20 février 2009

Carême 2009 - campagne Entraide et Fraternité


Créons un climat favorable à l'agriculture paysanne


« Soutenons l'agriculture paysanne ! », tel est le message de la campagne de Carême d'ENTRAIDE & FRATERNITE pour les trois prochaines années. Ce type d'agriculture, familiale et très répandue dans les pays du Sud, est présenté comme un modèle de développement durable, capable de lutter contre la pauvreté et l'exclusion du monde rural. Acteur incontournable dans la souveraineté alimentaire, l'agriculture paysanne est cependant marginalisée : le contexte politique et économique dans lequel elle évolue l'empêche de se développer. De plus, elle est confrontée à une contrainte supplémentaire qui risque de s'amplifier dans le futur : le réchauffement climatique.

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19 février 2009

Dieu te regarde

 

Sans titre 1


Il te voit en tes jours de joie ou de tristesse.
Il s'émeut de tes espoirs et de tes tentations.
Il prend part à toutes tes anxiété,
à tous tes souvenirs,
à tous les hauts et les bas de ton humeur.
               
Il a vraiment compté les cheveux de ta tête,
les coudées de ta taille.
                                       
Il t'entoure et te porte dans ses bras,
Il te soulève et te porte à terre.
                                       
Il lit sur ton visage le sourire ou les larmes,                 
la santé ou la langueur.
                                       
Il regarde avec tendresse tes mains et tes pieds,
 
Il écoute ta voix, le battement de ton cœur,
Le souffle le de ta respiration.

                                         
Tu ne peux t'aimer mieux qu'il ne t'aime.

                                             
Cardinal John Henry Newman  (1801-1890)
                                              
grand théologien et prédicateur anglican
converti au catholicisme.    

 

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18 février 2009

lumière pour l'Homme

Sans titre 1

 


Lumière pour l'homme aujourd'hui
qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t'espère,
atteins jusqu'à l'aveugle en moi :
touche mes yeux afin qu'ils voient
de quel amour tu me poursuis.
Comment savoir d'où vient le jour
si je ne reconnais ma nuit ?

Parole de Dieu dans ma chair
qui dis le monde et son histoire
afin que l'homme puisse croire,
suscite une réponse en moi :
ouvre ma bouche à cette voix
qui retentit dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
si je ne tiens mon cœur ouvert ?

Semence éternelle en mon corps
vivante en moi plus que moi-même
depuis le temps de mon baptême,
féconde mes terrains nouveaux :
germe dans l'ombre de mes os
car je ne suis que cendre encore
Comment savoir quelle est ta vie
si je n'accepte pas ma mort ?

 

Didier Rimaud, "Les arbres dans la mer",

Paris, Desclée, 1975

 

 

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17 février 2009

Quand Dieu t'appelle

 

Sans titre 3
 

 

Quand Dieu t'appelle,
fais attention,
il est exigeant, il demande tout.
La conversion ne se fait pas à moitié,
la moitié du cœur ou d'une parole,
la moitié d'un engagement ou d'une vie.
Pour Dieu, tu le sais,
quand il appelle à la conversion,
la transformation est totale.
C'est tout ton cœur qui est à transformer,
c'est ta vie, toute ta vie, que Dieu attend.
Alors, toi, ne lésine pas,
ne marchande pas avec lui.
Si jamais Dieu t'appelle à aller jusqu'au bout
de ta vie d'homme, de femme, d'époux, de mère,
va et n'hésite pas.
Prends les risques de l'appel, les risques de Dieu, même si tu y perds ta tranquillité.
Sûr, ce n'est pas facile,
mais tu ne le regretteras pas.

 

 Robert RIBER

16 février 2009

Le don

Auteur : Khalil Gibran


 

 

 Sans titre 2


Alors un homme riche dit, Parlez-nous du Don.
 
Et il répondit :
 
Vous donnez,
mais bien peu quand vous donnez de vos possessions.
C'est lorsque vous donnez de vous-même
que vous donnez véritablement.
Car que sont vos possessions, sinon des choses que vous conservez et gardez par peur d'en avoir besoin le lendemain ?
Et demain, qu'apportera demain au chien trop prévoyant qui     enterre ses os dans le sable sans pistes, tandis qu'il suit les     pèlerins dans la ville sainte ?
Et qu'est-ce que la peur de la misère sinon la misère elle-même ?
La crainte de la soif devant votre puits qui déborde n'est-elle pas déjà une soif inextinguible ?
 
Il y a ceux qui donnent peu de l'abondance qu'ils possèdent - et ils le donnent pour susciter la gratitude et leur désir secret corrompt leurs dons.
 
Et il y a ceux qui possèdent peu et qui le donnent en entier.
Ceux-là ont foi en la vie et en la générosité de la vie,
et leur coffre ne se vide jamais.
 
Il y a ceux qui donnent avec joie,
et cette joie est leur récompense.
Et il y a ceux qui donnent dans la douleur,
et cette douleur est leur baptême.
 
Et il y a ceux qui donnent et qui n'en éprouvent point de douleur, ni ne recherchent la joie, ni ne donnent en ayant conscience de leur vertu.  Ils donnent comme, là bas, le myrte exhale son parfum dans l'espace de la vallée.
Par les mains de ceux-là Dieu parle, et du fond de leurs yeux Il sourit à la terre.
 
Il est bon de donner lorsqu'on vous le demande, mais il est mieux de donner quand on vous le demande point, par compréhension ;
Et pour celui dont les mains sont ouvertes, la quête de celui qui recevra est un bonheur plus grand que le don lui-même.
 
Et n'y a-t-il rien que vous voudriez refuser ?
 
Tout ce que vous possédez, un jour sera donné ;
Donnez donc maintenant, afin que la saison du don soit la vôtre et non celle de vos héritiers.
 
Vous dites souvent :
''Je donnerai, mais seulement à ceux qui le méritent''.
 
Les arbres de vos vergers ne parlent pas ainsi, ni les troupeaux dans vos pâturages.
Ils donnent de sorte qu'ils puissent vivre, car pour eux, retenir est périr.
 
Assurément, celui qui est digne de recevoir ses jours et ses nuits est digne de recevoir tout le reste de vous.
Et celui qui mérite de boire à l'océan de la vie mérite de remplir sa coupe à votre petit ruisseau.
 
Et quel mérite plus grand peut-il exister que celui qui réside dans le courage et la confiance, et même dans la charité, de recevoir ?
 
Et qui êtes-vous pour qu'un homme doive dévoiler sa poitrine et abandonner sa fierté, de sorte que vous puissiez voir sa dignité mise à nu et sa fierté exposée ?
 
Veillez d'abord à mériter vous même de pouvoir donner,
et d'être un instrument du don.
 
Car en vérité c'est la vie qui donne à la vie - tandis que vous, qui imaginez pouvoir donner, n'êtes rien d'autre qu'un témoin.
Et vous qui recevez - et vous recevez tous - ne percevez pas la gratitude comme un fardeau, car ce serait imposer un joug à vous même, comme à celui qui donne.
 
Élevez-vous plutôt avec celui qui vous a donné par ses offrandes, comme avec des ailes.
 
Car trop se soucier de votre dette est douter de sa générosité,
qui a la terre bienveillante pour mère, et Dieu pour père