03 août 2009

COMME TON PERE T'A ENVOYE

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Comme ton Père t'a envoyé,
toi aussi tu nous envoies.

Tu n'as pas hésité,
tu as accepté avec courage
ta vocation de sauveur.

Trop souvent, nous choisissons notre confort
et nous nous rendons sourds à ton appel.

Trop souvent, nous pensons que nous ne sommes pas capables de répondre à cet appel,
montrant ainsi bien peu de confiance en ton  choix.

« Faire confiance », « Oser » sont peut-être les mots clés d'une réponse à ton appel.

L'oisillon hésite à se jeter hors du nid pour son premier envol et pourtant, quelle ivresse de liberté une fois qu'il a osé.

Il en est de même pour nous.

Nous sommes capables de beaucoup plus que nous ne l'imaginons.

Contentons-nous de dire « oui » et puis faisons confiance à l'Esprit du Seigneur.

Il saura nous guider et nous inspirer les mots, les gestes, les phrases qui pourront témoigner de la joie de vivre avec le Seigneur.

CoopBelSud - Farnières 2007

 

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02 août 2009

ballotin du dimanche 2 août

 

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"Ô doux Jésus, tirez-moi toujours plus avant dans votre coeur, afin que votre amour m'engloutisse et que je sois tout abîmée en sa douceur"  (TAD VII, 1)

 

"... regardez seulement Notre seigneur; car si vous regardez la tentation, principalement quand elle est forte, elle pourrait ébranler votre courage." (IVD 4, VII)

 

" Soyons ce que Dieu veut, pourvu que nous soyons siens, et ne soyons pas ce que nous voulons contre son intention; car, quand nous serions les plus excellentes créatures du ciel, de quoi nous servirait cela, si nous ne sommes pas au gré de la volonté de Dieu."  (Lettre à la Présidente Brulart - 1605)

 

"Il est bien bon de se défier de sois-même, mais de quoi nous servirait-il de le faire, sinon pour jeter toute notre confiance en Dieu et nous attendre à sa miséricorde ? "  (Entretien de la confiance et abandonnement)

 

"Regardez notre prochain de bon coeur et de bon oeil"


01 août 2009

Ma vocation, c'est d'aimer

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Mon Dieu,

ma vocation n'est pas le mariage
ni la vie consacrée,
ma vocation, c'est d'aimer...
 
Tu ne m'appelles pas à prêcher
ni à évangéliser,
tu m'appelles à aimer...
 
Tu ne me commandes pas de comprendre
ni de faire comprendre,
tu me commandes d'aimer...
 
Au jour où je paraîtrai devant Toi,
Tu ne regarderas pas
le mal que j'ai fait
ou que je n'ai pas fait;
 
tu regarderas ma charité.
 
Toute vocation, tout appel,
tout commandement,
est ordonné à l'amour.
 
Notre seule vocation est la sainteté,
et la sainteté : c'est la charité !

E. Vilain

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31 juillet 2009

La prière salésienne: une célébration contemplative du présent (2)

D'où naît la prière salésienne

 

Notre prière est donc tout ensemble contemplation du quotidien et célébration du quotidien et se relie à cette «sacramentalité diffuse» dans le quotidien, dont nous avons parlé précédemment.
 
Le sens profond de la prière pour Don Bosco naît de son «anxiété pastorale» qui le pousse à «invoquer» et à «remercier»: et il fait de la prière un instrument éducatif de premier plan. Qu'il suffise de penser à la sainteté de Dominique Savio et à sa prière qui a atteint des sommets contemplatifs au sens strict.
 
Ce que fait observer Don Rinaldi est éclairant «Don Bosco a allié avec la plus grande perfection son activité extérieure, indéfectible, absorbante, très vaste à une vie intérieure qui prend sa source dans le sentiment de la présence de Dieu et qui devient actuelle, persistante et vive au point de devenir une union à Dieu parfaite. De cette façon, il a réalisé en lui-même l'état le plus parfait qui est la contemplation agissante, l'extase de l'action, dans laquelle il s'est consumé jusqu'à la fin, avec une sérénité extatique, pour le salut des âmes.»
 
Ici s'insèrent les caractéristiques de la prière salésienne: le salésien ne se sent pas «arraché» à la prière quand il doit passer à l'action, parce que même dans l'action il fait l'expérience de Dieu; sa prière est d'abord profondément personnelle pour être avec fécondité communautaire; c'est une prière imprégnée et pénétrée de quotidienneté et, pour cela, «populaire»; elle fait alors une grande part à la prière de «demande» comme expression de cette anxiété éducative de croître et de construire le Royaume ; elle est une prière simple, sobre, pauvre, joyeuse, sans éclats ni apparence : ainsi de fait prient les pauvres, les simples, le peuple. C'est une prière faite d'humilité, d'abandon à la présence et aux dons de l'Esprit. Elle est équilibrée dans le ton et dans la durée, elle est ouverte au corporel.
 
Plus qu'à faire prier les jeunes, le salésien tend à prier avec les jeunes et à donner du large à l'initiation juvénile, en éduquant les jeunes à gérer leur prière.
 
A la base de cette prière, il y a certaines valeurs humaines à recueillir et à approfondir et dont il faut faire faire l'expérience aux jeunes : le sens du mystère, le sens de la gratuité, la capacité d'étonnement devant les «merveilles» de Dieu ; le sens du silence et de la contemplation, le sens de la participation et du partage.
 
Dans ce cadre, la prière salésienne ne se refuse pas à se laisser provoquer par les autres spiritualités et les autres modèles de prière : l'important est que la synthèse qui en dérive soit organique et non une juxtaposition simpliste d'expériences diverses, sans une âme qui les assume et les englobe dans une réalité unitaire

 

30 juillet 2009

La prière salésienne: une célébration contemplative du présent (1)

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Nous assistons en notre temps, à un entremêlement ou à une succession de divers modèles de prière : un modèle traditionnel, dans lequel les «pratiques de piété» sont peut-être trop soulignées au détriment de la «piété» en soi; un modèle des mouvements de type charismatique qui tend à une raréfaction et à une transcendance anhistorique de la louange, de la glorification, de la jubilation dans l'Esprit; un modèle idéologico-politique fortement aimanté par les événements historico-politiques et dont le risque est de s'évanouir dans «l'engagement pour la révolution»: prier c'est «lire le journal» ou faire un collectif politique.
 
Une prière pétrie de quotidien
 
Le modèle salésien est différent : c'est la «prière dans le quotidien». Et il s'insère de fait dans cette «spiritualité du quotidien» comme lieu d'expérience de Dieu que nous avons mise comme premier point de la spiritualité juvénile salésienne.
 
«Je m'imagine comment la pensée de Don Bosco priant devait être pleine de Dieu, mais pour cela aussi pleine de ses enfants, des personnes, des problèmes qu'il avait. Et il faut aussi affirmer la contrepartie : c'est-à-dire que le travail, les dialogues, les discussions, les jeux, la promenade, la classe, sa présence parmi les jeunes, l'écriture, l'engagement en tant d'entreprises, la fatigue de Don Bosco étaient comme une extase de sa contemplation, de son amour. L'extase de l'action, comme dirait Don Rinaldi, reprenant la pensée de saint François de Sales,» (Don Vigano)
 
Don Bosco est-il un saint qui a peu prié ? C'est un saint qui dit plus «travaillons» que «prions». Pourtant, Don Bosco priait tout le temps et il est en même temps le prophète d'une prière non sophistiquée, ni élitaire ni idéologique, mais d'une prière à la portée de tous.  Don Ceria affirmait : «La différence spécifique de la piété salésienne consiste à faire du travail une prière.»  «Nous ne prions pas pour sanctifier le travail, comme si la sainteté était seulement dans la prière et non dans le travail apostolique; nous prions et nous travaillons, nous sommes plongés dans l'action et nous contemplons Dieu parce que, de l'intérieur, nous meut une même charité pastorale qui est l'âme de la prière et de l'action apostolique. Voilà le centre de notre vie intérieure, le lieu théologique où nous devons nous exercer, le matériel stratégique sur lequel il nous faut faire nos évaluations, nos examens, les recherches, les projets, les corrections, les propositions.» (Don Vigano)
 

à suivre ... (demain)