18 février 2011

Partez et soyez à l'écoute de Dieu

 

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Oui, partez et soyez à l'écoute de Dieu.
Partez comme des femmes et des hommes libres,
Car à l'écoute de Dieu,
Rien ni personne ne peut nous lier,
Rien ni personne ne peut nous enfermer.

A l'écoute de Dieu,
La loi est proche de l'homme.
Elle ne l'écrase pas, elle ne l'humilie pas.

Si toi, mon frère, tu as des choses à dire à ton frère,
Au nom de Dieu, alors écoute-le, entends-le surtout.
Laisse résonner en toi sa Parole comme un gong,
Et toi, vibrant de cette passion-là,
De la passion de Dieu, pars et dis Dieu.

Dis Dieu qui est tombé.
Dis Dieu qui est blessé.
N'aie même pas peur de dire Dieu qui meurt,
Car, tu le sais, toi qui es à l'écoute,
Ton Dieu est naissance.


Robert Riber

 

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17 février 2011

Le don

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Alors un homme riche dit, Parlez-nous du Don.

Et il répondit : Vous donnez, mais bien peu quand vous donnez de vos possessions. C'est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez véritablement.  Car que sont vos possessions, sinon des choses que vous conservez et gardez par peur d'en avoir besoin le lendemain ?

Et demain, qu'apportera demain au chien trop prévoyant qui enterre ses os dans le sable sans pistes, tandis qu'il suit les pèlerins dans la ville sainte ? Et qu'est-ce que la peur de la misère sinon la misère elle-même ? La crainte de la soif devant votre puits qui déborde n'est-elle pas déjà une soif inextinguible ?

Il y a ceux qui donnent peu de l'abondance qu'ils possèdent et ils le donnent pour susciter la gratitude et leur désir secret corrompt leurs dons.

Et il y a ceux qui possèdent peu et qui le donnent en entier.  Ceux-là ont foi en la vie et en la générosité de la vie, et leur coffre ne se vide jamais.

Il y a ceux qui donnent avec joie, et cette joie est leur récompense.

Et il y a ceux qui donnent dans la douleur, et cette douleur est leur baptême.

Et il y a ceux qui donnent et qui n'en éprouvent point de douleur, ni ne recherchent la joie, ni ne donnent en ayant conscience de leur vertu.  Ils donnent comme, là bas, le myrte exhale son parfum dans l'espace de la vallée.

Par les mains de ceux-là Dieu parle, et du fond de leurs yeux Il sourit à la terre.

Il est bon de donner lorsqu'on vous le demande, mais il est mieux de donner quand on vous le demande point, par compréhension ; et pour celui dont les mains sont ouvertes, la quête de celui qui recevra est un bonheur plus grand que le don lui-même.

Et n'y a-t-il rien que vous voudriez refuser ?

Tout ce que vous possédez, un jour sera donné ; donnez donc maintenant, afin que la saison du don soit la vôtre et non celle de vos héritiers.

Vous dites souvent : ''Je donnerai, mais seulement à ceux qui le méritent''.

Les arbres de vos vergers ne parlent pas ainsi, ni les troupeaux dans vos pâturages.  Ils donnent de sorte qu'ils puissent vivre, car pour eux, retenir est périr.

Assurément, celui qui est digne de recevoir ses jours et ses nuits est digne de recevoir tout le reste de vous.  Et celui qui mérite de boire à l'océan de la vie mérite de remplir sa coupe à votre petit ruisseau.

Et quel mérite plus grand peut-il exister que celui qui réside dans le courage et la confiance, et même dans la charité, de recevoir ?

Et qui êtes-vous pour qu'un homme doive dévoiler sa poitrine et abandonner sa fierté, de sorte que vous puissiez voir sa dignité mise à nu et sa fierté exposée ?

Veillez d'abord à mériter vous même de pouvoir donner, et d'être un instrument du don.

Car en vérité c'est la vie qui donne à la vie tandis que vous, qui imaginez pouvoir donner, n'êtes rien d'autre qu'un témoin.

Et vous qui recevez - et vous recevez tous - ne percevez pas la gratitude comme un fardeau, car ce serait imposer un joug à vous même, comme à celui qui donne.  Élevez-vous plutôt avec celui qui vous a donné par ses offrandes, comme avec des ailes.  Car trop se soucier de votre dette est douter  de sa générosité, qui a la terre bienveillante pour mère, et Dieu pour père.

 

de Khalil Gibran



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16 février 2011

"Les canailles ont aussi une âme" (Frère Marie-Angel Carré)

 

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ECOUTER LE TEMOIGNAGE DE MARIE-ANGEL CARRE :
podcast

 

« Les canailles aussi ont une âme », paru aux éditions des Béatitudes, raconte l’itinéraire de vie et spirituel de Gabriel-Angel, un enfant SDF, un enfant de 12 ans « ramassé » par le frère Marie-Angel Carré dans les rues de Paris. « Cette histoire authentique est un hymne à la vie. C’est un cri de victoire, un âpre cri de guerre où le oui donné à Dieu le soir de son baptême va triompher de toutes ses envies de mourir, de « crever ». Gabriel est un enfant à part. Il n’a pas été « touché-coulé » mais il a été « coulé-touché ». Coulé par la misère, touché par la miséricorde », écrit l’auteur, frère de la communauté Saint-Jean. C’est un entretien réalisé par Charles-François Brejon.

 

source : Radio Vatican

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Quand Dieu t'appelle

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Quand Dieu t'appelle,
Fais attention,
Il est exigeant, il demande tout.

La conversion ne se fait pas à moitié,
La moitié du cœur ou d'une parole,
La moitié d'un engagement ou d'une vie.

Pour Dieu, tu le sais,
Quand il appelle à la conversion,
La transformation est totale.

C'est tout ton cœur qui est à transformer,
C'est ta vie, toute ta vie, que Dieu attend.

Alors, toi, ne lésine pas,
Ne marchande pas avec lui.

Si jamais Dieu t'appelle à aller jusqu'au bout
De ta vie d'homme, de femme, d'époux, de mère,
Va et n'hésite pas.

Prends les risques de l'appel, les risques de Dieu,
Même si tu y perds ta tranquillité.

Sûr, ce n'est pas facile,
Mais tu ne le regretteras pas


Robert RIBER

 

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15 février 2011

Je t'ai cherché

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J'ai cherché longtemps le bonheur,
parfois comme un fou, comme un insensé,
avec passion, avec avidité:
l'argent, le pouvoir, la puissance...
J'ai un peu goûté à tout,
mais, Seigneur, je n'ai pas trouvé la joie.

J'ai cherché le bonheur dans la sagesse,
celle que le monde propose:
le savoir, la science, la renommée,
tout savoir du cœur de l'homme,
out connaître du destin du monde,
mais là encore, je n'ai rien trouvé.

J'ai cherché aussi, mon Dieu, à réussir
dans ma vie, ma profession, ma famille,
être le premier partout, être entendu de tous,
être reconnu par tous, mais je n'ai rien rencontré.

Aujourd'hui Seigneur, tu m'invites à t'écouter.
Tu n'attends de moi ni exploits, ni réussites.
Tu m'attends, mon Dieu, au cœur de ma vie,
ma vie d'homme toute simple, toute petite.

Et c'est là où tu te révèles
et qu'enfin je découvre en ta présence le sens de ma vie.

 

Robert Riber

« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende. »
Matthieu 11, 15


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