02 novembre 2010

Le secret de la mort

 

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Vous voudriez connaître le secret de la mort...

Mais comment le trouverez-vous sinon en le cherchant dans le cœur de la vie ?

La chouette, dont les yeux faits pour la nuit sont aveugles au jour, ne peut dévoiler le mystère de la lumière.

Si vous voulez vraiment contempler l’esprit de la mort, ouvrez amplement votre cœur au corps de la vie.

Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l’océan sont un.

Dans la profondeur de vos espoirs et de votre désir repose votre silencieuse connaissance de l’au-delà.

Et tels des grains rêvant sous la neige, votre cœur rêve au printemps.

Fiez-vous aux rêves car en eux est cachée la porte de l’éternité.

Car qu’est-ce que mourir sinon se tenir nu dans le vent et se fondre dans le soleil ?

Et qu’est-ce que cesser de respirer, sinon libérer le souffle de ses marées inquiètes pour qu’il puisse s’élever et se dilater et rechercher Dieu sans entraves ?

C’est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment.

Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter.

Et lorsque la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment.

 

Khalil GIBRAN

 

En ce jour, proches de notre coeur, nous les prions : faire mémoire

30 octobre 2010

Saints du quotidien.

 

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Seigneur Jésus, quand on parlait des saints, autrefois, on admirait et on avait peur.
Tant de pénitences et de souffrances, tant de faits extraordinaires.

Quels géants !

Et puis, un jour, la « petite voie » de Thérèse, on s’est dit : « Moi aussi, je peux devenir un saint ».

Mais on cherchait quand même des choses en marge de la vie.

Maintenant on voit mieux qua le chantier de la sainteté, c’est la vie quotidienne.

Avec mon travail, ma famille, ma santé, mes ^problèmes, dans ma vie très modeste, je dois devenir celui qui trouve toujours le moment d’aimer.

Aide-moi à mieux accepter ma vie, à mieux la regarder, à la fouiller pour voir comment, là-dedans, il y a l’Evangile à vivre.

Je te prie aujourd’hui pour que naissent partout des saints de la vie quotidienne.

 

 

Se faire Saints.

Voilà pour Marie-Dominique Mazzarello, fondatrice des FMA,  le but du cheminement spirituel. « A nous, religieuses, il ne suffit pas de sauver notre âme, nous devons nous faire saintes, et avec nos bonnes œuvres, rendre saints beaucoup d’autres âmes qui attendent que nous les aidions. » (L.15,3).

Chaque personne porte en elle un espace qui est saint, c’est l’audace du silence où Dieu habite (…)

Contribuer au chemin de sainteté des autres, veut aussi dire aider les personnes à établir une relation avec le Dieu saint et à devenir ses familiers, les remplir de l’Esprit du Dieu Saint.

C’est Dieu qui sanctifie.

Marie-Dominique reconnaît aussi notre responsabilité, c’est-à-dire : nous sanctifier et sanctifier les autres.

Nous devons laisser l’Esprit de Dieu opérer en nous.

Par nous, l’Esprit de Dieu qui guérit et sanctifie, se déverse sur les autres et les sanctifie.

 

A (re)découvrir : textes et prières pour faire la fête

 

 

 

 

 

29 octobre 2010

"Que vais-je faire ?"

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Tous, nous n'aspirons qu'à être heureux et en paix. Nous avons été créés pour cela et ne pouvons trouver le bonheur et la paix qu'en aimant Dieu ; l’aimer nous apporte la joie et le bonheur. Beaucoup pensent, surtout en Occident, que vivre à son aise rend heureux. Je pense qu'il est plus difficile d'être heureux dans la richesse, car les préoccupations pour gagner de l'argent et le conserver nous masquent Dieu. Toutefois, si Dieu vous a confié des richesses, faites-les servir à ses oeuvres : aidez les autres, aidez les pauvres, créez des emplois, donnez du travail aux autres. Ne gaspillez pas vainement votre fortune ; avoir une maison, des honneurs, la liberté, la santé, tout cela nous est confié par Dieu pour le mettre au service de ceux qui sont moins fortunés que nous.

