24 janvier 2008

Saint François de Sales

né en 1567 à Thorens (près d'Annecy), mort en 1622 à Lyon. 

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découvrir St François de Sales et "l'arbre salésien"... 

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à voir également:   "Tout par amour" - diaporama (citations)

Famille de petite noblesse, mère très croyante, père au service des ducs de Nemours (Annecy) et de Savoie (Turin)
désire très jeune être " d'Eglise ", mais son père s'y opposera pendant toutes ses études.
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Etudes d'Humanités puis de philosophie à Paris de 1578 à 1588, dans le Collège de Clermont, tenu par les jésuites. Crise existentielle et spirituelle en 1585, à 19 ans " serai-je du nombre des élus ou serai-je damné ? " Inquiétude intellectuelle qui devient angoisse du cœur et épreuve de santé … il va aux portes de la mort jusqu'au jour où aux pieds de la Vierge, il fait une prière d'amour et d'abandon.
Etudes de droit à Padoue (1588-1591) Son père le destine au Sénat de Savoie. Nouvelle crise, cette fois-ci intellectuelle et théologique à nouveau sur le sujet de la prédestination. 1592, rejoint la Savoie. Il persévère dans son désir de devenir prêtre.
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Son père cède à contre cœur quand on propose à François d'être Prêvot (vicaire général) du diocèse d'Annecy. Il est ordonné prêtre en décembre 1593. Homélie d'installation comme prêvot : son programme : Conquérir les âmes par l'amour et non les armes. Comment, par notre propre exemple : prière, jeûne, témoignage. " Vivre en enfants de Dieu, non seulement de nom, mais d'effet. "
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Donne lui-même l'exemple : vie austère de prière et pénitence, souci de sa charge de prêtre et de prêvot : prêche, confesse, réconcilie, catéchise. Ses fidèles préférés : les pauvres, les enfants, les prisonniers. Il conquiert Annecy par la charité. Missionnaire au Chablais (1594-1598).
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Le Duc de Savoie veut ramener cette région à la foi catholique. François accepte d'y aller, et part seul. Son témoignage d'amour et de rectitude intellectuelle séduit progressivement. 1599, est nommé évêque et coadjuteur de Mgr de Granier, Prince-évêque de Genève en exil à Annecy depuis la réforme. 1602. Voyage à Paris pour régler la question financière des paroisses du Pays de Gex, alors possession du roi de France. Il échoue. Mais il connaît un succès spirituel personnel étonnant. Fréquente le cercle Acarie, rencontre Bérulle.
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Le roi veut le garder mais François refuse et revient en Savoie. 29 septembre 1602, mort de Mgr de Granier. François de Sales devient Prince-évêque de Genève. Comme évêque, il prend pour modèle Charles Borromée. Il aura le souci de visiter toutes les paroisses de son diocèse et de continuer d'être très présent dans son ministère sacerdotal comme avant. Il aura une intense activité et une correspondance importante de direction spirituelle.
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Son premier livre qui sera un best-seller est écrit dans cette perspective : l'Introduction à la Vie dévote. Il fonde à Annecy avec Antoine Favre l'Académie Florimontane. Richelieu s'en inspirera pour fonder l'Académie Française.
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En 1610, il fonde la Visitation Sainte Marie avec Jeanne de Chantal, fondation originale destinée à accueillir aussi les femmes de santé fragile et les veuves désirant vivre la vie religieuse. Elles commenceront par aller aussi visiter les pauvres et les malades d'Annecy. Mais quelques années plus tard, l'archevêque de Lyon exigera que les sœurs soient cloîtrées, la vie religieuse féminine à ce moment là ne pouvant se concevoir hors de ce cadre. François fait de la Visitation un foyer privilégié de la dévotion. Vincent de Paul qui l'a rencontré dira de lui qu'il apparaît comme " l'homme qui a reproduit le mieux le Fils du Dieu vivant ! "
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Il écrit un deuxième ouvrage : Le Traité de l'Amour de Dieu, qui contient l'essentiel de sa pensée spirituelle et mystique. En 1618, nouveau voyage à Paris. Il fait à nouveau un triomphe. En 1622, il doit accompagner le duc de Savoie à Avignon, mais sa santé, déjà fragile, fléchit gravement. Il meurt sur le chemin du retour à la Visitation de Lyon le 28 décembre 1622. Avant d'être le " Docteur de l'amour ", comme son décret de canonisation le précise, il fut un cœur qui vivait d'amour, par l'amour, pour l'amour.

