25 janvier 2014

Je t’ai vu

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Je t’ai vu, ô mon Dieu, 
dans les yeux d’un enfant de l’amour, 
dans les yeux apeurés d’un gamin de la guerre 
et dans ceux tout fiévreux d’un bambin qui a faim. 

Je t’ai vu, ô mon Dieu, 
dans la main qui mendie sa dose de justice, 
dans la main qui rend grâce, 
dans celle qui pardonne et celle qui se donne.

Je t’ai vu, ô mon Dieu,
dans l’océan sans fin, 
dans l’oiseau, le soleil et le ciel, 
je t’ai vu dans le vent, dans la source paisible, 
dans la fleur de l’automne et la cime enneigée.

Je t’ai vu dans mon cœur, ô mon Dieu, 
je t’ai vu dans mon cœur et tu m’as dit :
« je t’aime ».

Mihna
 
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24 janvier 2014

"COMPRIMÉS" de salésianité...

Bonne fête de St François de Sales !

Que le souci de douceur et de charité
nous guide à la rencontre des autres en témoins de l'Amour du Père.

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« Donner concrètement notre oui à ce qui nous est  demandé. »    

«Accomplir soigneusement  et rigoureusement
les tâches qui nous incombent et se fier à la Providence.»
 
«Les grandes occasions de servir Dieu se présentent rarement ; mais les petites sont très communes. Or, "qui sera fidèle dans les petites choses", dit le Sauveur, "on l'établira sur de grandes". Faites donc toutes choses au nom de Dieu, et toutes choses seront bien faites, soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous dormiez, soit que vous jouiez, faisant toutes ces choses parce que Dieu veut que vous les fassiez.»
 
«...Les bourdons font plus de bruit et sont bien plus empressés que les abeilles, mais ils ne font sinon la cire et non point de miel: ainsi ceux qui s'empressent d'un souci cuisant et d'une sollicitude bruyante, ne font jamais ni beaucoup ni bien. Les mouches ne nous inquiètent pas par leur effort, mais par la multitude : ainsi les grandes affaires ne nous troublent pas tant comme les menues, quand elles sont en grand nombre. Recevez donc les affaires qui vous arriveront, en paix, et tâchez de les faire par ordre, l'une après l'autre; car si vous les voulez faire tout à coup ou en désordre, vous ferez des efforts qui vous fouleront et alanguiront votre esprit, et pour l'ordinaire vous demeurerez accablée sous la presse et sans effet.»
 
«...Faites comme les petits enfants, qui de l'une des mains se tiennent à leur père, et de l'autre cueillent des fraises ou des mûres le long des haies ; car de même, amassant et maniant les biens de ce monde de l'une de vos mains, tenez toujours de l'autre la main du Père céleste, vous retournant de temps en temps à lui, pour voir s'il a agréable votre ménage ou vos occupations. Et gardez bien sur toutes choses de quitter sa main et sa protection, pensant d'amasser ou recueillir davantage car s'il vous abandonne, vous ne ferez point de pas sans donner du nez en terre. Je veux dire que, quand vous serez parmi les affaires et occupations communes, qui ne requièrent pas une attention si forte et si pressante, vous regardiez plus Dieu que les affaires; et quand les affaires sont de si grande importance qu'elles requièrent toute votre attention pour être bien faites, de temps en temps vous regarderez à Dieu, comme font ceux qui naviguent en mer, lesquels, pour aller à la terre qu'ils désirent, regardent plus en haut au ciel que non pas en bas où ils voguent. Ainsi Dieu travaillera avec vous, en vous et pour vous, et votre travail sera suivi de consolation. »
 
-Introduction à la vie dévote-
 
 
« ... Le laboureur ne sera jamais tancé s'il n'a pas belle cueillette, mais oui bien s'il n'a pas bien labouré. »

-Traité de l'Amour de Dieu-
 
 
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23 janvier 2014

LE CHANT DE LA NATURE

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Le chant de la nature me murmure qu’il faut laisser son cœur donner aux autres ses plus belles couleurs.
 
Le chant de la nature me confie que l’âme est un bouquet de fleurs immortelles et multicolores sur lesquelles se posent des papillons bleus.
 
Le chant de la nature me souffle que la vie est belle quand on la regarde avec émerveillement.
 
Le chant de la nature me révèle avec délicatesse et douceur qu’il faut écouter le bruit que fait le bonheur, non quand il s’en va, mais quand il est là.
 
Le chant de la nature me dit que la souffrance face à un échec, face à une situation dure à vivre ne dure pas, qu’elle s’efface pour laisser place à la joie de vivre en accord avec soi, en s’aimant, en aimant les autres.
 
Le chant de la nature me crie que vivre c’est explorer librement le champ infini du chant des cœurs, des chants de l’âme.
 
Les chants des cœurs, les chants des âmes sont les chants les plus beaux, ceux qui nous amèneront à cette paix, à cette sérénité, à cette harmonie dont nous rêvons tous, chacun dans notre coin, sans savoir comment agir pour que ça devienne réalité.
 
Libérons nos cœurs, libérons nos âmes, écoutons-les et laissons leurs chants s’envoler vers les autres.
 
Anonyme
 

22 janvier 2014

Possession

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On ne possède jamais réellement les choses. 
On ne fait que les tenir un instant.  
Si l'on est incapable de les laisser aller, 
ce sont elles qui nous possèdent.
Quel que soit ce que l'on chérit,
il faut le tenir dans le creux de sa main 
comme on retient l'eau.
Dès qu'on la saisit, elle n'est plus là.
Si on se l'approprie,
on la souille.  
Si on la libère,
elle est à soi pour toujours.
 
Anthony de Mello
 

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21 janvier 2014

L’icône endommagée

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« A moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l'aider en rien. 
 
On n'aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé. 
 
Le Christ regardait toutes les personnes qu'il rencontrait, la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée en eux.  C'était peut-être une beauté déformée, abîmée, mais elle était néanmoins beauté, et Il faisait en sorte que cette beauté rejaillisse. 
 
C'est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres.
 
Mais, pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un cœur pur, des intentions pures, l'esprit ouvert, ce qui n'est pas toujours le cas... afin de pouvoir écouter, regarder et voir la beauté cachée. 
 
Chacun de nous est à l'image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée. 
 
Mais si l'on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les événements, ou profanée par la haine des hommes, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le cœur brisé. 
 
C'est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui en est perdu, que nous attacherions de l'importance. Ainsi, nous devons apprendre à réagir envers chacun. »
 
Anthony BLOUME, moine orthodoxe