22 septembre 2008

Seigneur, fais-nous espérer Dieu

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Seigneur Jésus,
Je passe ma vie à espérer tant de choses:
La réussite, le succès, le bonheur…
Apprends-moi la véritable espérance,
Celle qui a porté ta vie
Jusqu'à la résurrection,
Celle qui a illuminé marie.
 
L'espérance,
C'est la main que j'abandonne dans la main du père;
C'est le chemin que je poursuis,
Mettant les pas dans tes pas;
C'est un regard nouveau que je pose sur chacun
Pour faire grandir la vie.
 
L'espérance est confiance totale, lucide, joyeuse,
Non dans mes forces,
Mais dans les promesses du Dieu fidèle.
 
Enseigne-moi, seigneur, que l'espérance est patience:
Devant les longs cheminements,
Les retours en arrière, les obstacles, les peurs…
 
Seigneur, rends dynamique l'espérance de ton peuple
Pour entraîner vers toi l'univers
Qui gémit dans les douleurs de l'enfantement.
Qu'ensemble, nous fassions éclore ce monde nouveau
Qui bourgeonne de partout sous la poussée de l'esprit.
Seigneur,  fais-nous espérer Dieu.

Ch Singer

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21 septembre 2008

Comme il est doux de rêver...

petite-tortue[1]


Mais si je veux que mes rêves se réalisent, je dois commencer par m'ouvrir un œil, puis l'autre...
 
Reprendre ainsi contact avec la Vie, me lever et AGIR...
 
Bouger, visualiser, prendre des décisions. Tout cela m'aide à ébaucher mon rêve...
 
Si je prévoie d'aller vivre ailleurs, j'aurai à vendre ma maison, trouver un nouveau travail, me reconstruire une nouvelle chaumière qui saura abriter ma nouvelle vie... Ressemer les fleurs de l'amitié!!!
 
J'aurai aussi à ré apprivoiser une nouvelle façon de vivre, connaître de nouvelles personnes, accepter les mentalités différentes de la mienne... Oui! J’aurai à composer une "nouvelle chanson"...
à siffloter en avançant sans trop me retourner...
 
N'extraire que le positif de ma vie passée pour enrichir mes jours futurs.
 
J'aurai souvent à me laisser guider par l'oiseau de la Confiance... D'un battement d'ailes et dans un doux gazouillis, il me dira où je pourrai trouver les graines pour nourrir ma faim intérieure...
 
Faire face à la musique... C’est accueillir en toute confiance tout ce que le "Grand Maestro" voudra bien me démontrer...
 
Donc, AUJOURD'HUI je commence par ME RÉVEILLER à la Vie... A ME LEVER pour la saisir à plein-bras. Je prends le temps d'admirer le paysage que je vois de ma fenêtre. Puis, j'ouvre grande la porte pour respirer l'air du présent et SOURIRE à ce VENT NOUVEAU...
 
AUJOURD'HUI, seulement pour cet AUJOURD'HUI, je fais une "symphonie"  de ma journée et une "sonate au clair de lune" de ma soirée!!!

 

Jovette Mimeault

 

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20 septembre 2008

Père des cieux, merci !

merci[1]

 


 Père des cieux, merci !

Tu nous as choisis;
Tu as désiré chacun d'entre nous, merci !
Grâce à Toi, chacun reçoit sa vie
Comme une pierre unique,
Une pierre magnifique
Qui vient construire le corps de Ton fils.
 
Père des cieux, merci
Pour l'Esprit Saint
Qui nous soutient,
Pour l'Église
Qui nous accompagne et nous aide
À trouver la place
Où notre pierre sera la plus belle,
Là où chacun donnera
Comme en transparence
Cet amour qu'il reçoit de Toi.

 

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19 septembre 2008

L'au-delà des mots

 

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Si tu m'ouvrais, Seigneur,
À l'intelligence de l'Esprit,
Celle où j'apprendrais
Dans l'au-delà des mots,
Du verbe ou du verbiage,
Ta parole vraie
Qui éclairerait mon choix.
 
Si tu m'ouvrais, Seigneur,
À l'intelligence du cœur,
Celle qui m'inviterait à entendre
Les mille résonances du monde
Qui disent l'attente et le cri de l'autre.
 
Si tu m'ouvrais, Seigneur,
À l'intelligence du risque,
Celui de mes solidarités effectives
Avec les humbles, les pauvres, les petits,
Pour y risquer ma voix,
Comme d'autres ailleurs,
Risquent leur peau.