Jésus a dit: « Ce que vous ferez au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous le ferez » (Mt 25,40). Par conséquent, la seule chose qui puisse me rendre triste c'est d'offenser notre Seigneur par égoïsme ou par manque de charité envers les autres, ou bien de faire du tort à quelqu'un. En blessant les pauvres, en nous blessant les uns les autres, nous blessons Dieu.

C'est à Dieu qu'il appartient de donner et de reprendre (Jb 1,21) ; partagez donc ce que vous avez reçu, y compris votre propre vie.

 

Mère TERESA

26 octobre 2010

Rêver

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Comme il est doux de rêver... Mais si je veux que mes rêves se réalisent, je dois commencer par m'ouvrir un oeil, puis l'autre...

Reprendre ainsi contact avec la Vie, me lever et AGIR... Bouger, visualiser, prendre des décisions. Tout cela m'aide à ébaucher mon rêve.

Si je prévoie d'aller vivre ailleurs, j'aurai à vendre ma maison, trouver un nouveau travail, me reconstruire une nouvelle chaumière qui saura abriter ma nouvelle vie... Ressemer les fleurs de l'amitié!!!

J'aurai aussi à ré apprivoiser une nouvelle façon de vivre, connaître de nouvelles personnes, accepter les mentalités différentes de la mienne... Oui! J’aurai à composer une "nouvelle chanson"... à siffloter en avançant sans trop me retourner... N'extraire que le positif de ma vie passée pour enrichir mes jours futurs.

J'aurai souvent à me laisser guider par l'oiseau de la Confiance... D'un battement d'ailes et dans un doux gazouillis, il me dira où je pourrai trouver les graines pour nourrir ma faim intérieure...

Faire face à la musique... c'est Accueillir en toute confiance tout ce que le "Grand Maestro" voudra bien me démontrer...

Donc, AUJOURD'HUI je commence par ME RÉVEILLER à la Vie... A ME LEVER pour la saisir à plein-bras. Je prends le temps d'Admirer le paysage que je vois de ma fenêtre. Puis, j'ouvre grande la porte pour respirer l'air du présent et SOURIRE à ce VENT NOUVEAU...

AUJOURD'HUI, seulement pour cet AUJOURD'HUI, je fais une "symphonie"  de ma journée et une "sonate au clair de lune" de ma soirée!!!


Jovette Mimeault

23 octobre 2010

La prière personnelle.(2)

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Des lieux de prière.


Des espaces réservés à la prière et spécialement aménagés pour favoriser le recueillement sont une nécessité. Les oratoires répondent à ce besoin. Aujourd’hui ils sont de dimensions modestes et sobres dans leur décoration pour centrer l’attention sur l’essentiel : le livre de la Parole, signe de ce Dieu qui nous parle et que nous venons écouter ; une lumière, symbole de Celui qui nous précède dans la veille, de la Présence chaleureuse et aimante qui nous guide dans la nuit.

Ce cadre propice au recueillement et à l’attention à la Présence peut favoriser une prière prolongée.

Toutefois, il est possible de prier partout, au milieu de la foule comme sur une plage déserte, dans le train, le bus, le métro, dans une salle d’attente…Mais le lieu fondamental de la prière demeure l’intérieur de nous-même, notre cœur profond.

Dieu lui-même nous apprend à prier.

Si Dieu demeure présent au plus intime de nous-même, il ne nous laisse pas seul dans ce travail de la prière personnelle. Il nous communique son Esprit pour que nous puissions entendre et comprendre sa Parole.

Ainsi l’Esprit travaille en nous pour nous transformer peu à peu à l’image du Fils. Prier, pour le croyant chrétien n’est donc pas simplement une démarche humaine, c’est aussi une démarche divine. C’est Dieu lui-même qui, en quelque sorte, vient prier en nous et nous fait participer au dialogue des trois personnes de la Trinité.

C’est pourquoi la prière chrétienne est nécessairement branchée en Christ : « par lui, avec lui, en lui » comme nous le disons dans la célébration eucharistique. Apprendre à prier, c’est essayer d’entrer dans les dispositions, les sentiments du cœur de Jésus. Les différentes spiritualités chrétiennes proposent des chemins qui favorisent l’identification au Christ.