03 décembre 2012

Des chemins sur ton visage

 


Pourquoi grand-maman a des chemins sur son visage ? Cette question est de Guillaume.

Je ne sais pas quelle fût la réponse de ses parents, mais la question de Guillaume, elle, est une trouvaille. Une trouvaille d'enfant qui fait réfléchir les adultes que nous sommes.

Là où nous ne voyons que des rides, symboles d'usure, marques du temps qui ne pardonne pas... Guillaume, avec son cœur d'enfant de quatre ans, découvre des chemins, chemins de joies et de peines qui ont laissé leurs traces, chemins qui disent une histoire, chemins riches d'une vie donnée.

Oui, maman ou grand-maman (papa ou grand-papa), ne sois pas gêné(e) de ces chemins sur ton visage : ils nous disent que tu as aimé, que tu as su donner et accueillir la joie, que tu as ri de bon cœur.

Ils nous disent aussi tes heures d'efforts et de travail, tes heures d'inquiétudes et de veilles. Ils nous disent que tu as vécu.

Ces chemins sur ton visage, maman, grand-maman, papa, grand-papa, ils sont la beauté de ton âge ! Ce sont les chemins de la vie.

Merci d'avoir vécu, aimé et donné.

Avec la complicité de Guillaume

Source : http://www.bavardage.be/


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02 décembre 2012

Premier de cordée...

 

Les saints sont comme des guides de montagne. Ce sont des "premier de cordée" qui nous ouvrent la voie, nous encouragent et nous montrent que le chemin de la sainteté est un chemin praticable.

Mais entendons-nous sur le mot « sainteté » ! La sainteté ce n’est pas avoir un air angélique, les yeux chavirés vers le ciel… Ce n’est pas préférer systématiquement les sacrifices à la joie de vivre, être quelqu’un d’irréprochable en tout, quelqu’un d’inaccessible et donc - même s’il a une auréole - quelqu’un finalement d’un peu ennuyeux ! Comme dit la poète Marie-Noëlle de façon un peu provocante, si c’est ça la sainteté alors « Dieu n’est pas un saint ! »… « Et pourtant, ajoute-t-elle, tu es saint, ô mon Dieu ! ».


La sainteté c’est au contraire vivre cette joie dont parle Saint Paul, cette joie de vivre à la suite du Christ, cette joie de se lancer dans la folie de l’amour de Dieu et de ses frères, y compris avec nos faiblesses, avec nos contradictions. Dans la suite du Christ, avouait Saint Bernard, « je suis un voyageur lent qui cherche des détours ! »

Extrait de l'homélie de Mgr Jean Luc Hudsyn
Passage des Reliques de Don Bosco à Louvain-La-Neuve
28/11/2012

Lire la suite ... (et télécharger le texte complet)


Don Bosco à Louvain-La-Neuve : le compte-rendu à lire ICI. 
Vous pourrez ainsi partager toute la joie salésienne qui a illuminé cette belle journée... 

En vidéo du jour nous vous invitons à revivre en photos "Le jour où Don Bosco a kotté à Louvain-La-Neuve" ...

Et la dernière étape Don Bosco à Liège :  Don Bosco visite la Cité Ardente

01 décembre 2012

Le bon lien

Une erreur de lien s'est glissée dans le mot de ce jour...

et aller "En Avent" vous conduit nulle part !  1111.jpg


Voici le bon chemin à suivre :  EN AVENT !

Désolé pour cette erreur, merci pour votre indulgence.

Allez de l'Avent... pour faire jaillir en nous le désir de Dieu.
Bonne route !

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En Avent !

 

 

Méditation d’Avent

Un petit enfant est ce qu’il y a de plus fragile : il faut s’occuper de lui parce qu’il ne peut rien faire de lui-même. Il dépend des autres. Marie à Noël n’a pas de voisines connues, pour l’aider. Où puiser de l’eau pour laver l’enfant ? Même, où trouver de quoi manger, pour cette famille déplacée par ordre de la puissance d’occupation ? Jésus est né dans la pauvreté, il est né parmi des questions concrètes touchant à sa survie. Son arrivée est risquée :

Portons dans la prière les parents pour qui la naissance d’un enfant crée de l’angoisse, de la détresse, de la tristesse. Gardons dans notre cœur de l’amour pour ceux qui ne sont pas aimés. Dans le secret, notre Père accueille notre tendresse.

Jours de fragilité qui mettent en tête des idées noires. On se croit bon à rien, diminué, inutile. On repense à tout ce qu’on pouvait faire, aux visites rendues, aux aides apportées. Aujourd’hui, les jambes ne nous portent plus et les mains tremblent. C’est l’heure de la foi : Dieu regarde le cœur. Hier on allait à la messe; aujourd’hui notre corps devient notre offrande. L’eucharistie vivante entre dans notre corps. Au baptême, nous sommes devenus « prêtres, prophètes et rois » :

Prenons dans nos mains ces vies âgées, fatiguées, la nôtre, pour les présenter au Christ. Notre prière s’unit à ces peines, elle en fait le pain de notre offrande. Dans le secret de notre vie, Dieu accueille ce monde qu’il aime.

Noël approche. Né à Bethléem, le Christ naît en nous. Nous sommes sa crèche, là où il veut aujourd’hui demeurer. Ainsi nous pouvons tracer son chemin vers les autres. Nous sommes ses prophètes, discrets et humbles. Notre paix, notre sérénité sont le chemin qu’il prend. Il rejoint les autres à travers nous.

Offrons le peu que nous avons, ce que nous sommes, Jésus en fera sa présence.

Et Noël continuera ainsi.
Comme Syméon et Anne attendaient au Temple sa venue, le grand âge en est illuminé.

Être la lumière de Sa présence est notre mission.

Rendons grâce.

Albert ROUET, Mgr
Archevêque de Poitiers


Pour vivre cette AVENTure, nous vous invitons à suivre ce lien :

Aller de l'Avent ! ... pour faire jaillir en nous le désir de Dieu.

Bonne route vers Noël !


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30 novembre 2012

La force du silence

Il est des jours où je suis aveugle,
vraiment je ne veux rien voir.
Ça crève les yeux, et pourtant, je passe à côté.
A côté de tant de choses,
mais surtout de tant de gens.
Bien sûr, je ne vais pas passer mon temps
à battre ma coulpe, mais quand même...

Aujourd'hui,
je voudrais, Seigneur, te dire ma bonne volonté,
je voudrais te dire aussi mon désir
de mieux voir, de mieux entendre, de mieux agir.
Donne-moi le courage de mettre en pratique
ce dont je rêve parfois.
Apprends-moi, à la fois la force du silence et des mots
Se taire quand il le faut, parler quand il faut...

Un silence qui cache la misère de l'autre
quand elle est mise à nu, vendue à la criée.
Ta parole courageuse quand d'autres se défilent
et que le risque est grand...

Donne-moi, Seigneur,
les paroles du prophète,
le courage des saints,
le silence des sages.

Robert Ribber

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