13 avril 2017

Aime !

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Si tu es unifié,
tu seras unifiant;
si tu es pacifié,
tu seras pacifiant.
Aime-toi humblement et fièrement
de l'amour dont Dieu t'aime,
et à partir de là,
aime ton prochain comme toi-même.

Aime-toi jusqu'à l'oubli de toi.
Il y a l'amour qui reçoit,
l'amour qui partage,
l'amour qui donne,
l'amour qui se donne
et enfin l'amour qui s'immole.
Dieu t'attend jusque là.

Si tu peux dire un jour
que tu ne te recherches plus,
tu mèneras la vie la plus heureuse
que l'on puisse voir
et l'amour de Dieu
à travers toi transparaîtra.

Pierre-Marie Delfieux

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12 avril 2017

Vivre la réalité

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Être sage, c’est aimer la réalité, l’accueillir et la comprendre.
Nous sommes tous pleins de fragilités, de violences.
Nous sommes tous faits pour vivre, nous affaiblir, mourir.
Nous voudrions l’oublier, mais la vérité est là.
Or, nous vivons dans la tyrannie de la normalité.
Pourtant, ce dont nous avons le plus besoin,
ce n’est pas d’être normal, c’est d’être aimé !

Dès l’enfance, nous sommes engagés dans une course
pour être plus performant que les autres
au risque de nier notre humanité.
La sagesse est de prendre conscience que chaque être est beau.
Aimer quelqu’un, c’est lui révéler la beauté qui est en lui.
Quand on est humilié, parce qu’on est différent,
on a d’abord besoin d’une présence vraie à ses côtés,
c’est-à-dire de quelqu’un qui sait écouter avec un cœur humain.

Jean Vanier

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11 avril 2017

Nettoyage de printemps

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Délivre-nous, Seigneur, de tout ce qui nous encombre,
de nos convoitises et de nos complaisances,
de nos vanités et de nos richesses.
Délivre-nous de la crasse du cœur,
de l'envie, de l'ambition, de l'hypocrisie.
Délivre-nous de la rancune et des arrière-pensées,
de tout esprit de calcul et de concurrence.
Délivre-nous de la colère et de l'agressivité,
de l'orgueil et de la vanité.
Délivre-nous des tentations de la violence.

Apprends-nous, Seigneur, à aimer les autres, tous les autres.
Apprends-nous à convaincre plutôt qu'à vaincre.
Apprends-nous le silence et la patience.
Apprends-nous la force des moyens pauvres.
Apprends-nous à nous désarmer,
car nous savons, Seigneur, grâce à toi,
qu'on ne triomphe jamais que par l'Amour.

Remplis nos cœurs, Seigneur,
non pas d'attendrissement mais de tendresse.
Remplis-nous de compassion pour les autres,
à commencer par les plus proches.
Apprends-nous à partager la souffrance des affligés
et à porter leur fardeau.
Rends-nous attentifs, Seigneur, à ceux qui pleurent
car c'est par leurs yeux que tu pleures.
Fais de nous, Seigneur, des hommes de la réconciliation,
libérés de toute hargne, incapables d'injures,
détachés de tout, même de nos idées,
libres de tout, même de nos habitudes.

Nous calculons, nous jugeons, nous condamnons,
tandis que Toi, Seigneur, tu pardonnes et tu fais confiance.
Tu mises tout sur l'Amour et sur la liberté.
Dieu de tendresse et de générosité, d'accueil et de gratuité,
communique-nous la folie de ta miséricorde.
Et donne-nous de savoir veiller sans cesse,
aux portes de ton Royaume.

