14 décembre 2007

Tout donner pour tout recevoir

Dieu n'a pas attaché le salut à la science, à l'intelligence, à la richesse, à une longue expérience, à des dons rares et que tous n'ont pas reçus, non.

Il l'a attaché à ce qui entre dans les mains de tous, d'absolument tous, des jeunes et des vieux, des humains de tout âge et de toute classe, de toute intelligence et de toute fortune.

Il l'a attaché à ce que tous peuvent lui donner, ce que chaque humain quel qu'il soit peut lui donner, moyennant un peu de bonne volonté : un peu de bonne volonté, c'est tout ce qu'il faut pour gagner ce ciel que Jésus attache à l'humilité, au fait de se faire petit, de prendre la dernière place, d'obéir, qu'il attache ailleurs à la pauvreté d'esprit, à la pureté de cœur, à l'amour de la justice, à l'esprit de paix.

Espérons, puisque par la miséricorde de Dieu le salut est si près de nous, entre nos mains, et qu'il nous suffit d'un peu de bonne volonté pour l'obtenir.

Vénérable Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara

Méditations sur l'Evangile, dans Oeuvres spirituelles, (1958), p. 184.


fotolia_2330366femme-enceinte[1]

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

13 décembre 2007

Un marché de Noël solidaire

 marie-joseph[1]


Le groupe URUNANA de Thieulain

vous invite au

marché de Noël 2007

à ATH

 Le dimanche 16 décembre
de 10 à 18 h
sur la Grand Place
 Artisanat du RwandaDécorations de Noël  Les sommes récoltées sont destinées au projet « Maison Muhazi ».  -                           Si vous désirez faire un don, vous pouvez le verser sur le
compte n° 779-5916371-84  (don inférieur à €30)
ou
compte n° 435-8034101-59 au nom de Comide avec mention indispensable
 « 
B557 Maison Muhazi Gatenga Rwanda»
(don égal ou supérieur à €30 avec attestation fiscale).
 

Merci et Bonnes Fêtes !

de la part de Thérèse Watripont - salésienne coopératrice :

Bonjour Franz,
Voici une invitation que je viens de recevoir...Merci de bien vouloir la relayer auprès des amis Salésiens Coopérateurs.
Le groupe Urunana est constitué des parents de mes anciens élèves et d'amis. Ils sont venus cette année au Rwanda, dans le cadre de ce projet.

sur le visage de Marie

 fe10b7fa692e8e12a159f5949440304c[1]


Ce qu'il faudrait peindre sur son visage, c'est un émerveillement anxieux, qui n'apparut qu'une fois sur une figure humaine. Car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l'a porté neuf mois, et lui donnera le sein et son lait deviendra le sang de Dieu.

 -
Et par moments, la tentation est si forte qu'elle oublie qu'il est Dieu. Elle le serre dans ses bras. Et elle dit : mon petit.   Mais à d'autres moments, elle demeure interdite et pense : Dieu est là (...).
 -
Toutes les mères sont ainsi arrêtées par moments, devant ce fragment rebelle de leur chair qu'est leur enfant. Et elles se sentent en exil devant cette vie neuve faite avec leur vie et qu'habitent des pensées étrangères.
 -
Mais aucun enfant n'a été plus cruellement et plus radicalement arraché à sa mère, car il est Dieu et il dépasse de tous côtés ce qu'elle peut imaginer.   
 -
Mais je pense qu'il y a d'autres moments, rapides et glissants, où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle, et qu'il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : ce Dieu est mon enfant, cette chair divine est ma chair. Il est fait de moi, il a mes yeux, et cette forme de sa bouche, c'est la forme de la mienne, il me essemble.   
 -
 Et aucune femme n'a eu de la sorte son Dieu pour elle seule, un Dieu tout petit qu'on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu'on peut toucher et qui rit. Et c'est dans un de ces moments-là que je peindrais Marie si j'étais peintre.
-
Jean-Paul Sartre  -  (écrit en 1940, dans un camp de prisonniers de guerre, en Allemagne)

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

12 décembre 2007

Tenez-vous prêts !

 normal_Image009[1]


Notre Seigneur a donné cet avertissement lorsqu'il était sur le point de quitter ce monde, du moins de le quitter visiblement. Il prévoyait les centaines d'années qui pourraient s'écouler avant son retour. Il connaissait son propre dessein, celui de son Père : laisser graduellement le monde à lui-même, en retirer graduellement les gages de sa présence miséricordieuse. Il prévoyait l'oubli où il tomberait parmi ses disciples eux-mêmes... l'état du monde et de l'Église tel que nous le voyons aujourd'hui, où son absence prolongée a fait croire qu'il ne reviendra jamais ...
 
      Aujourd'hui, il murmure miséricordieusement à nos oreilles de ne pas nous fier à ce que nous voyons, de ne pas partager l'incrédulité générale, de ne pas nous laisser entraîner par le monde, « mais de prendre garde, de veiller et de prier » (Lc 21,36), et d'attendre sa venue. Cet avertissement miséricordieux devrait nous être toujours présent à l'esprit, tant il est précis, solennel et pressant.
 
      Notre Seigneur avait prédit sa première venue ; et pourtant, il a surpris lorsqu'il est venu. Il viendra de façon bien plus soudaine encore la seconde fois, et il surprendra les hommes, maintenant que sans dire combien de temps s'écoulera avant son retour il a laissé notre vigilance à la garde de la foi et de l'amour... Nous devons en effet non seulement croire, mais veiller; non seulement aimer, mais veiller, non seulement obéir, mais veiller. Veiller pourquoi ? Pour ce grand événement qu'est la venue du Christ. Un devoir particulier semble nous être donné là, pas seulement croire, craindre, aimer et obéir, mais aussi veiller: veiller pour le Christ, veiller avec le Christ.
-

Cardinal John Henry Newman (1801-1890)

 

 

11 décembre 2007

le temps de l'éspérance

Il paraît que les chrétiens se sont endormis…
Ils auraient baissés les bras…
On les comprend !
Voici tellement longtemps qu’il est venu !
 
Ils ont égaré sa Parole… Elle ne les stimule plus.
Ils sont fatigués.
Ils restent entre eux et discutent toujours
De leurs identiques problèmes.
Ils ont peur de sortir. Ils n’osent plus.
Ils ont perdu l’audace d’entreprendre chaque matin,  encore une fois,
L’édification du monde humain en vue de quoi Dieu les a créés.
 
Ils ont égaré l’espérance.
“ Sommes-nous encore bons, se demandent-ils anxieusement,
Pour l’annonce de l’extraordinaire nouvelle qui renverse les sombres structures anciennes
Et trace les plans d’un monde renouvelé dans la fraternité ? ”
 
Ils ont égaré la joie.
On les comprend !
Les causes sont tellement nombreuses de leur  abattement :
D’abord les habitudes de vivre et de croire, puis le manque d’enthousiasme
Provenant de l’inévitable usure quotidienne, puis les échecs à chaque tournant,
Puis l’ardeur d’aimer qui s’éteint, et, par dessus tout, les événements du monde
Et leurs cortèges d’horreurs, de paix ratées, d’économie en faillites,
De pauvreté en hausse et de misère qui s’installe.
 
Il est temps qu’ils entrent en Avent !
Il est temps qu’ils se mettent à Noël
Afin de ne pas oublier la présence de Celui qui,
Quelque part dans un endroit d’abandon, est venu parmi eux afin de partager,
Sans la moindre retenue, leur humaine condition, leur existence quotidienne, leur mort,
Leurs angoisses, leurs rêves, leur amour  et ce désir d’infini en eux…
 
L’Avent, Noël, l’Epiphanie…
C’est le temps où Dieu vient lui-même réveiller l’espérance de ses enfants
En leur donnant son Fils pour frère.
 
C’est le temps où les chrétiens,
Ranimés par la présence du Christ né chez eux,
Retrouvent la persévérance de vivre en hommes et en femmes dignes de ce nom…
L’obstination de transformer la terre en humanité digne de ce nom.
 -
Chemins d’Avent, Ed. Signe, 1997, p.1-2

esperance-04[1]