10 août 2011

Tu es le soleil

 

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Tu es le Soleil éclaté de l'Amour du père
Seigneur crucifié et ressuscité,
Apprends-nous à affronter
Les luttes de la vie quotidienne,
Afin que nous vivions
Dans une grande plénitude.

Tu as humblement et patiemment accueilli,
Les échecs de la vie humaine
Comme les souffrances de la crucifixion.
Alors les peines et les luttes
Que nous apporte chaque journée,
Aides-nous à les vivre
Comme des occasions de grandir
Et de mieux te ressembler.

Rends-nous capable de les affronter,
Plein de confiance en ton soutien.
Fais nous comprendre
Que nous n'arrivons à la plénitude de la vie
Qu'en mourant sans cesse à nous mêmes
Et en nos désirs égoïstes.

Car c'est seulement en mourant avec Toi
Que nous pouvons ressusciter avec Toi.
Que rien désormais
Ne nous fasse souffrir ou pleurer
Au point d'en oublier la joie de ta résurrection.

Tu es le soleil éclaté de l'amour du père,
Tu es l'espérance du bonheur éternisé
Tu es le feu de l'amour embrasé.

Que la joie de Jésus soit force en nous
Et qu'elle soit, entre nous, lien de paix
D'unité et d'amour.

Mère Térésa (1910 –1997)

 

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09 août 2011

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »

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Concile Vatican II - Message aux jeunes  

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »

C'est au nom du Dieu juste et bon et de son Fils Jésus que nous vous exhortons, jeunes gens et jeunes filles du monde entier, à élargir vos cœurs aux dimensions du monde, à entendre l'appel de vos frères et à mettre hardiment à leur service vos jeunes énergies.

Luttez contre tout égoïsme. Refusez de laisser libre cours aux instincts de violence et de haine qui engendrent les guerres et leur cortège de misères.

Soyez généreux, purs, respectueux, sincères. Et construisez dans l'enthousiasme un monde meilleur que celui de vos aînés !

L'Église vous regarde avec confiance et avec amour.  Riche d'un long passé toujours vivant en elle, et marchant vers la perfection humaine dans le temps et vers les destinées ultimes de l'histoire et de la vie, elle est la vraie jeunesse du monde.

Elle possède ce qui fait la force et le charme des jeunes : la faculté de se réjouir de ce qui commence, de se donner sans retour, de se renouveler et de repartir pour de nouvelles conquêtes.

Regardez-la et vous retrouverez en elle le visage du Christ, le vrai héros, humble et sage, le prophète de la vérité et de l'amour, le compagnon et l'ami des jeunes.

C'est bien au nom du Christ que nous vous saluons, que nous vous exhortons et vous bénissons.

 

(source : www.levangileauquotidien.org)


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08 août 2011

Silence

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Deviens en toi-même une maison de paix,
un point tranquille tourné vers Dieu.

Mets-toi à l'école du silence profond et vrai qui n'est pas mutisme
mais passerelle vers l'écoute et la communion.

N'emplis pas tes jours de mots inutiles et d'agitation.

Nos villes surchargées de bruit tuent dans l'homme ce qu'il a d'essentiel.

Ouvre-lui une porte, au cœur purifié de ton amitié.

 

Soeur Myriam, ancienne prieure des diaconnesses de Reuilly


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07 août 2011

Un affaire de coeur

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Jean Bosco sait regarder et voir et entendre. Qualités exceptionnelles de l’éducateur qui lui font comprendre sans arrêter la marche avec l’autre ; aimer l’autre sans le forcer ou le retenir dans quelque piège. Don Bosco, on le sait, a depuis longtemps cette perspicacité qui lui donne un certain ascendant naturel sur les autres. Mais il y a bien plus ici. Le jeune prêtre et éducateur est et possède cette corde précieuse qui vibre à la joie comme à la douceur de l’autre, secrète ou exprimée.

L’éducation est vraiment une affaire de cœur. On a tôt fait de la déclarer ; il y faut une vie, celle de chacun, pour en pratiquer la voie. Parce qu’il est libre, Jean Bosco peut aimer l’autre puisqu’il n’a pas besoin de lui pour exister ou se « confirmer » lui-même.

Don Bosco réalise ici qu’évangéliser c’est conscientiser. Si l’accueil est profond et vrai, si la rencontre a lieu, si la parole est dite qui devance l’appel et dénoue les peurs ou les nœuds, alors l’autre se met debout et se prend en main.

Don Bosco découvre que pour évangéliser il faut entrer en relation. Respecter l’autre, apprendre sa langue et découvrir de l’intérieur ce qui le meut ou le laisse inerte. Don Bosco découvre qu’en éducation, comme pour évangéliser, le porte-greffe est aussi important que le greffon. Que seul l’autre peut-être l’agent de son propre développement.


Extrait de « Un homme et un saint » Edition Don Bosco

 

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COMMENT ILS L’ONT RECONNU A LA FRACTION DU PAIN…

 

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Et après ! Après ?  
 ........ Lisez ce qui suit !

 

« -Est-ce que vous n’étiez pas trois, tout à l’heure ? demande l’aubergiste en déposant sur la table un plat de concombre et du sel.

  -Si, confirme Cléophas. Mais comme tu vois, il est parti…

Il désigne la banquette vide. A la place où se tenait Jésus, il y a quelques miettes qui sont tombées quand il a rompu le pain.

  -Votre ami n’est pas malade, au moins ?  S’inquiète l’aubergiste.

Jésus malade ? Et pourquoi pas mort, tant qu’on y est ? Cléophas et son compagnon ont du mal à réprimer une envie de rire.

 Si tu savais, aubergiste !

 Mais comment lui expliquer, à ce brave homme ? Vous nous voyez lui déclarer tranquillement :

-« Cet homme qui était avec nous, cet homme à notre table, c’est Jésus de Nazareth. Si, si, le Jésus de Nazareth, celui-là même qui a été crucifié à Jérusalem. Tu as bien dû en entendre parler, non ? Comment dis-tu ? Tu pensais qu’il était mort ? Mais il l’était, aubergiste, il l’était ! Seulement voilà, il ne l’est plus. Il est vivant comme toi et nous. Infiniment plus vivant que toi et nous-mêmes. Enfin, vivant d’une autre vie. Une vie sans fin. Tu n’y comprends rien ? Oh, alors-là, rassure-toi, tu n’es pas le seul… »

-« Comme Jésus est vivant ! » pensent-ils. Alors, pour dénouer leur gorge serrée par excès du bonheur, Pierre et les autres rient. Ils n’ont plus peur… Ils n’auront jamais plus peur…

Et après ? Après ? 

...... Quelque temps après, Jésus quitta ce monde pour l’autre. 

De cet autre monde, il n’a rien dit qui permette de s’en faire une image. Il ne l’a jamais décrit. Ce n’est pas tant que les mots lui manquaient, mais personne n’aurait compris. L’aptitude de l’homme à la joie est tellement limitée. On ne peut que pressentir.

Deviner que c’est un endroit où le bonheur existe enfin et sans fin.

Là–bas, à la Maison, sauf à supposer qu’en traversant la mort nous perdions cette façon simple et belle d’exprimer notre ravissement, nous rirons d’avoir trop pleuré !

                                           

Extrait de Jésus qui riait- Didier DECOIN

 

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