08 mai 2011

La prière par l'intelligence des Ecritures...

Bonne fête à toutes les mamans !

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1. Le récit des disciples d'Emmaüs, écrit par Saint Luc, est une sorte de traité sur la transmission de la foi qui rappelle qu'il faut rejoindre les gens sur leurs routes, leur permettre d'exprimer ce qu'ils vivent, leur apporter l'éclairage de l'Ecriture, afin qu'ils aient le goût d'aller plus loin.


Je rentre dans le monde de la prière:
dès que je rencontre quelqu'un;
dès qu'il commence à parler;
dès que j'apporte une parole de confiance;
dès que je redonne une petite envie de ne pas tout laisser tomber.


2. Deux disciples: qui est l'autre? Peut-être est-ce à chacun de nous de mettre son nom. Mais il est clair que ces deux disciples ont déjà partagé beaucoup d'émotions intérieures

... un chrétien seul est un chrétien en danger de mort.

Je rentre dans le monde de la prière:
dès que je partage mes émotions en « communauté chrétienne ».


3. La route: c'est celle de notre vie. Mais il faut se rendre compte que chacun vit « sa route de la vie » de manière bien différente et unique. Souvenons-nous de tous ceux qui sont au bord de leur route et qui attendent qu'on les reconnaisse. Pour les deux disciples, leur route est lourde.

Je rentre dans le monde de la prière:
peut-être avant tout dans les moments de grand désert.


4. Vers Emmaüs: ce village est le lieu d'un éloignement nécessaire pour se retrouver soi-même, pour prendre le temps de la réflexion et du discernement  8 importance d'être éclairé à ce stade.

Je rentre dans le monde de la prière:
quand mon regard sur moi-même commence à changer,
quand je commence à m'accepter positivement tel que je suis.


5. Les deux disciples racontent à l'inconnu ce qu'ils avaient vécu avec lui. L'inconnu les écoute en silence, attitude pastorale ment très prégnante. Les deux disciples vont tout expliquer jusqu'au moment précis de la Résurrection. Là, ils reconnaissent avoir été très troublés au point d'avoir eu un doute profond. Car il y a un tellement grand décalage entre ce qu'ils ont vécu avec Jésus et ce qu'ils vivent en ces jours. Ils ne retrouvent plus le Jésus qu'ils avaient connu.

Je rentre dans le monde de la prière:
quand je raconte à mon frère en Christ ma vie chrétienne,

quand j'écoute avec profondeur et sans préjugé ce que dit mon frère en Christ.
quand l'image que j'ai de l'homme désarçonne l'image trop bien faite que j'ai du Christ.


6. Alors, l'inconnu leur explique que le souvenir va amplifier et déformer la réalité, tandis que la mémoire va garder la fidélité de la réalité. C'est d'ailleurs ce que sont les prophètes: rappeler à temps et à contretemps les décalages progressifs qu'on peut opérer entre le Dieu qu'on idéalise et le vrai Dieu aimant.

7. Le geste de la fraction du pain va :
... évoquer un souvenir inoubliable,

... invoquer une mémoire du Dieu aimant,
... provoquer les disciples au dépassement,
... convoquer la communauté à témoigner.

 

Si un vrai geste d'amour ne peut qu'être appelant, entrer en confiance dans le monde de la prière, c'est aussi mettre une balise rayonnante sur son propre chemin et sur le chemin de nos frères.

L'écoute de la Parole de Dieu et sa confrontation avec la vie quotidienne sont fondamentales pour une réelle approche de Dieu, sans quoi nous risquons de nous enliser dans des relations faussées.

 

André Penninckx, sdb
W-E Coop - Farnières 2006

 

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07 mai 2011

LE REPONDEUR TELEPHONIQUE DES GRANDS-PARENTS

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Un peu d'humour...


