08 septembre 2009

Don Bosco au quotidien - L'humanisme

a013

Les pieds sur la terre ... La tête dans le ciel
 
Ce n'est pas une découverte récente...mais voilà un aspect de la sainteté de Don Bosco qui est particulièrement apprécié ou remis en valeur. Il constitue un trait tout à fait caractéristique de la spiritualité salésienne de ce saint : les FIANCAILLES de l'ACTION et de la CONTEMPLATION.  
 
Don Bosco fascine les jeunes par son sens de l'avenir, ses projets, son dynamisme communicatif... Et puis sa bonté virile et réaliste, son cœur toujours ouvert, son respect du petit et du sans-voix, sa manière d'éduquer, sa volonté de partager dans tous les domaines, rayonnent de cette figure et de ces yeux et de ce sourire au point de subjuguer et de créer tout de suite la sympathie.  
 
Je pense maintenant qu'il y a plus.  
 
En fait, au contact de cet homme prodigieux, les jeunes ont l'intuition que toute cette façade brillante, cette activité sociale et pédagogique débordante, ces dons et talents multiples... cachent quelque chose, mieux, QUELQU'UN !
 
Ils sentent que Don Bosco a réussi à être, dans sa vie offerte aux jeunes, l'image humaine contemporaine de la tendresse de Dieu pour ce monde fragile de la jeunesse. " Comme le Père vous a aimés, moi aussi je vous ai aimés "... Comme Jésus vous a aimés, moi, Jean Bosco, j'ai essayé de vous aimer...au point que ses garçons ont pu affirmer : " Don Bosco ressemble à Notre Seigneur ".  
 
Les jeunes ont le sentiment, en face de Don Bosco, que Dieu n'est pas loin... Comme le disait une fille, dans un carrefour de notre Rencontre Régionale de Lyon le 20 mars 1982 : " Chez Don Bosco, dans les fêtes, j'ai appris à vivre la joie de l'Eucharistie : la joie de découvrir Quelqu'un. " Dans sa synthèse écrite, un groupe écrivait : " Don Bosco, c'est la route qui nous conduit à Jésus-Christ. " Et n'est-il pas symptomatique de constater qu'un autre carrefour donnait comme l'un des traits principaux de la figure de Don Bosco " sa foi rayonnante "?...
 
De manière plus ou moins explicite ou implicite, les jeunes sentent, reconnaissent et affirment que Jean Bosco c'est autre chose qu'un clown de génie, autre chose qu'un fin psychologue, autre chose que le roi de la débrouille ou que le rusé diplomate, le musicien ou le prestidigitateur doué, autre chose qu'un financier de talent ou un self-made-man prodigieux, autre chose qu'un sportif acrobate ou tout ce que vous voulez... mais véritablement " HOMME DE DIEU " au sens profond de l'expression. 
 
 Et c'est vrai! Ils rejoignent en cela ce que les jeunes qui vivaient près de Don Bosco, qui le voyaient et l'entendaient, pensaient de lui.
 
Un grand adolescent de la première maison de Don Bosco du Valdocco, écrivit plus tard : " A nous, qui n'étions plus des enfants, il ne se présentait d'autre explication raisonnable et plausible - devant tous ce que Don Bosco faisait et était - que celle de dons extraordinaires accordés à Don Bosco par le Seigneur "  
Comment Don Bosco a-t-il pu allier si royalement, presque en se jouant apparemment, ces deux dimensions : le vertical et l'horizontal, la contemplation et l'action, l'engagement et l'union à Dieu, " l'extension dans le temporel et la concentration dans le spirituel " (P. VARILLON) alors que cela nous semble si ardu et si contradictoire?   M. MOUILLARD   (extrait de " La spiritualité salésienne de Saint Jean Bosco " 1984)
 
-
 
Etre humaniste, pour moi, c'est ...
 
Regarder et accepter l'autre dans sa différence,
avancer ensemble, agir ,
 rencontrer l'autre, échanger, communiquer,
agir pour le bien commun,
mener sa tâche de son mieux,
réfléchir à son action,
oser l'Amour...,
être témoin de l'évangile aujourd'hui

 

Salésiennement vôtre, Jean Thibaut 

07 septembre 2009

Don Bosco au quotidien : la patience

a010


On imagine toujours les saints selon un schéma identique, une attitude sainte, les mains jointes, la tête bouclée déjà auréolée, sage, obéissant, miséricordieux pour les copains.
 
Douce illusion ! Je crois que Jean Bosco a été le champion du "tout, tout de suite", cher à nos jeunes aujourd'hui.
 
Il voulait des oiseaux à lui. Quoi de plus simple que de les dénicher malgré les conseils de Maman Marguerite.
 