 Auteur inconnu

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10 avril 2017

Un silence qui me libère

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« Seigneur, accorde-moi non pas le silence
qui me rend prisonnier de moi-même
mais celui qui me libère et m'ouvre des espaces nouveaux,
non pas le silence du corps épuisé par les paradis artificiels
mais celui de l'âme qui respire au seuil de ton Royaume,
non pas le silence de la peur des autres et du monde
mais celui qui me rend proche de tout homme et de la création,
non pas celui de l'égoïsme froid, indifférent et hautain
mais celui qui enracine, fortifie et purifie la tendresse du cœur,
non pas le silence de l'absence vide, du monologue solitaire
mais celui de la rencontre, de l'intimité en ta Présence,
non pas le silence de la lâcheté ou de la résignation
mais celui qui prépare au combat pour la vérité,
non pas le silence des exclus, des sans-voix
mais celui qui nourrit la force des peuples qui se lèvent,
non pas le silence de l'homme qui fuit
mais celui de l'homme qui Te cherche,
non pas le silence de l'homme qui rumine ses échecs
mais celui qui réfléchit pour en découvrir les causes,
non pas le silence de la nuit du désespoir
mais celui qui attend la lumière de l'aurore, de l'espérance,
non pas le silence de la rancune, de la haine, de la vengeance
mais celui de l'apaisement et du pardon,
non pas le silence du bavard, rempli de mots, de lui-même
mais celui du cœur qui écoute le murmure de ton Esprit,
non pas le silence envahi par trop de questions sans réponses
mais celui de l'émerveillement et de l'adoration,
non pas le silence de l'oubli, du tombeau, de la mort
mais celui où la matière se charge des énergies du Ressuscité
dans l'attente d'une vie nouvelle dans ta Lumière.
Amen. »

Père Michel Hubaut 

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09 avril 2017

Scoop à Jérusalem

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Comme une traînée de poudre, entre rues et venelles de la ville, sous la botte de l'Empire romain, la nouvelle se répand de bouches jusqu'à oreilles :  ''Il vient, Il va venir,  celui que tout le peuple attend depuis longtemps pour faire tomber le joug pesant sur nos épaules !''

Déjà les plus ardents ont étendu par terre leurs manteaux colorés pour en faire un tapis tandis que d'autres encore coupent aux arbres alentour des brassées de rameaux tout gorgés de printemps.

Courant à Sa rencontre hors des murs de la ville, la foule à l'unisson crie son enthousiasme:
''Hosanna ! Gloire à Dieu !  Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur,  le grand Roi d'Israël ! ''
''Qui est-ce ? ''  questionnent,  hagards,  quelques badauds curieux.
'' Vous ne le savez pas ! C'est Jésus, le Messie !  Celui dont les prophètes ont promis la venue !  Regardez, Il arrive ! ''

C'est à ce moment-là qu'offusque l'équivoque :  
accueilli comme un Roi dont on a, pompeusement,  improvisé le sacre aux yeux de tout le peuple...
Accueilli comme un Roi Jésus entre en la ville, monté sur un ânon, le petit d'une ânesse !
Ainsi c'était donc... '' ça '', ce grand Libérateur tant et tant espéré !
Pas même un guerrier chevauchant,  arme au poing, un pur-sang vigoureux,  mais un homme doux et humble avançant,  désarmant, au milieu de la foule totalement désarmée !

Serait-ce que, côté terre, comme au premier Noël où Il naît sur la paille, Dieu choisisse à nouveau de chambouler l'échelle de nos valeurs humaines ?

Serait-ce que, côté cœur pour conquérir le nôtre, Dieu choisisse sciemment d'arracher à jamais le masque dur et hautain dont les hommes l'affublent depuis la nuit des temps ?

Étrange cette histoire des tout premiers Rameaux et étrange ce Roi qui, quatre jours plus tard et dans Sa démesure, Se mettra à genoux  devant tous Ses disciples pour leur laver les pieds ! 

Et si ces paradoxes devaient, à notre tour, bousculer nos raisons, ne nous étonnons pas car : ''Dieu ne serait pas Dieu s'Il était raisonnable ! '' (Charles Singer) 

Marie-Claude Pellerin

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1704081.jpgDes Rameaux à la Joie :
pour vivre la Semaine Sainte