Bonjour, nous ne sommes pas là pour le moment…
mais vous pouvez nous laisser un message de la façon suivante :

-Si vous êtes un de nos enfants, tapez 1

-Si vous avez besoin qu’on vous garde les enfants, tapez 2

-Si vous vous voulez qu’on vous prête la voiture, tapez 3

-Si vous voulez qu’on vous lave et vous repasse votre linge, tapez 4

-Si vous voulez que les petits dorment à la maison, tapez 5

-Si vous voulez qu’on aille les chercher à l’école, tapez 6

-Si vous voulez qu’on vous prépare des gâteaux pour le dimanche, tapez 7

-Si vous voulez venir tous manger à la maison, tapez 8

-Si vous êtes un de nos amis, tapez 9
... et laissez-nous votre message,
mais nous ne sommes pas sûrs d’avoir le temps de vous répondre,

vous comprendrez aisément pourquoi…

 

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06 mai 2011

De la sainteté ...

 

Aujourd'hui nous fêtons Saint Dominique SAVIO !  Bonne fête salésienne !

 

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"Vous le savez, ma mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte; mais hélas! J'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants.

Au lieu de me décourager, je me suis dit: le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables; je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c'est impossible; je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections. Mais je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie nouvelle. Nous sommes dans un siècle d'inventions; maintenant, ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier; chez les riches, un ascenseur le remplace avantageusement. Moi, je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever(1) jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection.

Alors, j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l'ascenseur, objet de mon désir; et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la sagesse éternelle: Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi! (PR 9,4). Alors, je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais. Et voulant savoir, ô mon Dieu, ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel, j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé: Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai; je vous porterai sur mon sein, je vous balancerai sur mes genoux (Is 66,13).

Ah! Jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses ne sont venues réjouir mon âme; l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel, ce sont vos bras, ô Jésus. Pour cela, je n'ai pas besoin de grandir; au contraire, il faut que je reste petite. Que je le devienne de plus en plus.

"Ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente! Je veux chanter vos miséricordes!"


Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus

 

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05 mai 2011

Il faut s’exercer au regard de foi.

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Il faut considérer le prochain en Dieu, qui veut que nous l’aimions…Il faut s’exercer en cet amour du prochain… ; et bien qu’il semble au commencement que c’est à contre - coeur, il ne faut point abandonner pour autant, car cette répugnance de la partie inférieure sera enfin vaincue par l’habitude.

La foi nous permet d’aimer « comme » Dieu aime et cela transfigure nos relations avec le prochain.

Qui regarde le prochain hors du cœur de Jésus risque fort de ne l’aimer ni purement, ni constamment, ni également ; mais là, en ce lieu-là, qui ne l’aimerait, qui ne le supporterait, qui ne souffrirait ses imperfections, qui le trouverait de mauvaise grâce, qui le trouverait ennuyeux ?

Or, il y est ce prochain, il est dans le sein et dans la poitrine du divin Sauveur ; il y est comme très aimé et tant aimable que l’Amant meurt d’amour pour lui.

Quand nous vient l’envie de nous fâcher contre quelqu’un, il faut aussitôt  regarder cette âme dans le sein de Dieu : c’est le vrai moyen de conserver la paix en notre cœur et l’amour du prochain.


François DABIN.

 

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04 mai 2011

L’AMOUR PLUS FORT QUE LA MORT ET LA HAINE

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Dans son métier de chanteur-poète, Julos Beaucarne était secondé par sa femme, Louise-Hélène. Le 2 février 1975, un déséquilibré l’a poignardée. Après ce drame épouvantable, Julos a écrit à ses amis, au cours de la nuit même qui a suivi la mort de sa femme,  la lettre que voici :

 

Amis bien aimés,

Ma Loulou est partie pour le pays de l’envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douée.  C’est la société qui est malade, il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre par l’amour et l’amitié et la persuasion.

C’est l’histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses trente-trois ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus de mes deux chéris qui lui ressemblent.

Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches ; le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine.

Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langages. A travers mes dires vous retrouverez ma bien-aimée ; il n’est de vrai que l’amitié et l’amour.

Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses.  On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah ! Comme j’aimerais qu’il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.

En attendant, à vous autres, mes amis de l’ici-bas, face à ce qui m’arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu’un histrion, qu’un batteur de planches, qu’un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui : je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers.

 

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et notre prière de la semaine ... à Marie

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