03 octobre 2008

De quoi demain sera fait ?

 Auteur : Robert Riber
20080625115600_semence[1]


 Dis-moi, Seigneur,

de quoi sera fait demain,
mon demain à moi,
celui de ceux que j'aime ?
Tous ces demains semés d'espérances
qui attendent de germer,
les vois-Tu, Seigneur ?
Les vois-tu ces espérances enfouies
au plus profond de nos jardins secrets,
là où personne n'entre
sinon Toi et Toi seul ?
Dis, les feras-tu éclore un jour
nos espérances en graines,
nos rêves, nos projets ?
De quoi sera fait demain ?
Après tout, qu'importe,
puisque Ta présence, Seigneur,
m'accompagnera au coeur de mes déserts,
comme au plus fort de mes joies.
Ta présence qui m'invite déjà à vivre aujourd'hui
comme pour mieux réaliser demain.
Non, ne me dis pas Seigneur de quoi demain sera fait..
Dis-moi seulement que Tu es là

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02 octobre 2008

La Parole de Dieu est appelée Lumière ...

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La parole de Dieu est appelée Lumière, parce qu'elle illumine l'homme et le dirige pour croire, pour agir et pour aimer.
 
                Elle est lumière, parce que, si elle est bien expliquée et bien enseignée, elle montre à l'homme la route qu'il doit suivre pour arriver à la vie bienheureuse.
 
                Elle est Lumière, parce qu'elle calme les passions des hommes, véritables ténèbres de l'âme, très épaisses et très dangereuses, qui ne peuvent être dissipées que par la parole de Dieu.
 
                Elle est Lumière, parce que, si elle est bien prêchée, elle répand les clartés de la grâce divine dans le coeur des auditeurs et leur fait connaître les vérités de la foi.
 
  Jean BOSCO
Le Catholique dans le siècle, Turin, 1883

Aube Nouvelle 09/08 - revue CoopLiège

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01 octobre 2008

Se mettre en route

 de R. Riber


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Se mettre en route,
c'est quitter l'immobilisme qui nous fige,
c'est entrer en mouvement
et mobiliser toutes ses énergies,
celles du corps et celles du cœur,
pour tendre vers un même but.
 
Se mettre en route,
c'est créer l'harmonie
entre les yeux et le regard,
entre l'oreille et le son,
entre les lèvres et la parole.
C'est passer de la nuit à la lumière.
 
Se mettre en route,
c'est choisir une direction
et c'est partir ensemble afin de vivre,
de vivre les retrouvailles,
de vivre la rencontre.
 
Se mettre en route, c'est ne plus être seul,
car c'est tout un peuple qui se met en mouvement,
c'est tout un peuple qui se met en marche,
c'est tout un peuple qui est en espérance,
en attente d'une promesse inouïe.,
 
Se mettre en route, c'est notre affaire,
il y va de notre vie, de notre avenir.
Oui, se mettre en route,
c'est vraiment l'histoire d'un peuple.

 

30 septembre 2008

La parole qui féconde et renouvelle

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C’est dans notre vie que, du matin au soir, coule entre les rives de
notre maison, de nos rues, de nos rencontres, la parole où Dieu veut résider.
 
C’est dans notre esprit qui nous fait nous-mêmes à travers les actes de notre travail, de nos peines, de nos joies, de nos amours, que la parole de Dieu veut demeurer.
 
La phrase du Seigneur que nous avons arrachée à l’Évangile dans une messe du matin ou dans une course de métro, ou entre deux
travaux de ménage, ou le soir dans notre lit, elle ne doit plus nous
quitter, pas plus que ne nous quitte notre vie ou notre esprit.
 
Elle veut féconder, modifier, renouveler la poignée de main que nous aurons à donner, notre effort sur notre tâche, notre regard sur ceux que nous rencontrons, notre réaction sur la fatigue, notre sursaut
devant la douleur, notre épanouissement dans la joie.
 
Elle veut être chez elle partout où nous sommes chez nous. Elle veut être nous-mêmes partout où nous sommes nous.
 
La parole du Seigneur, elle exige notre respect ; si notre vie a des pauses possibles, elle veut posséder à la fois un peu ou beaucoup de ces pauses, elle exige que notre esprit s’occupe exclusivement d’elle, veut de lui le sacrifice de tout ce qui vaut moins qu’elle. Elle veut que l’on prie sur elle dans l’oubli de tout ce qui est si peu à côté d’elle.

Madeleine Delbrêl
Nous autres, gens des rues, Textes missionnaires, Le Seuil, 1996.
 

29 septembre 2008

Vivre en autrui

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Vivre en soi, ce n'est rien ;
Il faut vivre en autrui.
A qui puis-je être utile
Et agréable, aujourd'hui ?
Voilà, chaque matin,
Ce qu'il faudrait se dire.
Et, le soir, quand des cieux
La clarté se retire,
Heureux à qui son cœur
Tout bas a répondu :
"Ce jour qui va finir,
Je ne l'ai pas perdu.
Grâce à mes soins, j'ai vu,
Sur une face humaine,
La trace d'un plaisir
Ou l'oubli d'une peine".

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