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18 septembre 2008

Des bouées sur le fleuve

par Paul-André Giguère                     source: www.spiritualite2000.com


 

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La recherche spirituelle est comparable à la descente d’un fleuve étranger ou la remontée d’une rivière inconnue. Elle est comme une aventure sur une mer largement imprévisible. On y rencontre parfois des nappes de brouillard et des saisons inquiétantes sans vent porteur et sans pluie bienfaisante, auxquelles succèdent des temps de tempête ou des semaines lumineuses. De grands récits initiatiques, comme l’Odyssée, illustrent la solitude du héros qui parcourt mer et monde cherchant à atteindre sa véritable demeure.

 
Sur la plupart des cours d’eau ou même sur les côtes des mers et océans, on trouve des balises à la navigation. Flottant sur l’eau ou se dressant sur des éperons rocheux, humble veilleuse tantôt verte,    tantôt rouge, ou phare puissant projetant son faisceau dans le lointain, les balises guident les pilotes. Elles signalent les écueils ou les récifs sur lesquels on pourrait venir se briser, les courants ou  tourbillons qui pourraient faire perdre le contrôle de l’embarcation, les hauts fonds sur lesquels on pourrait s’échouer. Elles rassurent.
 
Les balises ne dictent pas la navigation. Elles doivent être interprétées, décodées. Le pilote décide de sa vitesse ou de l’angle d’approche suivant d’autres facteurs plus ou moins significatifs : force des vents et hauteur des vagues, nature du voyage, le type d’embarcation et de son chargement.
 
La voie de la spiritualité ne ressemble ni à un canal aux rives bien délimitées, ni à une autoroute le long de laquelle on a multiplié les panneaux de signalisation.  Jésus avait une manière très abrupte de le dire : « Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin où on se perd et la plupart le prennent; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui conduit à la vie, et un petit nombre le trouvent » (Matthieu 7 13-14).
 
Comment donc s’y retrouver ?
 
Les traditions religieuses et les courants philosophiques servent  depuis toujours de points de repère comme de relais dans le voyage intérieur. D’où l’importance de s’y rattacher, même pour un temps, non pas en observateur distant mais sérieusement, à titre de disciple.
 
Toutefois, de même que le commandant ou le pilote, interprétant les balises, demeure à bord maître après Dieu, de même revient-il à chacun, chacune d’assumer ses choix, ses refus et ses orientations à partir de sa conscience. 
 
Mais comment cette conscience s’éduque-t-elle ? Car on se trouve ici dans le domaine de la conviction plus que de la certitude.
 
Selon les recherches de James Fowler, notre rapport aux balises dans le domaine spirituel et religieux varie suivant les étapes de notre  cheminement. Pendant une étape importante et assez longue, nous nous fions à ceux qui ont fait la route avant nous et qui font figure d’autorité, comme un marin qui s’en remettrait prudemment aux cartes et aux bulletins officiels de la météo même lorsqu’il aurait envie d’apprécier autrement la situation.
 
Dans le domaine spirituel, nous prenons comme balises fiables les autorités religieuses, les livres sacrés, les dogmes, la tradition.  Il arrive ensuite à certains, qui en viennent à estimer que ces cartes, respectables mais relativement anciennes, ont une utilité toute relative dans un monde où les frontières ne cessent de se déplacer et les côtes d’être refaçonnées, de s’en remettre davantage à leur jugement personnel, à leur rectitude interne et à leur intuition, assumant le risque de commettre une erreur qu’il sera toujours possible de reconnaître et de corriger.
 
Après quelque temps, il en est parmi eux qui modifient le sens même du voyage, comprennent qu’il ne faut peut-être pas absolutiser la  destination, que l’essentiel du voyage réside justement dans le fait d’être en mouvement et qu’une profonde solidarité unit tous les voyageurs quelles que soient leurs embarcations, leurs cartes ou leurs instruments de navigation.
 
Quel que soit le stade où ils se trouvent, cependant, pour les  chrétiens, la référence, le phare, la balise, c’est le Christ.
 
Pour eux, il est bien moins important d’avoir beaucoup de connaissances religieuses que de s’engager dans une relation vivante avec le Vivant. Alors prend sens la parole que lui attribue l’évangéliste Jean quand il le présente comme un berger : « Il marche devant les brebis et elles le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront pas la voix d’un étranger, elles le fuiront au contraire, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (10 4-5).