15 octobre 2009
Deux hommes qui se parlent ...
Seigneur, apprends-moi à écouter et à parler.D'abord écouter.Pas m'écouter, moi,dans tout ce que dit l'autremais l'écouter, lui.Il est bavard, je le suis;il est compliqué, je le suis;il est plein de lui-même, je le suis !Il n'est pas très franc, le suis-je tout à fait?Il a tous les défauts du monde, et moi aussi !Nous sommes bien partispour un dialogue de sourdsou vers un échange aigre. O Seigneur,donne-moi une oreille qui écoute,un cœur qui écoute.Je me dirai: il est intéressant, on est bien avec lui.Alors, je pourrai lui parler. Il m'écoutera, il me parlera,nous serons heureux.Tout ce que l'on raconte sur l'incommunicabiliténous fera rire. Et toi, Seigneur,tu regarderas deux hommes qui se parlent.
ANDRE SEVE
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14 octobre 2009
Désolé...
mais notre site (www.coopdonbosco.be) n'est plus accessible pour l'instant, suite à un problème lié au renouvellement de notre nom de domaine.
Nous espérons que ce problème sera vite résolu.
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Mon secret ...
Mère Térésa nous parle de la prière.
Aime prier. Ressens souvent le besoin de prier tout au long de la journée. La prière dilate le cœur jusqu'à ce que celui-ci puisse recevoir le don de Dieu qui est lui-même...
Demande, cherche... et ton cœur grandira au point de Le recevoir, de Le garder comme ton bien...
Nous désirons tellement bien prier et puis nous échouons. Alors nous nous décourageons et renonçons...
Si tu veux prier mieux, tu dois prier plus. Dieu accepte l'échec mais Il ne veut pas du découragement. Toujours plus, Il nous veut tels des enfants : toujours plus humbles, plus remplis de gratitude dans l'oraison...
Ne prions pas longuement, que nos prières ne s'étirent pas sans fin mais qu'elles soient brèves, pleines d'amour. Prions pour ceux qui ne prient pas. Souvenons-nous que celui qui veut pouvoir aimer doit pouvoir prier.
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13 octobre 2009
être une oasis de douceur
Un jour, comme je prenais note dans mon carnet, Florent me demande si je rédige un rapport.
Après avoir échangé un bon moment ensemble, il dit : « ça fait du bien de savoir que vous allez partout comme ça ; ça soulage d'être écouté, parce que dans les foyers, on ne trouve pas toujours à qui parler. C'est un beau ministère que vous faites-là, je ne dis pas cela pour vous flatter. Descendre parmi les malheureux c'est beau ».
Luc, évoquant notre départ, soupire : « Ca va être triste quand vous allez partir, je n'aurai plus personne à qui parler. »
Je lui fais remarquer qu'il discute tout de même bien avec d'autres ; il répond alors : »Pas beaucoup, et puis, c'est pas la même chose, je ne sais pas expliquer ; entre nous on ne dit que des conneries, on écoute parce qu'il faut bien ».
Le pauvre a de si rares rencontres de qualité que lorsqu'il en vit une, elle prend beaucoup d'importance.
J'écrivais à cette époque : « Je désire remplir le rôle des monastères en vivant au cœur des endroits maudits et méprisés de l'humanité, dans les lieux douloureux où l'homme est brisé, désespéré, pour tenter d'être de toutes mes forces une oasis de douceur, d'écoute, de silence, de présence gratuite. » L'homme en a besoin autant que de projets.
Tiré de « Quand l'exclu devient l'élu » M. et C. COLLARD-GAMBIEZ.
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12 octobre 2009
Riches de nos différences.
Seigneur, tu nous invites à construire la cité des hommes avec tous. Construire la cité avec ceux qui nous critiquent et nous combattent, Avec ceux que nous ne comprenons pas, Avec ceux qui n'y comprennent rien et crient... Avec ceux qui dorment dans l'indifférence... Avec ceux qui ne disent mot, battus, humiliés, oubliés...
Seigneur tu nous invites à construire la cité avec tous, Sans craindre la lutte, sans fuir les responsabilités, Sans avoir peur de « se salir les mains », Sans sauvegarde, sans remparts de protection...
Seigneur, tu nous invites à ouvrir des chemins, à peiner dans l'incertitude et parfois dans l'angoisse, à vivre l'aventure de notre condition humaine.
Seigneur, tu nous invites sans cesse à Te découvrir en nos frères. Au-delà du découragement, Au-delà de nos jugements tout faits, Au-delà de nos peurs... Tu nous invites à bâtir ton Royaume dans nos villages et nos villes, pierres de fraternité. Maçons de l'Invisible, nous ne sommes pas les seuls. Autour de nous, d'autres sont à l'œuvre En Ton Nom ou sans te nommer, Eux aussi bâtisseurs du Royaume.
Seigneur, tu nous invites à nous mettre debout, riches de nos différences, de nos visions du monde, porteurs de Ton Espérance, Illuminés de Ton Esprit, Peuple en marche vers la Terre Promise.
Revue Appel. - Texte anonyme.
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