15 janvier 2014

ÊTRE JEUNE

 

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La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, un goût de l’aventure sur l’amour du confort.
 
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années ; on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes, les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
 
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande, comme l’enfant insatiable. Et après ?
Il défie les évènements et trouve la joie au jeu de la vie.
 
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute. 
Aussi jeune que votre confiance en vous-même,
aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.
 
Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
 
Si un jour votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
 
Sammuel Ullman – également attribué au général Mac Arthur
 

14 janvier 2014

Pour tous ceux qui te donnent...

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Pour tous ceux qui te donnent un visage, 
Seigneur Jésus, 
en répandant ton amour dans le monde, 
loué sois-tu !
 
Pour tous ceux qui te donnent des mains, 
Seigneur Jésus, 
en faisant le bien à l’égard de leurs frères, 
loué sois-tu !
 
Pour tous ceux qui te donnent une bouche, 
Seigneur Jésus, 
en prenant la défense du faible et de l’opprimé, 
loué sois-tu !
 
Pour tous ceux qui te donnent des yeux, 
Seigneur Jésus, 
en admirant chaque parcelle d’amour dans le cœur de la personne, 
loué sois-tu !
 
Pour tous ceux qui te donnent un cœur, 
Seigneur Jésus, 
en préférant les pauvres aux riches, 
les faibles aux puissants, loué sois-tu !
 
Pour tous ceux qui donnent à ta pauvreté, 
Seigneur Jésus, 
le visage de l’espérance du Royaume, 
loué sois-tu !
 
Pour tous ceux qui te révèlent simplement par ce qu’ils sont, 
Seigneur Jésus, 
parce qu’ils reflètent la beauté dans leur vie, 
loué sois-tu !
 
Auteur inconnu
 

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13 janvier 2014

A qui cherche Dieu

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Avez-vous appris à un enfant à rouler à vélo ?  vous lui dites : »Lève la tête, regarde devant toi » car vous savez que s’il regarde ses pieds, il perdra l’équilibre.  Et qu’il ne parviendra à rouler que lorsqu’il  cessera de se préoccuper de la façon dont il pédale.
 
Je corois qu’il y a quelque chose de semblable dans notre recherche de Dieu.   Il nos donne le désir de le trouver et l’Esprit-Saint nous pousse dans cette recherche, mais nous risquons de rester sur place et même de tomber si nous nous préoccupons plus de nous-mêmes que du but à atteindre.
 
A quelqu’un qui cherche Dieu, il me semble que l’essentiel est de dire : « Regardez le Christ, écoutez-le, suivez-le autant que vous le pouvez.  Il se préoccupera lui-même de votre foi. »  La question que vous devez vous poser est celle-ci : qu’est-ce que Dieu veut que je fasse aujourd’hui ?
 
(A.S.)
 
 
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12 janvier 2014

Consacré serviteur

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Seigneur Jésus,  près du Jourdain, 
Tu as pris place dans la file, 
tout simplement perdu parmi les pécheurs.
Tu voulais être baptisé par Jean.
 
Comment cela a-t-il pu se faire ?
Tu n’avais aucun besoin de baptême.
Pourtant, Tu l’as voulu, pas pour toi-même, pour nous.
Quand Tu disparus sous les eaux du Jourdain, 
Tu nous as montré que Tu étais venu pour être serviteur, 
pour être un Messie humble : 
pas un chef de guerre monté sur son cheval, 
mais quelqu’un qui courbe la tête et disparaît.
 
Dis-le nous chaque jour s’il te plaît : 
« Vous aussi, mes amis, vous êtes baptisés pour être serviteurs, 
pour servir et non pour être servis ».
 
Cardinal G. Danneels ʺPrières pour les saisonsʺ
 
 
 
 

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11 janvier 2014

Les doux

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Les doux, bien souvent, traversent l’existence à pas de loup.
On réalise qu’ils ne sont plus là, après coup, quand le bouquet de fleurs se fane sur la table, quand l’eau n’est plus changée, ni les rosiers taillés.
 
Les doux, qui sait, se relèvent peut-être la nuit, pour recouvrir ceux qui dorment de leur couverture qui a glissé, pour mettre de l’huile dans le gond de la porte, faire cuire la brioche du matin, ou encore essuyer une larme secrète, consoler un sanglot réprimé dans le froid ?
 
Les doux parfois sont durs, quand il s’agit de trancher entre ce qui nourrit la vie et ce qui la pourrit. Ils sont alors sans concession. Leur parole tranche. On dira qu’ils sont durs, qu’ils ne savent pas négocier, qu’il faut prendre des gants.
 
Ils savent pourtant qu’il n’en est rien et que certaines situations ne peuvent pas se dénouer autrement. Leur douceur est secrète, dans la douleur qu’ils éprouvent à percevoir ce que d’autres ne voient pas.
 
La terre est leur domaine, et le corps, et le pain. 
Le plus infime.
 
Ils parlent peu, mais ils sont là.
 
Ils sont là,
quand il faut laver le sol, préparer le repas et le linge, soigner la terre.
Ils sont là,
quand il faut panser une plaie, rire un bon coup, acheter du pain pour la voisine ou conduire un ami à la gare. 
Ils sont là,
à l’heure de la naissance et à l’heure de la mort, entre langes et linceuls, de la crèche à la croix, du berceau au tombeau.
Ils sont là.
 
Leur prière est un souffle, une respiration, un secret.
Elle supporte le monde et le dépose entre les mains de Dieu.
 
Sœur Anne Lécu