03 mai 2011

Marie

Sans titre 1.jpg

 

Une femme, proche de nous, semblable à nous.
MARIE !

Une femme mariée qui a vécu et partagé la tendresse d’un homme au sein d’un foyer.
MARIE !

Une croyante qui a connu, comme nous, la difficulté de croire, mais qui, le moment venu, a dit oui à Dieu, sans hésiter.
MARIE !

Une mère qui, comme toutes les mères, a connu l’inquiétude lorsque le petit a pris froid ou que l’adolescent n’est pas rentré à l’heure prévue.
MARIE !

Une mère qui a accepté de n’être ni seule ni première dans le cœur de son fils.
MARIE !

Une femme courageuse qui a accompagné ce fils outragé et meurtri jusqu’au pied de la croix.
MARIE !

Familière de l’Esprit depuis sa conception et qui attend, avec les apôtres en prière, la manifestation prodigieuse de cet esprit le jour de la Pentecôte.
MARIE !

Sans cesse évoquée par des millions de chrétiens parce que chacun sait qu’elle est la meilleure avocate des humbles et des humiliés.
MARIE !

Qui, avec son corps, vit déjà pleinement dans le monde de Dieu cette gloire promise par Dieu à tous les hommes.

« Fêtes et Saisons »

 

A voir et à prier ...  MARIE EN MAI

 

Voir la vidéo du jour

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 mai 2011

TRAVAIL DE PAQUES.

Sans titre 6.jpg

           

Le Christ est ressuscité !

La victoire sur la mort,
La résurrection,
N’est pas destinée à plus tard.

Elle se réalise, dès aujourd’hui,
A travers le travail incessant
Que vous menez
Afin de permettre à la vie     
De s’étendre dans les personnes
Et dans le monde.

Comment permettrons-nous
A la vie, libérée par le Christ,
De s’étendre ?
De lever comme une moisson ?

Mais en détruisant les entraves
Qui l’empêchent de s’épanouir !

Les entraves à la vie
Sont parfaitement connues de nous tous.
Elles se nomment
Haine, fanatisme, violence, refus de l’autre,
Malveillance, adoration de l’argent
Ou de tout autre idole, crispation sur soi…

Pâques est un travail.
Rude.
Un passage étroit
Qu’il n’est possible de franchir
Qu’en se blessant.

Le Christ l’a commencé.
Le continuerons-nous ?

(Chemins de Pâques 2006).    

 

Voir la vidéo du jour 

01 mai 2011

Aimer la main ouverte...

Notre lettre d'information d'Avril 2011 est parue...

 

 

         Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l'aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon libéré sortit du cocon et battit des ailes, mais ne put s'envoler. Ce qu'ignorait cette personne compatissante, c'est que c'est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l'envol. Sa vie raccourcie, il la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement...

 

LIRE LA SUITE et découvrir nos différentes rubriques

A ne pas manquer : l'album photos de notre dernier W-E COOP Farnières 2011

Une espérance sans defi du tragique.

En union de prières avec l'Eglise toute entière qui célèbre ce dimanche,
la Béatification de Jean-Paul II



Sans titre 5.jpg

En ce temps pascal, je perçois mieux la cohérence profonde entre la célébration eucharistique et les récits d’apparition du Ressuscité, que la liturgie m’invite à méditer.


Ces récits, contre toutes les attentes de l’inconscient qui aspire toujours à retrouver l’intégrité perdue, présentent avec insistance le corps de Jésus Ressuscité, non pas reconstitué dans sa beauté originelle, mais marqué par les plaies de la Passion.

L’apôtre Thomas, par exemple, est invité à regarder et à toucher les blessures « de son Seigneur et de son Dieu » (Jn 20, 27-28).

Certes, par de telles notations, l’intention des évangélistes est probablement de mettre l’accent sur le fait que le Ressuscité est bien cet homme, Jésus de Nazareth, qui a été crucifié sous Ponce- Pilate. Mais il me semble légitime de lire aussi dans de tels récits un enseignement original quant à la façon dont doit se déployer ma façon d’espérer en Christ.

En effet, ces récits manient une subtile dialectique de tragique et d’espérance.

De tragique : lorsque les disciples pourraient être tout à la joie de voir Jésus de nouveau vivant devant eux, voici que le Ressuscité attire leur attention sur ses plaies, c’est-à-dire sur l’injuste violence dont il a été victime.

D’espérance : lorsque les disciples pourraient, à la vue des terribles traces de la passion, s’enfoncer dans une culpabilité morbide, voici que l’apparition du Seigneur triomphant du pouvoir de la mort leur fait comprendre que la fin de l’existence terrestre n’est pas le néant, mais la Vie dans la communion avec Dieu et tous les saints.

Or, je retrouve une dialectique identique au cœur de l’eucharistie. Celle-ci est célébration de la Résurrection et donc d’un avenir radicalement nouveau, provenant de Dieu. Mais, en même temps, elle manifeste la présence réelle du Ressuscité sous deux espèces., le pain- corps d’un côté, le vin- sang de l’autre, qui soulignent à l’extrême la violence faite à Jésus par la passion et la crucifixion.

Etre témoin de la résurrection, célébrer l’eucharistie, c’est donc être conduit à assumer une joyeuse tension. Quand, habité par le bonheur de vivre, je risque de bâtir mon histoire dans une espérance « folle » qui me ferait oublier le malheur des hommes ; le Christ sollicite ma responsabilité : « Rappelle- toi mon corps torturé à cause du péché du monde, et que ta foi en moi ne te détourne pas du combat de l’amour et du pardon en faveur de tes frères. »

Quant à l’inverse, fasciné par l’excès du mal dans le monde, je me laisse aller au désespoir, le Christ réveille ma foi : « Rappelle- toi le matin de Pâques, et fie- toi en ma promesse d’une terre nouvelle et de cieux nouveaux.

Je crois qu’il s’agit bien là d’une « joyeuse tension ».

Cela me rappelle à bon escient que la joie évangélique n’est pas systématiquement du côté de la détente
psychique.

Xavier THEVENOT sdb
(Extrait de « Avance en eau profonde ! »)

 

Voir la vidéo du jour

30 avril 2011

Victoire !

Sans titre 4.jpg

 

 

Il faisait sombre encore Seigneur quand Marie est partie avec ses herbes et ses parfums pour embaumer le corps de l’homme qu’elle avait aimé.

La pierre qui écrasait son cœur pesait plus lourd sans doute que celle qui fermait le sépulcre.

La mort venait de faire son œuvre ; les choses les plus belles prennent un jour une fin.

De loin elle aperçoit, à la lumière de l’aube, que la pierre est roulée. La tombe est grande ouverte. On a enlevé le corps, pense-t-elle et je n’aurai même plus de lieu pour y pleurer.

Mais voilà que se lève le jour et des voix lui murmurent :

« Ne cherche pas au pays des morts Celui qui est vivant ».

Elle abandonne les aromates, les vases, les linges, tout ce qui évoque le deuil.

L’amour, elle l’a compris enfin, est plus fort que la mort.

Dieu n’avait pas pu te laisser au secret de la nuit.

Depuis l’aube de ce matin-là, au premier jour de la semaine nous savons que nos existences, même si elles sont mortelles, s’ouvrent pour toujours sur la vie.

Un chant nouveau se lève en nous, rien ne saura nous séparer de ton amour vainqueur.


Ch Singer

 

Voir la vidéo du jour

 

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |