31 mai 2015

La Sainte Trinité

... expliquée aux petits : une leçon de caté, pour nous aussi ! 
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Trois personnes…  qui forment un Dieu unique, tout amour et bonté, c’est assez difficile à imaginer, à comprendre avec notre cerveau et notre cœur humains.
 
Dieu est unique, nous le savons : on nous l’a dit et nous le croyons.  Mais nous avons appris aussi qu’il y a 3 personnes : le Père qui nous a créés, le Fils qui est venu sur terre pour nous sauver et l’Esprit Saint qui nous guide. Qu’ils vivent tous les trois en communion, dans un même amour. 
 
Alors, prenons une image : le pain.  Il est composé de plusieurs éléments bien différents qui, mis ensemble forment un tout. La Trinité, c’est un peu ça.
 
Dans le pain, il y a la farine, l’élément de base. C’est elle qui donne au pain sa couleur, sa consistance, sa saveur. C’est le Père.
 
Il y a l’eau, le liant qui forme un tout avec la farine et l’empêche de se dessécher. C’est le Fils.
 
Et puis il y le levain, la levure qui fait monter la pâte, lui donne sa légèreté. C’est l’Esprit.
 
Chaque élément existe seul mais ce n’est que mis ensemble et cuits au feu qu’ils deviennent pain.  Ce feu, c’est l’Amour.  Père, Fils et Esprit, en communion d’amour forment cette Trinité qui nous aime, nous nourrit, nous guide et nous fortifie.
 
Le pain, c’est la nourriture indispensable à la vie. Pour avoir des forces, nous devons manger.
 
Jésus a dit : « Je suis le pain du Ciel, celui qui me mange vivra pour toujours. »
 
A la messe, à l’offertoire, avec le prêtre l’assemblée offre à Dieu le pain « fruit de la terre et du travail des hommes ».  Il a fallu la terre, le grain, la pluie, le soleil, le fermier, le meunier, le boulanger, les ouvriers qui ont fait les machines pour cultiver, pétrir, cuire, transporter…
 
Jésus a choisi un simple morceau de pain pour en faire son Corps. 
 
Au moment de la communion, la petite hostie,  le morceau de pain que je reçois, uni à Dieu et à tous mes frères, c’est le Pain Vivant: le Corps du Christ qui nourrit mon âme.
 
Les mots « copain », «compagnon »,  désignent à l’origine ceux avec qui on partage le pain, ceux avec qui on vit.  Alors, être copains, c’est vivre en communion, en « commune union » avec les autres. 
 
Ce serait chouette si dans mes relations avec les autres je pouvais être aussi uni(e)  que le Père, le Fils et l’Esprit, que la farine, l’eau et le levain !

.... 

Je cherche dans l’Évangile de Jean les passages où Jésus
- parle de ses liens avec son Père (chapitre 3, 6 et 10)
- dit qu’il est le pain vivant descendu du ciel (chapitre 6)
- dit qu’il est l’eau vive (chapitre 4 et 7)
- parle de l’Esprit Saint que le Père enverra (chapitre 14)
 
M-H
 
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Un jour de fêtes :

nous fêtons également la "Visitation de la Vierge Marie"...
Inspirée de la spiritualité salésienne que nous partageons,
nous vous proposons de découvrir ici "l'Esprit Visitandin" ►
Bonne fête à nos "soeurs salésiennes de la Visitation" !
 
En France, c'est le jour de la fête des mères : bonne fête à toutes les mamans !  ►
 
 
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Sans oublier qu'à Mons,

"C'est l'poupée St Georg' qui va"  ►
 
 
 

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30 mai 2015

Repos

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Dans le vacarme des jours,
le tumulte qui dévore nos vies,
le vagabondage de nos existences,
Tu nous accordes
le temps de la pause
et Tu nous apprends
à peser la densité
de chaque instant.
 
Viens nous habiter.
Ouvre des brèches
de liberté et d'amour
dans le sable mouvant de notre histoire
et fais germer en nous
des lendemains 
qui chantent la joie d'aimer. 
 
Edith Wild
 
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29 mai 2015

Construisons une terre d’espoir !

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Et il faudra nous dire chaque jour que les forces qui peuvent nous soulever sont immenses, que notre volonté d’amour a une puissance insoupçonnée, que nous pouvons, si nous le voulons, toujours reconstruire.
 
Et il faudra nous dire chaque jour, qu’il faut parler d’amour, qu’il faut savoir, tout risquer pour défendre une vérité, un principe de fraternité. Et qu’il faut parfois accepter de se battre pour défendre l’amour vrai.
 
Nous pouvons toujours, à côté d’un arbre mort, planter un arbre de vie.  

Parce que la froide raison ne suffit pas à l’homme. 

