25 juin 2010
Faire la paix.
Faire la paix, mais pas facile à faire. Tout le monde aime la paix, Tout le monde parle de paix, Qui d'entre-nous n' a pas une folle envie D'être en paix avec les autres, Et puis même avec tout le monde...
C'est vrai, il est écrit, Sur les livres, le mot de paix, On le porte tous au fond du cœur.
Nos mains sont remplies de branches d'olivier Et sous tous les cieux du monde On aimerait voir les colombes voler...
Pourtant, Que c'est dur quand on vous tourne le dos, Quand on refuse la main tendue. Qu'ils sont terribles ces éclairs dans nos yeux Croisés comme deux épées... Et le pardon attendu et toujours refusé... Et le mot qui fait mal, mal jusqu'à en mourir...
Pourtant, J'ai tellement envie d'une rencontre avec l'autre, De recevoir sa main, D'apaiser son regard, D'accueillir un pardon, De remplacer des mots qui tuent Par des mots qui font vivre, Des mots qui font aimer.
Publié dans Réflexion | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
24 juin 2010
BULLETIN DE NOTES DE JESUS.
un peu d'humour...
Jésus, interne à l'école St Philippe, rentre à Nazareth avec son bulletin. Franchement ce n'est pas trop bon. Sa mère a déjà vu ce mauvais bulletin. Le plus dur reste à faire : il faut le montrer à Joseph.
Mathématiques : ne sait quasiment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons. Sens de l'addition même pas acquise : affirme que son Père et lui ne font qu'un.
Ecriture : n'a jamais son cahier et ses affaires, il est obligé d'écrire sur le sable.
Chimie : ne fait pas les expériences demandées. Dès qu'on a le dos tourné, il transforme l'eau en vin.
Sport : au lieu d'apprendre à nager, comme tout le monde, il marche sur les eaux.
Expression orale : a de grosses difficultés à parler clairement, s'exprime toujours en paraboles.
Ordre : a perdu ses affaires à l'internat. Déclare sans honte qu'il n'a même pas une pierre comme oreiller.
Conduite : fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux et même les prostituées.
Joseph se dit que vraiment ça ne peut plus durer, qu'il doit prendre des mesures.
Eh bien mon petit Jésus, puisque c'est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques!
Auteur inconnu.
Publié dans Général | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
23 juin 2010
Quand tu attends
Quand tu attends,
Tu es comme le silence
Qui se fait
Juste avant la chanson.
Quand tu attends,
Tu es comme la nuit,
Qui se termine
Juste avant la venue du soleil.
Quand tu attends, tu as déjà dans tes yeux
Le sourire de celui qui va venir.
Tu as déjà dans tes oreilles
Le rire de celui qui va venir.
Tu as déjà dans la tête
Les gestes et les paroles de celui qui va venir.
Quand tu attends,
Celui qui est absent
Est déjà présent dans ton cœur.
Benoît Marchon (poèmes pour prier).
Publié dans Général | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
22 juin 2010
Tant de monde
Prière amérindienne
Jamais l'équilibre de la nature n'a été autant menacé qu'aujourd'hui et ceci par l'homme appelé à «servir et à garder» la terre (Genèse 2,15). Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité cette responsabilité face à la terre s'impose de façon incontournable. Cette prière a été écrite par des Indiens américains pour la journée mondiale de la prière du 6 mars 1981.
Toi dont la voix s'entend Dans le souffle de la brise, Toi dont l'haleine donne vie au monde, Nous avons besoin de ta force et de ta sagesse. Fais que nous marchions dans ta beauté, Que jamais nos yeux ne se lassent de contempler Les ors et les pourpres du soleil couchant. Aide-nous à lire les messages que tu as cachés Dans les feuilles et les rochers. Rends-nous sages, afin que nous saisissions Ce que tu nous as enseigné. Fais que nous soyons toujours prêts à venir à toi Les mains propres et le regard clair. Ainsi, quand la vie s'éteindra Comme s'éteint le soleil couchant, Sans honte, nos esprits pourront venir à toi. Grand Esprit, transforme nos cœurs, Afin que nous n'enlevions jamais À la beauté de ta création Plus que nous lui donnons. Apprends-nous à ne jamais détruire à la légère Pour satisfaire notre avidité À ne jamais oublier de prêter nos mains Pour édifier la beauté de la terre; À ne jamais prendre Ce dont nous n'avons pas besoin. Rends-nous capables de comprendre Que détruire la musique de la terre, C'est créer la confusion, ruiner son apparence, Et nous rendre aveugles à la beauté. Polluer son doux parfum par notre insouciance, C'est en faire une maison de puanteur. Mais, si nous prenons soin d'elle, La terre prendra soin de nous.
Publié dans Général | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
21 juin 2010
une boisson spirituelle ...
Qui est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles, ô Dieu? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, tout comme les gens assoiffés qui s'abreuvent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, tout comme sont nombreuses les perspectives de ceux qui l'étudient.
Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et il a caché dans sa parole tous les trésors pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite. Sa parole est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert, qui devint pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle: « lls ont mangé un aliment spirituel, et ils ont bu un breuvage spirituel. » (1 Co 10, 3-4)
Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n'aille pas croire qu'il n'y a dans la parole de Dieu que ce qu'il y trouve; qu'il se rende compte plutôt qu'il n'a été capable d'y découvrir qu'une seule chose parmi bien d'autres. Enrichi par la parole, qu'il ne croie pas que celle-ci est appauvrie; incapable d'épuiser sa richesse, qu'il rende grâces pour sa grandeur.
Réjouis-toi, parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce que la richesse de la parole te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif, plutôt que ta soif n'épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si, au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.
Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part; mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n'as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d'autres moments grâce à ta persévérance. N'aie l'impudence, ni de vouloir prendre d'un coup ce qui ne peut être pris en une fois, ni de t'écarter de ce que tu pouvais recevoir peu à peu.
St Ephrem - Sources chrétiennes, no 121, pp. 52-53
Publié dans Réflexion | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |