27 février 2011

Nos dimanches salésiens : " FEMME DE PAROLE "

 

 

 

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Une mère ne donne-t-elle pas à ses enfants
le meilleur d’elle-même ?

Tu es femme de parole
- de présence / - de lumière / - de partage.

 

Tu es femme de parole, la fidélité au cœur.
Tu es celle qui console, le refuge des pêcheurs

Tu es femme de présence, quand la fête est terminée.
Tu es femme de silence dans ta grande humilité.

Tu es femme de lumière, toi l’aurore après la nuit.
Tu es femme de prière à l’écoute des petits

Tu es femme de partage, toi qui donnes sans compter.
Tu demeures d'âge en âge la Madone des affligés.

 

texte et musique: Theo Mertens

 

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26 février 2011

Tu seras fière, ma Terre !

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Il y a aussi la patience du paysan qui sait attendre que le grain semé en terre se mette à germer.

 

Voici la terre !
Elle n’est pas toujours très fière.
Depuis la nuit des temps, sans doute,
Les hommes l’ont labourée pour semer le grain,
En faire du pain et donner à manger à ceux qui ont faim.

Mais ils l’ont labourée aussi
Avec les chenilles de leurs chars et arrosée du sang de leurs morts.
Aujourd’hui, ils la saccagent encore
Et la polluent de toutes leurs ordures.
Pauvre terre ! Quelle misère !

Mais la terre, c’est aussi le terreau dans lequel les plantes, les fleurs, les arbres
Plongent leurs racines et puisent la vie.
L’homme a besoin d’une terre aussi.
Et quand il est déraciné, sa vie, souvent, s’étiole et se fane.

Dieu a confié la terre aux hommes pour y semer l’amour et la vie,
Pour y faire pousser un peuple de frères.
Alors tu seras fière, ma terre !

 

« Aux racines du rêve » sur les pas de Don Bosco – Ed. Du Signe.

 

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25 février 2011

Une maison pour chacun

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Alors Don Bosco, où est-elle votre maison ?
-Patience les enfants.
Je vous ai dit que dès le prochain virage, vous en apercevrez le toit !

 

UNE MAISON POUR CHACUN :

Tu aimais dire « Questa è la mia casa », en montrant ta maison.
Une masure, une bicoque, une baraque, une cassine.
Une cuisine et deux chambres. Un fenil et une étable.
Mais pour toi, c’était un palais au royaume des Becchi.

Combien en as-tu bâti, des « maisons de Don Bosco » ?
Mais cette maison restera toujours ta maison,
Image de ce qui est essentiel pour les enfants :
Une famille et du pain.

La maison où l’on se serrait les coudes,
Celle où l’on accueillait des pauvres sans domicile.
Celle que tu as dû quitter devant les colères de ton frère.

La maison où le pain n’a finalement jamais manqué.
Le pain de chaque jour, fruit du travail de tous.

Jean Bosco, tu n’as jamais oublié tes origines.
Tu venais ici en pèlerinage vers ton humus.
Tu donnais du goût à ta sainteté avec le sel de l’humilité.
Tu étais le premier étonné de voir ce que Dieu avait réalisé à travers toi.

Cher Don Bosco, la maison de ton cœur,
Tu l’as bâtie assez grande pour accueillir tous les gamins de la rue.
Du hangar Pinardi, les jeunes pouvaient dire :
« C’est notre crèche, notre Bethléem . »

Du Valdocco, des milliers de jeunes ont pu dire : « Questa è la mia casa. »

Et aujourd’hui, dans le monde entier,
Des baraques du Chili aux écoles du Japon, des millions de jeunes peuvent dire :

« C’est ma maison. »

 

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24 février 2011

Chemins de Car Aime

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Je vais vous dire un secret...

Pour entendre un oiseau, cessez d'écouter l'avion.

Pour entendre une petite flûte, cessez d'écouter la grande batterie.

Pour entendre l'amour, cessez d'écouter la haine.

Pour entendre le murmure de Dieu, cessez d'écouter les vacarmes du monde.

Et quand vous aurez appris à reconnaître ces voix, vous pourrez entendre l'oiseau au cœur d'un aéroport, la flûte au cœur d'un grand orchestre, l'amour au cœur d'une guerre et Dieu au cœur de tout être.

Shafique Keshavjee

 

Sur la route qui nous conduit à Pâques, nous vous invitons à découvrir :

nos chemins de "Car aime"   

Bonnes routes !

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CREDO

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Je crois en Dieu
Qui est le Père de tous les hommes
Et qui leur a confié la terre.

Je crois en Jésus-Christ
Qui est venu pour nous encourager et pour nous guérir,
Pour nous délivrer des puissances
Et pour nous annoncer la paix de Dieu avec l'humanité.
Il s'est livré pour le monde.
Il est au milieu de nous le Seigneur vivant.

Je crois en l'Esprit de Dieu
Qui travaille en tout homme de bonne volonté.

Je crois en l'Église,
Donnée comme signe pour toutes les nations,
Armée de la force de l'Esprit
Et envoyée pour servir les hommes.

Je crois que Dieu, à la fin,
Brisera la puissance du péché en nous
Et en tout être humain.

Je crois que l'homme vivra
De la vie de Dieu pour toujours.


Je ne crois pas au droit du plus fort,
Au langage des armes, à la puissance des puissants.

Je ne veux croire qu'aux droits de l'homme,
À la main ouverte, à la puissance des non-violents.

Je ne crois pas à la race ou à la richesse,
Aux privilèges, à l'ordre établi.

Je veux croire que tous les hommes sont des hommes
Et que l'ordre de la force et de l'injustice est un désordre.

Je ne croirai pas que je n'ai pas à m'occuper
De ce qui arrive loin d'ici.

Je veux croire que le monde entier est ma maison
Et que tous moissonnent ce que tous ont semé.

Je ne croirai pas que je puisse là-bas
Combattre l'oppression si je tolère ici l'injustice.

Je veux croire que le droit est un, ici et là,
Et que je ne suis pas libre tant qu'un seul homme est esclave.

Je ne croirai pas que la guerre et la faim
Soient inévitables et la paix inaccessible.

Je veux croire à l'action modeste et aux mains nues.
Je ne croirai pas que toute peine est veine.

Je ne croirai pas que le rêve de l'homme
Restera un rêve et que la mort sera la fin.

Mais j'ose croire, toujours et malgré tout,
À l'homme nouveau.

J'ose croire au rêve de Dieu lui-même :
Un ciel nouveau et une terre nouvelle
Où la justice habitera.

 

Dom Helder CAMARA

 

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