Elle n’est qu’une terre qui a besoin d’eau pour germer. L’eau, c’est l’amour, les autres, l’espoir, la croyance que demain, en chaque homme, le neuf et le beau auront surgit. C’est la certitude absolue que l’homme peut vivre en paix avec lui et avec les autres.
 
Plantons un arbre de vie, donnons de l’eau à la terre.
 
Martin GRAY
 
 
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28 mai 2015

Les deux grenouilles

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Voici une histoire racontée par Baden-Powel pour nous aider tous à ne pas baisser les bras.

À une époque où l'on n’avait pas de frigidaire, ni de tank à lait, deux grenouilles se levèrent un matin et partirent faire leur footing à travers prés. Elles arrivèrent ainsi auprès d'une grande jatte pleine de crème. En voulant regarder à l'intérieur, elles y tombèrent. L'une s'écria : "Voici une espèce d'eau que je ne connais pas ! Comment pourrais-je nager dans un tel liquide ? Cela ne vaut pas la peine d'essayer !" C'est ainsi qu'elle se laissa couler au fond de la jatte et s'y noya faute de courage et d'énergie. Elle était défaitiste : "Je suis foutue, je suis foutue" disait-elle. Elle a coulé !

L'autre, au contraire, se débattit dans la crème, se mit à nager, vigoureusement et, toutes les fois qu'elle se sentait couler, elle luttait avec plus de courage pour se maintenir à la surface, en se disant : "J'en sortirai, j'en sortirai !" À la fin, juste au moment où, à bout de forces, elle allait abandonner la partie, il se produisit une chose curieuse : elle avait tant nagé, tant pataugé, tant brassé la crème de ses quatre pattes, que bientôt, celle-ci se trouva transformée en beurre. Et la grenouille eut la surprise de se voir assise en sûreté au sommet d'une belle motte jaune. Alors elle poussa un cri de victoire.

Un jour où Stan Rougier racontait cette histoire à un groupe de jeunes, l'un d'eux demanda : "C'était quoi, son cri de victoire ?" Un autre répondit vigoureusement : "Croa… Crois !"

Baden-Powel disait à ses scouts : "Quand tu verras que ça va mal, souris, chantonne au-dedans de toi et répète-toi : ‘ne lâche pas, ne lâche pas !’ Et tu verras, la victoire est à toi !"

Paraboles d'un curé de campagne - Pierre Trevet

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27 mai 2015

Esprit de joie

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« Esprit de joie, Tu n'es le compagnon ni du bruit ni de la vanité, Tu es la fleur de l'amour et de l'humilité, Tu grandis dans la maison du silence, Tu es libre comme le vent, Tu es la source au cœur de l'enfant qui fredonne une chanson.
 
Esprit de joie, Tu nous transportes parfois comme un torrent, si fort que nous avons envie de chanter, de danser ou de nous taire infiniment, inondés de paix ; mais Tes eaux se font parfois si souterraines qu'elles semblent mortes, taries, la souffrance, le malheur ou la haine paraissent T'avoir totalement englouti ; nous avons alors envie de maudire toute joie et d'insulter tous ceux qui osent encore parler de Toi !  Il nous faut alors marcher, errer, dans la nuit, dans le désert, chercher un puits, le désensabler pour entendre à nouveau la chanson de Ta source encore plus pure et plus belle, mais à quelle profondeur nouvelle !
 
Esprit de joie, Tu es cohérence et harmonie, Tu es sagesse intérieure, Tu es Don de Dieu, jaillissement de sa Vie, au plus intime de notre cœur ; Tu es le signe que l'homme est en marche vers sa vérité, Tu es dépassement de nos échecs surmontés, Tu es victoire remportée sur le chaos de nos passions, Tu es pauvreté assumée sur la ruine de nos illusions ; Tu es le fruit de l'accueil du Tout Autre dans notre maison, et de l'accueil de tous les autres sans aucune discrimination ; Tu es un art de vivre et une manière d'aimer ses frères.
 
Esprit de joie, que de fois je T'ai retrouvé au cœur de l'imprévu, alors que je croyais T'avoir définitivement perdu ! Combien de fois Tu as jailli, soudain, de la ronde des enfants rieurs sous ma fenêtre, de deux amoureux courant dans une prairie comme deux papillons butinant les fleurs, d'un couple vieillards, se tenant la main, dont les visages racontent une longue histoire d'amour, de ce clochard malicieux qui commente avec humour la course folle des gens qui se bousculent dans le métro, de cet ami de la nature qui caresse un arbre avec de la tendresse plein les yeux, de cette contemplative dont le visage est comme un reflet du sourire de Dieu, de ces jeunes handicapés qui, poussant leur fauteuil roulant, crie leur joie de se dépasser au cours d'un match de basket acharné...
 
Si chacun de nous, le soir, en repensant sa journée, pouvait découvrir un signe de Toi, Esprit de Joie, ma sœur la Joie, la Joie de Dieu ! Amen. » 
 
Michel Hubaut
 
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