06 mars 2014

Départ

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Marqués des cendres, Seigneur,
nous prenons publiquement la décision de partir pour la conversion !
 
Quarante jours ne nous suffirons pas
car le temps est long pour façonner le cœur et la face
à la ressemblance de l’Évangile !
 
Nous partons encore une fois,
conscients de nos défaillances mais sûrs de ton appui,
avec l’obstination de conformer nos comportements et nos décisions
à l’amour que Tu as déposé en nous
et que Tu nous demandes de semer dans l’Humanité.
 
Viens avec nous, Seigneur !
Sans Toi, comment pourrions-nous tenir
dans notre lent redressement vers la lumière ?
 
Vie chrétienne-Eglise du Jura
 
 
 

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05 mars 2014

Entrer en Carême

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Entrer en Carême, c'est ouvrir sa porte
et réapprendre à bouger, à se déplacer, à vivre.
C'est refuser de rester figé dans ses positions, 
ses dogmes ou ses certitudes absolues.
 
Entrer en Carême, c'est aussi changer de cap.
Mettre le cap sur Dieu en se laissant déranger
par les coutumes des autres, leurs idées, 
leurs habitudes,leurs langues.
Se laisser surprendre par la musique de l'autre,
qui dit un autre rythme, un autre temps,
une autre chanson.
 
Entrer en Carême, c'est aussi se mettre à l'écoute 
de la Parole, celle qui, au milieu des bavardages, 
nous touche au coeur et nous arrache
non une larme, un billet de banque ou un chèque, 
mais un geste de pardon, d'amour ou de paix.
 
Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute
de la réussite de Dieu, celle qui accepte la blessure, 
celle qui ne profite pas de l'échec du faible, 
celle qui n'exploite pas la naïveté
ou la sueur du faible.
 
Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute de l'amour de Dieu.
Pas un amour maquignon qui ne tient compte
que du tour de taille, de la beauté des yeux ou du regard.
Un amour qui vous apprend à lire autrement, 
à parler, à partager, à se rencontrer autrement.
 
Robert Riber
 
 
Prendre les chemins de Car-Aime
 
A emprunter: 

un parcours proposé par Bruno LEROYéducateur de rue et écrivain.
40 invitations pour avancer en Car Aime

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04 mars 2014

Pour ceux qui ont trop

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J’ai trop Seigneur, j’ai trop de tout. Trop de nourriture. J’ai mille bonnes raisons de manger, mais la faim figure rarement parmi elles.

Trop de vêtements. J’en ai tellement que je ne sais plus lesquels choisir et que j’ai l’impression de n’avoir rien à me mettre.

Trop de choses. Objets, gadgets, bibelots. Je les entretiens, je les garde ; leur inutilité devient une prison.

Trop de bruit. La rumeur de la ville, de la musique jour et nuit, stridente, obligatoire. (Le silence ? Un bienfait oublié) 

Trop de bavardages. Des mots, et encore des mots, le plus souvent insignifiants. Des mots qui restent à la surface de l’âme, sans laisser de traces.

Trop de tout, Seigneur.

Seigneur, donne-moi un peu de pauvreté.
De désirs, d’exigences.
La pauvreté des besoins.
Voilà : ne me laisse que le désir de ce dont j’ai vraiment besoin.
Alors, Seigneur, je serai aussi légère qu’un papillon. 
 
Lore Dardanello
Prières pour ceux qui n’ont pas le temps.  
Editions Salvator.
 
Voir la vidéo du jour 
 
Retraite en ligne "Carême dans la ville 2014" : Qui est le plus grand ?


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03 mars 2014

Lueur

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La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée.il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie à se partager.
 
Paul Eluard
 
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02 mars 2014

Une belle vieillesse

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Une belle vieillesse est une victoire de l’âme sur le corps.
 
Ayons toujours quelqu’un à aimer, quelque chose à faire, c’est le secret d’une vieillesse toujours jeune. Quand on aime, on n’est jamais vieux.
 
Supportons courageusement sans gémir les misères que nous ne pouvons ni supprimer, ni éviter.
 
Pensons qu’il y a plus malheureux que nous et que le meilleur moyen d’alléger notre souffrance, c’est de soulager celle des autres.
 
Voyons les mille petits riens dont nous pouvons, chaque jour, faire nos rayons de soleil !
Se déplacer, écouter, lire, converser, servir, excuser et pardonner.
 
Écartons de nous tout ce qui fait mal vieillir, l’oisiveté, l’égoïsme, l’isolement, les rancœurs, la jalousie, l’envie.
 
Ne regrettons pas les joies du passé, rappelons-nous plutôt que nous les avons eues.
 
Ne vivons ni dans le passé, ni dans l’avenir. Vivons de notre mieux la minute présente toute neuve et pleine d’espérance.
 
Ne nous imposons pas. Demeurons disponible pour ce que nous pouvons ou devons faire.
 
Aimons les jeunes, intéressons-nous à leur avenir. Laissons-les-nous exposer leurs idées.
Partageons les joies et les souvenirs de jeunesse.
 
Si nous ne pouvons plus donner aux jeunes, l’enthousiasme, donnons-leur la confiance.
 
Ce qui garde jeune notre esprit, c’est la foi, ce qui garde jeune notre cœur, c’est l’amour.
 
Anonyme
 
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