède jamais réellement les choses.
On ne fait que les tenir un instant.
Si l'on est incapable de les laisser aller,
ce sont elles qui nous possèdent.
Quel que soit ce que l'on chérit,
il faut le tenir dans le creux de sa main
comme on retient l'eau.
Dès qu'on la saisit, elle n'est plus là.
Si on se l'approprie,
on la souille.
Si on la libère,
elle est à soi pour toujours.

Anthony de Mello

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10 novembre 2013

Père, qu'est-ce que ma vie pour toi? (Psaume 90)

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Père, d'âge en âge, de siècles en siècles,
tu prends soin de nous.
Toi, tu existes avant les montagnes,
avant tout l'univers et ce monde immense:
tu es là depuis toujours et pour toujours;
notre Dieu, c'est toi.

Tu nous as créés pour être de passage;
tu as dit: " Fils d'Adam, retournez à la poussière ! "

Devant toi, mille ans, c'est comme hier,
comme une journée fugitive,
comme une petite heure au milieu de la nuit.
Nous disparaissons comme le sommeil au réveil;
nous ressemblons à l'herbe qui fleurit le matin
pour se faner et sécher la journée même.

De plus, nous redoutons ta colère,
et nous craignons que tu ne sois furieux
quand nous te présenterons nos erreurs,
quand ta lumière débusquera nos mauvais secrets.

Oui, il te serait facile de mettre fin à nos jours:
le temps d'un soupir et tout est fini !
Quatre-vingts, c'est la durée de notre vie;
Quatre-vingt-dix, si notre santé est bonne.

Nous nous agitons à travers peine et misère:
c'est vite passé et nous disparaissons.
Qui peut soupçonner la force de ta présence ?
Plus on t'accueille, plus on la reconnaît !

Apprends-nous à vivre à fond chaque jour
et nous découvrirons la sagesse de ton amour.

Ô Père, jusqu'à quand nous faut-il t'attendre ?
Redonne encore de l'amour à tes enfants.
Dès le matin, rassasie-nous de ta tendresse
et nous crierons de joie toute la journée.

Transforme en consolations nos épreuves,
tous ces moments marqués par la souffrance.  
Que ton action soit visible à tes enfants
et ta présence aux gens qui les suivent !

Que ta tendresse de Père nous enveloppe !
Donne de la consistance à notre vie,
oui, donne-lui de la consistance. 


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09 novembre 2013

J'ai une si haute idée...

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J’ai une si haute idée de moi-même que je ne m’aperçois pas, parfois, à quel point je suis avare. Pas avare d’argent, non : je donne quand j’en ai l’occasion. Je n’accumule pas. Je ne lésine pas. N’empêche : je suis avare.

Je suis avare de patience. Ah, la patience ! Comme j’en ai peu ! Je deviens de plus en plus intolérant(e).

Je suis avare de compassion : c’est fatiguant de se mettre à la place d’autrui. Dès que je comprends que quelqu’un souffre, deux mots de circonstance et je m’enfuis aussi vite que possible. Cette avarice, c’est surtout avec mes proches qu’elle se manifeste. Comme s’ils n’avaient pas besoin de mon aide. Comme s’ils n’avaient pas le droit de compter sur moi. Ou comme si le simple fait que je sois proche d’eux suffisait à les soulager. J’ai vraiment très peu à leur donner.

C’est pourquoi, Seigneur, j’ai besoin que tu me donnes davantage : rends-moi riche. Riche de générosité et d’attention. Riche de tout ce dont je manque. Je veux davantage : j’ai trop peu. Toi seul peux compenser ma déplorable pauvreté de cœur.

Rends-moi riche, je t’en prie, de tout ce qu’il faut pour aimer.

Lore Dardanello
(
Prières pour ceux qui n’ont pas le temps.) 


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08 novembre 2013

Y'a du travail !

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Il ne suffit pas de me reconnaître pécheur
ni de confesser mon péché :
il y a tout un travail à faire dans ma vie.

Reconnaître ce qui l’encombre,
faisant obstacle au Seigneur.
Voir s’il n’y aurait pas de ravin à combler,
un grand vide spirituel empêchant le Seigneur de me rejoindre ?

Réinstaller la prière au cœur de ma vie,
passerelle entre Dieu et moi.
N’y aurait-il pas aussi quelques « passages tortueux »
à redresser dans ma vie ?

Ne vivons pas prisonnier du passé :
comprenons bien tout ce que l’amour de Dieu
veut faire pour son peuple.
Mais il ne fera pas notre bonheur « malgré nous »:
Il ne le fera qu’avec nous !

Nous avons l’habitude de toujours remarquer ce qui ne va pas.
Apprenons à reconnaître le travail de la grâce autour de nous,
et à nous en émerveiller…

Qu’est-ce qui est vraiment important pour nous dans la vie ?
« Le plus important » a-t-il bien « la première place » ?
Est-ce que nous ne donnons pas plus de place qu’il n’en faut à des « bêtises » ?

Dieu, dans sa tendresse,
veut poursuivre son travail en nous,
aidons-le !

Père Paul Belboom, sdb 

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