04 février 2014

ÊTRE, C’EST…

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Consacrer passionnément la majeure partie
De son existence à façonner sa vie.
 
Aller au bout de ses limites pour les tester,
Les suspecter et les repousser.
 
Utiliser son talent à bon escient,
Sans devenir imbu de soi-même.
 
S’inspirer du passé pour composer le quotidien,
Jusqu’à ce que l’avenir soit souvenir.
 
Se rendre compte que rien ne stagne,
Que tout ce qui n’avance pas recule.
 
Travailler sur soi-même à temps plein,
Sans jamais trop se prendre au sérieux.
 
Oublier les heures de labeur
Pour savourer un instant de bonheur.
 
Croire que le pire est passé
Et le meilleur à venir.
 
Accepter qu’on ne peut  être parfait et se rappeler
Que les autres ne le sont pas non plus !
 
Savoir que l’argent n’est jamais un but,
Parfois un moyen ou …une conséquence.
 
Déguster les petits amuse-gueule de la vie,
Et cesser de faire du bonheur…tout un plat

Anonyme
 

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03 février 2014

Ralentis mes pas, Seigneur

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Ralentis mes pas, Seigneur.
Calme les battements de mon cœur
en tranquillisant mon esprit. 

Freine ma marche
par la vision de l’infini du temps.

Accorde-moi, dans la confusion de ma journée, 
le calme des collines éternelles. 

Brise la tension de mes nerfs
avec la musique apaisante des rivières
qui chantent dans mon souvenir.

Aide-moi à découvrir
le pouvoir guérisseur du sommeil.

Apprends-moi l’art de prendre des vacances-minutes
pour admirer une fleur, bavarder avec un ancien ami,
ou en faire un nouveau, caresser un chien égaré, 
regarder une araignée tisser sa toile, 
sourire à un enfant,
lire quelques pages d’un bon livre.

Rappelle-moi chaque jour que la course 
n’est pas toujours au plus pressé 
et que vivre mieux n’est pas vivre plus vite. 

Encourage-moi à regarder
vers les hautes branches du grand chêne 
et à me rappeler qu’il a grandi lentement.

Ralentis mes pas, Seigneur,
et enseigne-moi à plonger mes racines profondément
dans le sol des valeurs les plus durables de la vie. 
afin que je grandisse vers les étoiles de mon plus haut destin.
 
Charles Delhez
 
 

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02 février 2014

Cette lumière...

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Le claironne haut et fort, à travers le monde entier !
Cette lumière chasse l’obscurité !
Cette lumière nous donne l’espoir !
Cette lumière nous procure la joie !
Cette lumière nous donne la force de relever les défis de la vie !
Cette lumière veut brûler en nous !
Cette lumière nous aide à être les témoins de son amour dans le monde !
Cette lumière est signe de vie ! 
Cette lumière, Jésus-Christ, brûlera toujours !
 
Au cœur de la vie,
Prières pour les jeunes
 
 
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01 février 2014

Pourquoi je Lui ai offert ma vie

"Dans un arbre, il y a un tronc, il n'y en a qu'un, mais regardez les racines: il n'y en a pas deux pareilles, et ce sont ces racines invisibles, dans l'ordure, le fumier, la boue, avec leur diversité, qui sont la source de la vitalité. Regardez les branches: il n'y en a pas deux pareilles ; elles procèdent d'un tronc unique avec leur diversité. Il faut que nous soyons capables de nous estimer les uns, les autres dans nos diversités" - L'Abbé Pierre

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Bientôt cinquante années de sacerdoce, on me demande souvent comment j’ai fait pour tenir, face à la violence des situations auxquelles j’ai été confronté, à la misère, aux destins douloureux de tous ces jeunes perdus qui sont venus vers moi… 
 
Je réponds toujours que c’est le Christ qui m’a porté, que c’est à lui que j’ai confié mes difficultés : il ne m’a jamais laissé tomber. 
 
Mais alors on m’interroge de nouveau : qui est « mon » Jésus-Christ ?
 
À la fois autant homme que fils de Dieu, il n’est pas une légende, ni un personnage de récit, ni seulement une figure historique : non, Jésus, pour moi, est d’abord un être dont je ressens à chaque instant la présence à mes côtés, un être à qui je m’adresse sans répit, un être que j’aime et à qui j’ai consacré toute ma vie. 
 
