22 juillet 2009

Il était une foi ...

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Il est une foi : Abba, Jesuah, Rouah 

 

Abba est le Père. Il garde un visage jeune comme au matin de la Création quand il porte le monde à bout de bras. C'est encore à bras étendu qu'il libère les esclaves qui fabriquent des briques en Egypte. Il est beau. Il est bon et il aime comme un père et une mère.  Abba, papa, notre Père.

  

Le Père a un fils : Jesuah, Josué, Jésus. Son visage est tel celui du père. Il donne la jeunesse à celui qui lui donne la sagesse. Il joue en jonglant la nuit avec les étoiles, le jour avec le sable sur lequel il écrit. A douze ans il sait poser les questions et trouver des réponses. Homme, il demande à boire au bord d'un puits à une femme et lui donne de s'abreuver à une source qui ne s'épuise pas. Il défend les droits des petits, des pauvres, des paumés. Il partage le pain et offre sa vie. Mort, Abba le réveille, le relève, le ressuscite, Fils de Dieu vivant d'un souffle saint.

  

Quel est ce souffle qui murmure dans le buisson du jardin ? C'est Rouah, la brise, légère comme voile au vent. Elle est la main agile du Père avec la main du Fils pour créer. Elle chante la comptine du bonheur, elle crie aussi la clameur du malheur. Elle brûle les lèvres des prophètes, elle creuse l'oreille des sages. Elle fait le lien entre le Père et le Fils qui s'aiment, elle donne langue à tous les enfants de Dieu qui sont des frères et des sœurs. Elle les invite tous à la danse, couleurs et costumes, musiques et rythmes à l'unisson.

  

Ils s'appellent : Abba, Jesuah, Rouah, le Père, le Fils et l'Esprit.

 Amen. Oui, c'est vrai.                        

  

Patrick Jacquemont

 Extrait de la revue "Signes"

 

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20 juillet 2009

Tu veux devenir missionnaire ?

 

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C'est possible.
Commence par rentrer chez toi.  Par rentrer en toi.
Tu portes des terres immenses à évangéliser.
Tu te dis croyant ? Es-tu crédible ?
Chacun de tes actes, chacune de tes pensées, tes désirs, tes paroles sont-ils ceux du Christ ?
Tout t'échappe !
Pour te donner, il faut d'abord t'appartenir.
Il faut évangéliser ton âme et tu évangéliseras le monde.
Deviens ce que tu veux donner : paix, joie, amour, attention aux autres.
Vis ce que tu crois et tu le transmettras.
Pour porter la lumière, il faut devenir feu.                                                                       

 

 

 Pierre Dumoulin, prêtre

 

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19 juillet 2009

ballotin du dimanche 19 juillet



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« Tout ce que Dieu a fait est destiné au salut de l’homme et des Anges » (TAD II, 4)

« Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite » (IVD 1, III)

« Ne semez point vos désirs sur le jardin d’autrui, cultivez seulement bien le vôtre » (Lettre à la Présidente Brulart - 1607)

« …il ne nous servirait guère de nous renoncer et délaisser nous-mêmes, si ce n’était pour nous unir parfaitement à la divine majesté. » (Entretien de la confiance et abandonnement)

« Il faut avoir soins de faire nos actions fort parfaitement. » (PAR)

18 juillet 2009

Seigneur, donne-nous ...





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Seigneur, donne-nous un peu de soleil,
Un peu de travail et un peu de joie ;
Donne-nous, dans notre labeur et nos peines,
Notre pain quotidien et un peu de beurre ;
Donne-nous la santé et un juste salaire
Et même un peu plus, pour la part du pauvre.
Donne-nous du bon sens, car beaucoup en ont besoin,
Et un coeur qui compatisse à la souffrance.
Donne-nous aussi un brin de chanson sur les lèvres,
 Une poésie ou un roman pour nous distraire.
Apprends-nous à comprendre la souffrance
Sans y voir une malédiction.
Donne-nous, Seigneur,
L'occasion de montrer notre bonne volonté,
De faire notre possible,
Pour nous-mêmes et pour les autres
 Afin que tous les hommes apprennent à se conduire en frères.

 

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17 juillet 2009

C'est la saison du jamais vu...

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Aujourd'hui, Seigneur,
J'aimerais te dire : merci.
Merci pour la tendresse que tu me témoignes.
Ton amour n'est ni lointain, ni possessif.
Tu n'es pas un Dieu jaloux,
Et jamais tu ne t'imposes à moi.
Tu es là, comme quelqu'un qui attend, qui guette.
Et moi, naïf comme je suis,
J'imagine encore que c'est moi qui ai l'initiative,
Que c'est moi qui te choisis.
Or, c'est toi, mon Dieu, qui patiemment,
Me donnes le temps de répondre à ton appel.
Merci, pour tant de délicate gratuité.
Avec toi, on ne compte pas, on ne calcule pas.
Avec toi, c'est la saison du jamais vu, du jamais entendu.

 

 

Robert Riber

 

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