31 décembre 2010

Silence du matin

 

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Seul le silence, le silence des choses, le silence de la nature, le silence de la lumière, le silence du chant des oiseaux lui-même, ce silence seul peut faire contrepoids à la folie des hommes.

(...) Il est absolument indispensable, si nous voulons garder notre équilibre, et si nous voulons être dans le monde le ferment d'une paix chrétienne, il est indispensable de revenir continuellement au silence.

Les hommes pourraient se rencontrer et se retrouver frères infailliblement, dans la mesure, justement, où chacun consentirait à se démettre de lui-même en écoutant l'appel de sa vie intérieure.

Quelle merveille si chacun pouvait, le matin, en se recueillant au plus intime de lui-même, se charger de toute la lumière du Christ et écouter, comme dit saint Ignace d'Antioche, les mystères de la clameur qui s'accomplissent dans le silence de Dieu.

Maurice Zundel (1897-1975)

 

à lire aussi : Y-a-t-il une vie après "Des hommes et des dieux" ?

 

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30 décembre 2010

« La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »

 

 

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Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements.

Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de cette maladie terrible qu'est le manque d'amour.

Aucun d'entre nous n’a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il pas à ne pas juger? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels qu’ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce que eux aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l'oublier. Jésus Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit: « Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre affection.

Sois doux, infiniment doux à l'égard du pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus difficile c'est de ne pas être accepté.


Mère TERESA

 

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27 décembre 2010

NOEL AUJOURD'HUI.

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"Voici que je me tiens à la porte et je frappe, dit le Seigneur, si quelqu'un entend ma voix, s'il m'ouvre, j'entrerai chez lui…"  Ap. 3,20

Voici Noël ! Voici l'invitation à ouvrir toute grande la porte de notre cœur pour qu'il vienne habiter chez nous….

Ouvrir les portes, c'est aussi prendre le risque des courants d'air qui bousculent l'ordre établi à l'intérieur et mettent les choses sens dessus - dessous !

Ouvrir sa vie à un petit enfant, c'est prendre le risque de se laisser bouleverser, de changer ses habitudes, ses certitudes, c'est oser s'ouvrir à la nouveauté.

Noël n'est pas une habitude, Noël c'est le surgissement de la nouveauté dans notre quotidien, car la naissance de l’Enfant c'est aujourd'hui, au cœur des événements du monde.. 

Dieu vient habiter notre humanité !

Avec nous, sur nos chemins, nos boulevards, nos maisons, nos églises… au milieu des riches et des pauvres, des malheureux et des heureux, des "bien - au chaud chez soi" et de tous les "sans" (sans papier, sans travail, sans logis, sans espoir, sans pain, sans amour…)

Il attend que nous le mettions au monde dans nos choix, dans nos vies. Comment vivre cette Bonne Nouvelle de Noël aujourd'hui ? Qui va annoncer que le salut de Dieu est là, dans la fragilité et le dénuement d'un petit enfant, né dans la nuit, presque à l'insu de tous, sauf quelques "petits" qui ne "dormaient  " pas…

Notre vie à chacune et à chacun, peut être un signe qui dit quelque chose de Noël, signe sans doute bien pauvre et effacé, autant que l'était l'événement de Bethléem, mais signe tout plein d'amour à donner, à recevoir.

Au cœur du monde, au cœur de l'Eglise, il faut que des petites lumières restent allumées, il faut que des regards se lèvent et se portent sur cette foule  aux cent visages, ces femmes et ces hommes sans visage, derrière qui Dieu se "cache", afin que tous puissent s'éveiller à l'amour et se reconnaître filles et fils de Dieu.

Laissez-moi vous souhaiter de tout cœur un Noël pas comme les autres… car Noël est chaque fois unique…


Fr
aternellement en Don Bosco,
Anne-Marie. (Coop Liège)

 

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24 décembre 2010

L’enfant de Bethléem, une révélation de nous-mêmes

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Depuis la mi-décembre, nous avons repris les vieux récits de la naissance du Christ. Nous avons pénétré dans leurs mystères, de bien des façons. Nous les avons enrobés de poésie et de merveilleux. Nous avons déployé les Écritures Saintes jusque dans le folklore et les arts.

Des bergers attendaient un sauveur. Des mages cherchaient un roi. Quand ils arrivent au lieu où se trouve celui qu’ils cherchent, qui trouvent-ils? Un enfant pauvre. Rien qui ressemble à un sauveur. Le roi aurait dû porter des vêtements somptueux. Il est nu, simplement enveloppé dans des langes. Ses parents n’ont pas le prestige des familles royales; ils sont d’humbles ouvriers, probablement des illettrés.

À première vue, la trouvaille est décevante. Mais Dieu offre son trésor le plus précieux: un être humain, une personne. Les bergers arrivent avec l’odeur de leurs moutons; les mages avec de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Dieu offre simplement un être humain, son image et sa ressemblance. Dieu n’emballe pas le cadeau dans des titres de noblesse, dans des vêtements de luxe, dans des richesses matérielles. Dieu offre un être humain, un vivant, un être qu’il aime par dessus tout.

De nos jours, malgré les accommodements raisonnables que nous concédons à certaines religions, le religieux occupe de moins en moins d’espace sur la place publique. On évacue la pensée chrétienne de tout ce qui fait notre culture actuellement. C’est dommage. Le christianisme porte un regard sur l’être humain qui pourrait éclairer la recherche de nos contemporains et leurs relations interpersonnelles.

Le christianisme n’est pas seulement une théologie, une révélation de Dieu. Il est aussi une vision de l’être humain, une révélation de nous-mêmes. Même les athées et les incroyants pourraient s’enrichir de ce regard sur l’être humain.

Comme croyants et comme chrétiens, nous pouvons rendre à l’humanité ce service de la révéler à elle-même comme Dieu l’a fait dans l’enfant de Bethléem. Les chrétiens ne devraient pas avoir honte de leur foi. Ils ne devraient pas hésiter à s’exposer sur la place publique. Ils devraient plutôt être fiers de partager leur vision de l’être humain. Qu’ils le disent: les humains sont fait les uns pour les autre comme le Christ qui est venu pour les autres et est mort pour les autres. Les humains sont des mystères qui ont pour limites l’infini du mystère de Dieu.

Denis Gagnon – source : www.spiritualite2000.org

 

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22 décembre 2010

Petit hommage au sage

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Un jour, un kalife fit venir un homme très simple, dont on lui avait dit qu’il était un sage.

Pour éprouver cette sagesse, le kalife lui posa cette question :

« On me dit que tu as de nombreux enfants ; veux-tu m’indiquer de tes enfants lequel est le préféré ? »

Et l’homme de répondre :

« Celui de mes enfants que je préfère, c’est le plus petit, jusqu’à ce qu’il grandisse, celui qui est loin, jusqu’à ce qu’il revienne, celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il guérisse, celui qui est prisonnier, jusqu’à ce qu’il soit libéré, celui qui est éprouvé, jusqu’à ce qu’il soit consolé ».

NUL NE PEUT ATTEINDRE L’AUBE SANS PASSER PAR LE CHEMIN DE LA NUIT      

 Khalil Gibran

 

 

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