Dans ce livre, je veux parler du Christ, dire à la fois qui il a été et qui il est. Raconter sa pauvreté extérieure comme sa richesse intérieure ; son pouvoir d’attraction sur les foules mais aussi les sentiments de haine et de calomnie que sa bonté a pu susciter chez ses ennemis ; sa franchise, son refus de l’hypocrisie ; son humilité, lui qui mangeait avec les pécheurs, qui avait pris la dernière place ; sa manière de considérer l’homme toujours au-dessus des lois et des clivages politiques ; ses béatitudes qui ont placé les exclus, les naufragés de la vie au centre de son attention ; son respect de la nature qui en fit le plus grand des écologistes ; la force de son éloquence, de ses paraboles ; son talent de guérisseur qui soignait d’abord le cœur des êtres ; la puissance de sa miséricorde, lui qui pardonnait leurs faiblesses à ceux qui l’entouraient. Je veux aussi parler de ce regard qu’il avait pour tous les hommes, ce regard qui ne m’a jamais quitté, pas un instant, et qui me fait encore aujourd’hui fondre d’amour. » 
 
Guy Gilbert.
 
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31 janvier 2014

Don Bosco : « La gloire de Dieu et le salut des âmes »

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Jean Bosco est prêtre. C’est d’abord un croyant, et ce qu’il trouve de salutaire dans sa foi, il souhaite le proposer à tous les jeunes.
 
En tant que chrétien, Don Bosco expérimente dans sa vie les dimensions chrétiennes : croire, aimer, espérer. Lorsque lui-même était jeune, c’était dans ces repères reçus de sa mère qu’il a puisé l’énergie pour aller au bout de son rêve. Ainsi, lorsqu’il rencontre à Turin des jeunes souvent déboussolés, livrés à eux-mêmes, c’est tout naturellement cette même foi qu’il leur propose, comme le meilleur don qu’il puisse leur faire.
 
En relisant l’Hymne à la Charité de Saint Paul, il trouve aussi des ressources pour son action éducative : « L’amour est patient, excuse tout, fait confiance, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4a.7). Dans son système « raison-religion-affection », Don Bosco évoque bien la religion d’amour, celle du Christ, qui résume et dépasse toutes les prescriptions dans la seule loi d’amour de Dieu et du prochain. Et ce commandement, il le met en œuvre dans la relation éducative.
 
Dans la dimension religieuse, Don Bosco trouve des richesses pour les jeunes qu’il reçoit. Par exemple, les sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation, qu’il considère comme les « piliers » de sa pédagogie, sont pour les jeunes une occasion de laisser là leurs échecs passé, et de repartir pour un avenir chaque fois nouveau. Le christianisme prend au sérieux l’histoire des personnes et ne les réduit pas à ce qu’elles sont à un moment donné. La foi en un salut déjà acquis permet de se sortir sans cesse des impasses de la culpabilité et de l’impuissance. On imagine l’intérêt d’une telle ouverture pour des jeunes au passé déjà lourd, et qui ont du mal à envisager sereinement leur avenir.
 
Par ailleurs, en fondant son action éducative sur la religion, Jean Bosco affirme aussi au nom de quoi il agit, et par quoi le regard qu’il porte sur les jeunes est inspiré. Par là même, il introduit, dans la relation éducative, un tiers dont le rôle ne peut être que bénéfique. En effet, Don Bosco ne dira jamais que c’est de lui seul qu’il tire l’énergie qui le mène, et ne s’attribue jamais ses réussites. De plus, auprès du jeune, il ne se présente pas lui-même comme un modèle : il le renvoie plus loin et au-delà de lui. Enfin, la religion est un chemin qui conduit à s’ouvrir, sinon à une adhésion de foi, du moins à la question du sens. Elle peut donc contribuer à donner un regard global sur sa propre vie, et sur la vie en général.
 
Équilibrée, référée, humanisante, la proposition de foi faite par Don Bosco a été fructueuse : Michel Magon, François Besucco, Dominique Savio, et bien d’autres, en témoignent.
 
 
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