23 janvier 2008

Chemin Salésien

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C  communion: avec le Christ, avec les autres.
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H  heureux: le Salésien coopérateur essaye de vivre les béatitudes, de propager la joie, l'espérance .
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évangile: le Salésien coopérateur essaye de vivre l'Evangile dans le concret, dans le quotidien.
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 Marie: don Bosco disait: "Dans ma vie, c'est Elle qui a tout fait".  Le Salésien coopérateur lui confie sa vie ainsi qu'à Jésus.  Il a confiance en la Providence.
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I  initiatives: le Salésien coopérateur se rend disponible pour aider les jeunes, aujourd’hui, à découvrir combien ils sont habités par un Dieu qui les aime tels qu’ils sont et qui les appelle à grandir dans toutes les dimensions de leur vie et donc aussi en intériorité.  (vie de famille, catéchèse, mouvements …)
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N  nouveauté: rénover, être inventif, c'est l'art du Salésien coopérateur.
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S  sainteté: le Salésien coopérateur se nourrit de la Parole de Dieu pour en témoigner, et en se laissant guidé par l'Esprit vers la sainteté.
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A  affection: "amorevolezza" "bonté affectueuse" . don Bosco invite à gagner les cœurs…
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L  liberté: le Salésien coopérateur s'engage à rendre la réalité sociale conforme à l'idéal évangélique.
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E  église: le Salésien coopérateur travaille en lien avec l'Église locale.  Il y favorise la place des pauvres, des plus petits et en particulier les jeunes.
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sacrements: le Salésien coopérateur éduque les jeunes à la rencontre avec le Christ à travers les Sacrements
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I  idéal: le salésien tend à vivre un idéal.  En suivant le chemin de sainteté proposé par don Bosco à travers le Règlement de Vie Apostolique, il va à la rencontre de Dieu dans tout ce qu'il vit.
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eucharistie: c'est dans l'Eucharistie que le Salésien coopérateur puise à la source de la charité pastorale.
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N  naître: et renaître dans le baptême reçu pour continuer avec la force de la Foi, dans la rencontre fraternelle...

Brigitte Butez (coopératrice - groupe Michel Magon - Hornu)

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Voici que je me tiens à la porte

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C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit.
Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c'est Moi qui suis là.
 
J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part,
le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra
d'entrer chez toi.  Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras,
je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute.
 
Silencieux et invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour. 
Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir,
avec tout l'amour que j'ai pour toi; un amour au-delà de toute compréhension,un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même.  " Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé".
 
Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever,
de t'unir à moi, dans toutes mes blessures.
Je vais t'apporter ma lumière. 
Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur.
Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même
et de porter tous tes fardeaux.
Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur
et transformer ta vie.
Je viens avec ma paix,
qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme.
 
Je connais tout de toi.
Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés.
Rien de ta vie est sans importance à mes yeux.
Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins,
de tes soucis.  Oui, je connais tous tes péchés,
mais je te le redis une fois encore :
Je t'aime, non pas pour ce que tu as fait,
non pas pour ce que tu n'as pas fait.
Je t'aime pour toi même,
pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données
en te créant à son image et à sa ressemblance.
C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée,
une beauté que tu as souvent ternie par le péché,
mais je t'aime tel que tu es.
 Mère TERESA (1910-1997)  ...est arrivée en Inde en 1928 où elle a passé sa vie à servir le Christ dans les plus pauvres. En 1949, elle fonde la congrégation des Missionnaires de la Charité. Elle sera béatifiée à Rome le 19 octobre 2003.  D’autres prières de mère Térésa sur le site :http://apcalcutta.free.fr/teresa.htm

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22 janvier 2008

Ma meilleure Prière : la Volonté de Dieu

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découvrir Laura VICUÑA


  La Bienheureuse Laura Vicuña est née le 5 avril 1891 à Santiago (Chili).

Elle est retournée à Dieu le 22 janvier 1904 à Junin des Andes (Argentine), à l'âge de 12 ans. 