Celle-ci, fille de la terre, avait un sens éducatif inné et savait profiter de toutes les occasions pour instruire et éduquer ses fils et en particulier son "préféré", Jean bien qu'elle les aimait tous les trois.
 
Le vilain dénicheur fut pris à son piège en restant coincé dans sa chute, suspendu à son arbre.
 
Les oiseaux, il les aimait mais le désir de possession était plus fort et puis il pouvait s'en servir pour d'autres fins: les faire chanter, Dieu qui les avait munis d'un tel don d'égayer la nature par leurs chants, et aussi satisfaire sa nature éducative en les faisant répéter, sous les regards ébahis des copains, ce qu'il leur apprenait.
 
Maman Marguerite, la leçon donnée savait positiver les moindres "défauts" et lui suggérer de choisir de bons copains.
 
C'est ainsi qu'il fit la connaissance de Louis COMMOLO.
 
Au collège, Jean le bagarreur était subjugué par les propos de son copain et les deux amis inséparables trouvèrent ensemble comment s'améliorer dans la sainteté.
 
Louis hélas, mourut et avait promis à Jean de venir lui dire s'il était bien sauvé, ce qu'il fit, à la grande frayeur de tout un dortoir effrayé par ce qu'il entendait, ce qui confirma le chemin pris par Jean.
-
 
Etre patient, pour moi, c'est ...
 
Savoir s'oublier pour laisser place à l'autre
Attendre le moment idéal
Savoir respecter le rythme de chacun
Regarder, observer, pour tendre vers son objectif
Accepter que chacun réagisse autrement
Accepter un moment en prévision d'un meilleur
Passer au travers,...

 

Salésiennement vôtre, Jean Thibaut

06 septembre 2009

ballotin du dimanche 6 septembre

PICT0293

"La main de Dieu est amiable au maniement de notre coeur, elle a de la dextérité pour nous communiquer sa force sans nous ôter notre liberté..." (TAD II, 12)

"... car aussi ne faut-il pas seulement avoir la parole douce à l'endroit du prochain, mais encore toute la poitrine, c'est-à-dire tout l'intérieur de notre âme." (IVD 3, VIII)

"... ne permettez jamais à votre âme qu'elle s'attriste ni vive en amertume d'esprit, ou en scrupule, puisque celui qui l'a aimée et qui est mort pour la faire vivre, est si bon, si doux, si aimable." (Lettre à une Dame 1617  n°1360)

"... ne demandez rien et ne refusez rien ... laissez-lui faire car Dieu est une bonne mère qui sait mieux ce qu'il vous faut que vous-même." (Entretien sur les fondations)

"Pourquoi nous aimons-nous nous-même de charité ?  C'est parce que nous sommes l'image et ressemblance de Dieu." (PAR)

05 septembre 2009

"c là rang trait" (c'est la rentrée !)

Avec la découverte de notre nouvelle présentation de nos diaporamas au départ de notre site, nous vous invitons à tourner les pages de ce journal spécial "rentrée" que nous envoie Frédérique Borne... 

Le chargement peut-être plus ou moins long selon le débit de votre connexion.  Merci pour votre patience.
Cliquez sur la flèche pour démarrer la présentation.

info "technique" :
pour visionner cette présentation en "plein écran" cliquez sur l'icône à droite de la barre de commande "iSpring".
A+

 

 

 

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

04 septembre 2009

Mettre son coeur ... en balade

Sans titre 1

On peut vivre sans richesse,
Presque sans le sou.
Des seigneurs et des princesses,
Y-en-a plus beaucoup.
Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas.
Non, non, non, non : on ne le pourrait pas.
 
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien.
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien.
Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question.
Non, non, non, non : il n'en est pas question.
 
Quelle douce faiblesse,
Quel joli sentiment,
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant.
Vraiment, vraiment, vraiment.
 
Le travail est nécessaire,
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire,
Eh bien... on s'y fait.
Mais vivre sans tendresse, le temps vous paraît long,
Long, long, long, long : le temps vous parait long.
 
Dans le feu de la jeunesse,
Naissent les plaisirs,
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir.
Oui mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien.
Non, non, non, non : l'amour ne serait rien.
 
Quand la vie impitoyable,
Vous tombe dessus.
On est plus qu'un pauvre diable,
Broyé et déçu.
Alors sans la tendresse, d'un coeur qui nous soutient,
Non, non, non, non : on n'irait pas plus loin.
 
Un enfant vous embrasse,
Parce qu'on le rend heureux.
Tous nos chagrins s'effacent,
On a les larmes aux yeux.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
 
Dans votre immense sagesse,
Immense ferveur,
Faites donc pleuvoir sans cesse,
Au fond de nos cœurs,
Des torrents de tendresse pour que règne l'amour...
Règne l'amour... jusqu'à la fin des jours.

une chanson de BOURVIL

et n'hésitez pas à la fredonner !

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |