17 novembre 2013

Celui qui est parti.

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Ne le cherchez pas en arrière, ni ici, ni là, ni dans les vestiges matériels qui vous sont naturellement chers.

Il n'est plus là, il ne vous attend plus là. C'est en avant qu'il faut le chercher, dans la construction de votre vie renouvelée...

Soyez lui fidèle là, et non point dans une sentimentalité rétrospective avec laquelle il faut avoir le courage de briser.

Sa véritable trace n'est pas dans certaines manifestations de son activité.  Leur disparition même si douloureuse qu'elle puisse vous paraître, doit vous libérer, non vous déprimer.

Non pas oublier, mais chercher en avant.  Malgré tout ce que vous pouvez sentir ou croire, reconnaître avec évidence que votre vie doit se poursuivre.  Je suis persuadé qu'elle commence.

Décidez-vous seulement à ne plus vivre dans le passé, ce qui ne veut pas dire que vous oubliez celui-ci, mais seulement que votre manière, la vraie, de lui être fidèle doit consister à construire en avant, c'est à dire à être digne de lui.

Ne vous isolez donc pas. Ne vous repliez donc pas au fond de vous-mêmes.  Mais voyez le plus possible vos amis.  Donnez-vous.  C'est ce don qui vous libérera et vous épanouira.  Je voudrais que vous trouviez nombre de gens et de choses auxquels noblement vous donner.

Teilhard de Chardin.


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16 novembre 2013

Pardonne-nous comme nous pardonnons.

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Père, rien n’est aussi difficile que d’offrir un vrai pardon,
surtout à ceux et à celles qui nous sont proches
et ont réellement fait souffrir.
Comme il est difficile ce pardon-là !

Tant de prétextes tourbillonnent dans notre tête :
« est-ce bien à moi de commencer ?
Est-ce bien la peine ?

Non, je ne peux pas maintenant, demain peut-être »

Il nous en coûte de pardonner.
Est-ce même  possible ?

Père, nous le savons,
la réconciliation et le pardon ne peuvent venir que de Toi.

Alors, accorde-nous la grâce du pardon,
la force de nous réconcilier avec ceux qui sont loin :
le conjoint qui est parti,
l’enfant qui a brisé les attaches.
Fais-nous aimer nos ennemis.
Ne permets pas que le soleil se couche
sur une rancune ou une colère en  nos cœurs.

Fais-nous la grâce du premier pas
et nous te ressemblerons.

Cardinal Danneels.

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15 novembre 2013

Un rêve

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« Plus jamais la guerre », priait le pape Jean-Paul II

Plus jamais la guerre…L’homme transfiguré par l’amour : un rêve.

Un monde sans haine, sans égoïsme, sans avidité. Un monde dans lequel personne ne connaisse un pouvoir qui corrompt : un rêve.

L’homme orienté vers la justice et le respect ; l’homme humble et reconnaissant ; l’homme instrument de Dieu : un rêve.

« Donne à notre temps des jours de paix », priait le pape Jean-Paul II.

Jours de paix, sans tourments, sans conflits, sans malentendus, sans revendications, sans désirs de vengeance : un rêve.

Seigneur, fais-moi rêver. Fais-moi croire à l’impossible et apprends-moi à semer cette foi merveilleuse autour de moi. Sans craindre d’être ridicule, sans craindre d’être utopique.

Plus jamais la guerre, Seigneur : que cela devienne réalité.

Lore Dardanello

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14 novembre 2013

Une construction progressive

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Quel plus beau cadeau peut nous faire « l’autre » que de renforcer notre unicité, notre originalité, en étant différent de nous ?


Il ne s’agit pas d’édulcorer les conflits, mais d’admettre que ces conflits doivent et peuvent être bénéfiques à tous.

La condition est que l’objectif ne soit pas la destruction de l’autre ou l’instauration d’une hiérarchie mais la construction progressive de chacun »

A. Jacquard
Eloge de la différence

Plus en suivant ce lien : Interview d'Albert Jacquard sur le "comportement humain"

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13 novembre 2013

Battons-nous

02.jpgJe vois bien, dit Dieu, que, pour vous, 
la vie n'est pas facile à vivre tous les jours. 
Je vois bien aussi 
que dans votre société de consommation, 
ce n'est pas facile de vieillir ! 
Mais, vous savez, ce n'est pas non plus facile 
d'être jeune aujourd'hui ! 
D'ailleurs, ce n'est pas la facilité qui est essentielle, 
l'essentiel, c'est d'aimer. 
Et vous savez bien 
que l'amour n'est jamais facile. 
 
Je vois bien vos ennuis de santé, 

vos soucis de famille, vos problèmes de fin de mois 
et vos inquiétudes concernant l'avenir... 
Rien de ce qui vous arrive ne me laisse indifférent !
Je vois bien toutes vos souffrances, 
mais, je vous en supplie, 
arrêtez de penser que c'est moi qui vous les envoie ! 

Mon cadeau à moi, c'est la vie ! 

Ce que j'aime, dit Dieu, c'est ce qui fait du bien, 
ce n'est pas ce qui fait du mal !
 
Je vois bien que beaucoup d'entre vous 

prennent sur eux avec beaucoup de courage 
pour m'offrir leurs souffrances 
en croyant me faire plaisir. 
Quand vous m'offrez votre souffrance, 
je la reçois, non pas comme un cadeau que vous me faites, mais comme le fond d'une détresse 
où vous m'appelez au secours. 

Vous savez, dit Dieu, moi non plus, 

je n'aime pas la souffrance, 
elle m'a trop fait souffrir en faisant souffrir mon Fils ! 

Je vous en prie, dit Dieu, 
n'allez pas imaginer que je puisse y trouver un plaisir ! 
S'il vous plaît, ne me laissez pas seulement 
le choix entre n'être qu'un Dieu cruel qui fait souffrir 
ou n'être qu'un Dieu impuissant 
qui est incapable d'empêcher la souffrance ! 
Je vous en supplie, 
ne transformez pas le Ciel en musée de la souffrance. 

Vos souffrances me font souffrir, 

justement parce qu'elles vous font souffrir. 
Avant même que votre souffrance 
vous ait déchiré le coeur, 
elle m'a déjà blessé dans ma tendresse de Père. 
Je suis malade de votre mal avant même
que vous le ressentiez ! 
 
Je n'aime pas plus les sacrifices de la souffrance 

que je n'aime les sacrifices des taureaux, 
des béliers et des agneaux gras 
qu'on m'offrait autrefois dans le Temple. 

La seule offrande que j'aime, dit Dieu, 
c'est celle du coeur. 
Le sacrifice qui me plaît, c'est la justice et la vérité. 
L'offrande que je guette, c'est celle de votre amour.
Ce n'est pas votre souffrance que j'aime, 
c'est votre tendresse. 
Si je vous ai envoyé mon Fils, 
ce n'est pas pour vous faire souffrir, 
mais pour vous guérir de la souffrance. 

Ne m'offrez plus votre souffrance, 

offrez-moi plutôt le courage et la dignité 
avec lesquels vous vous battez contre la souffrance 
et surtout n'attendez pas de souffrir 
pour commencer à vous battre contre la souffrance ! 

Jean DEBRUYNNE
Extrait de la revue ''Vermeil'', décembre 2000 & janvier 2001 

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