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Sa vie héroïque fut un exemple de pureté, de sacrifice et d'amour filial.  Elle en fit le don à Dieu pour la conversion  spirituelle de sa mère. -L'Eglise nous la présente comme modèle de sainteté et guide pour les enfants et  les adolescents. -Déclarée Vénérable le 5 juin 1986, elle a été béatifiée le 3 septembre 1988 par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II.  Sa fête est le 22 Janvier.  
  
Sa directrice relate : « Depuis les premiers jours de son entrée au collège, on remarquait chez Laura un jugement supérieur à son âge et une véritable inclinaison à la piété. Son cœur innocent ne trouvait la paix et le repos qu’en Dieu.
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Déjà petite fille, sa dévotion était sérieuse ; aucune simulation ni exagération chez elle. Elle était toujours simple et naturelle.
Pendant la prière, on s’apercevait que son esprit était attentif à l’action qu’elle exécutait. Elle ne se rendait presque jamais compte de ce qui se passait autour d’elle : il était souvent nécessaire de l’avertir qu’on l’appelait ou qu’il était temps de sortir de l’église ».
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Elle mettait la même attention dans l’accomplissement de tous les autres devoirs. Elle avait bien compris et pris pour elle cette phrase : « Fais ce que tu fais » ; et avec une sainte liberté d’esprit, joyeuse et contente, elle passait de l’église à l'école, de l'école à l’atelier, à toute autre tâche ou à la récréation.
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L'église de Junin des Andes, anciennement collège de Laura
“Pour moi, avait-elle l’habitude de dire, prier ou travailler, c’est la même chose ; prier ou jouer ; prier ou dormir“.
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En faisant ce qu’on me demande de faire, je fais ce que Dieu veut que je fasse, et c’est cela que je veux faire ; c’est ma meilleure prière.
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Dès qu’elle connut la piété, écrivait sa directrice, elle l’aima, et elle atteint un degré de prière si haut et si continu qu’on la voyait, lors de récréations, absorbée en Dieu.
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« Il me semble, disait-elle, que c’est Dieu lui-même qui maintient en moi le souvenir de sa Divine Présence. Où que je me trouve, que ce soit en classe ou dans la cour, ce souvenir m’accompagne, m’aide et me console ».
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Mais en étant toujours préoccupée par cette pensée, lui objecta le Père confesseur, peut-être négligerez-vous vos devoirs.
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« Ah non, Père ! répondit-elle. Je sais que cette pensée m’aide
à tout faire mieux, et qu’elle ne me gêne en rien ; car ce n’est pas que je sois continuellement en train de penser à Lui, mais que, sans y penser, je me réjouis de ce souvenir ».

21 janvier 2008

Damien de Veuster. Le serviteur défiguré

 le Père Damien  ? 

suivre ce lien Damien[1]


Molokai, îles sandwich, dimanche 17 mai 1873
 
Cher Pamphile,
 
C'est le petit Joseph qui écrit aujourd'hui à son grand frère. Voilà exactement une semaine que j'ai mis le pied à Moloch, plus précisément à Kalache, et déjà le découragement me gagne. Si je ne t'ai pas écrit plus tôt, c'est que j’avais honte de mon comportement, de ma peur, de ma lâcheté et surtout de ne pas être à la hauteur de la mission que Mgr Maigret m'a confiée en m'envoyant dans ce cimetière vivant, ce « pourrissoir de Kalache », comme l'on dit ici, cette réserve où l'on a rassemblé tous les lépreux de l'archipel. C'est probablement par orgueil, par une sorte de défi présomptueux que j'ai accepté de les aider, mais j’en suis incapable, mon Pamphile, ma foi n’est pas assez grande. À toi je peux le confesser, ce matin j'ai eu la tentation d’annuler la messe tant l'odeur était insupportable. Loin de moi l'idée de me chercher des excuses, mais laisse-moi te décrire ma descente aux enfers, la partager avec toi me soulagera sans doute du fardeau que je porte.
 
« Quand Je suis venu ici pour la première fois il y a dix ans, Mgr Maigret m'avait chargé de m'occuper du district missionnaire de Puna et je dois dire que je n'avais pas regretté de quitter ni nos Flandres natales, ni nos pères des Sacrés-Cœurs [les picpuciens], ni même nos deux sœurs : on m'avait envoyé au paradis ! À peine deux mille habitants à évangéliser dans une zone, certes volcanique et montagneuse, mais d'où il était facile de s'échapper pour aller s'amuser quelques heures sur des vagues immenses, en équilibre sur des troncs d'arbres ! Et il y avait cette joie de bâtir une chapelle avec les Canaques : qu'il était simple de les conduire à Dieu dans un amour réciproque, ils aimaient le prêtre, ils en aimaient plus facilement le Christ, Notre Seigneur.
 
À Molokai, la vie est bien différente, j'ai tant de mal à aimer, et même à supporter les plus pauvres et les plus délaissés de tous, les lépreux. Ce ne sont que chairs purulentes, visages ravagés et troués, et surtout une odeur pestilentielle écœurante. La police les a déportés ici comme des criminels. Ils attendent la mort, délaissés de tous. Ma seule activité se limite à nettoyer leurs plaies, appliquer des pommades, faire des pansements. Je me sens impuissant et je sais qu'en les côtoyant, je serai moi aussi contaminé. J'ai peur. Mon seul espoir me vient de Baptiste, un Blanc qui a été contaminé quand il était infirmier. Ensemble nous avons pensé tout à l'heure, après la messe, à deux petites astuces dont je tiens à te faire part car, bien qu'elles ne me semblent pas très catholiques, elles nous permettront de rendre la vie supportable et de redonner un peu de dignité à ces malades.
 
« Tout d'abord, je vais me mettre à fumer. Je sais que ce n'est pas bien, mais Baptiste m'a dit que c'était la seule façon de les approcher malgré cette odeur répugnante. D'autre part, nous ne parlerons plus de pansements mais de « sandwiches ». Sais-tu que Lord John Montagu, comte de Sandwich, se faisait servir à sa table de jeu des tranches de pain entre lesquelles on mettait une tranche de viande ? Eh bien nous aussi, nous enve- loppons les mollets et les bras de nos lépreux dans des feuilles, ou des bandelettes, quand le gouvernement nous approvisionne. Ainsi ferons-nous des « sandwiches », du nom de nos îles, je crois que le rire rendra le contact plus aisé.
 
« Mon vœu le plus cher serait de les inciter à ne plus subir passivement leur maladie en attendant la mort, afin qu'ils parviennent tant bien que mal à cultiver un lopin de terre, à entretenir une basse-cour et peut-être, plus tard, à construire un orphelinat... Mais bien sûr, tout cela ne sera possible que si je ne cède pas au découragement. Il me faut continuer de prier et persévérer.
 
« Embrasse bien fort nos deux sœurs et dis bien à Mgr Maigret que, malgré la difficulté de ma mission, je le remercie car j'ai la conviction d'être à ma place. À ma place. Ton frère Joseph. »
 
Voilà comment était mon frère, lui qui avait quitté les Flandres à vingt-trois ans
- celui qu'on appela ensuite père Damien n'était encore qu'un enfant, ayant toujours peur de mal faire. Pourtant, il changea la vie de ces malheureux. Grâce à lui, les pestiférés n'étaient plus traités comme réprouvés dont on avait hâte de se débarrasser. Leurs funérailles devenaient une fête d'entrée dans une nouvelle vie, la « vraie vie », pour ceux qui, sur une île paradisiaque, avaient vécu à l’ombre de la mort. « La terre, leur disait-il, est un lieu d'exil. Notre patrie, c'est le ciel où, nous autres lépreux, nous sommes sûrs d’aller un jour … Là-haut, plus de lèpre, plus de laideur, nous serons transfigurés et d’autant plus beaux et pus heureux que nous acceptons avec plus de résignation l'épreuve d’aujourd’hui. » Mon frère lui aussi rongé par la maladie accompagna les lépreux pendant plus de quinze ans, suscitant même l’admiration des non-catholiques. Le 28 mars 1889, ses plaies purulentes aux mains et aux pieds l'empêchèrent de monter à l’autel et il mourut deux semaines plus tard, le lundi de la Semaine sainte.
 
Sur sa tombe, en accord avec les pères des Sacrés-Cœurs et avec Mgr Maigret, évêque missionnaire de Honolulu, nous avons fait graver ces simples mots : « À la mémoire du Père Damien de Veuster, mort martyr de la charité pour les infortunés lépreux. »
 
extrait de :

LE LIVRE DES MERVEILLES MAME/PLON pp.943-945

 


Fondation DAMIEN :  opération vente de marqueurs le dernier w-e du mois de Janvier : 40 € pour sauver une vie ...


espérance

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