Joyeuse fête de Pâques à toutes et à tous !
Allons annoncer la bonne nouvelle,
Jésus est ressuscité, Il est Vivant !

Chaque être porte en lui-même une part de résurrection.
Chaque être peut nous enrichir,
à condition de plonger en lui
dans ce qu'il y a de beau, de meilleur,
de lumineux, de divin.

Malheureusement, nous épluchons
d'abord les ténèbres de l'autre.
Et nous en restons là.
Le Christ est là, dans chaque être,
enfoui, prêt à se faire reconnaître,
et nous passons sans le voir.
Nous manquons la rencontre souvent,
pris par notre égoïsme, nos refus,
nos barrières, nos intolérances, nos rejets.
Nous avons besoin de demander
dans notre prière le regard du Christ.
Il plongeait dans les êtres avec une telle intensité,
une telle fraîcheur, une telle nouveauté,
que personne n'oubliait jamais plus ce regard.
Et en vivait.

Le Christ ressuscité a besoin de notre regard
de tendresse et de miséricorde
pour aborder chaque être.
Plonger dans ce que chaque personne a de meilleur,
c'est recevoir une parcelle
de la lumière du Ressuscité.
 
Guy Gilbert

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Ils ont transpercé ta chair, de l'eau coule de ton flanc.
Ils t'ont entendu crier et appeler ton Père,
comme un petit enfant.
Ils te fuient, ils s'égarent, et toi, Jésus, le Serviteur,
tu les embrasses du regard.
Qui peut comme toi, Seigneur, tant aimer l'humanité?

Tu es l'homme de veille pendu au mât immense
de la folie humaine.
Sur ton bois de souffrances, tu pleures leur ignorance.
Ils ferment leurs oreilles.
Et toi, Jésus, tu meurs en emportant leurs peines.
Qui peut comme toi, Seigneur, tout pardonner à ses frères?

Le noir couvre la terre.
Dans l'obscurité et l'inertie du monde,
peuvent-ils imaginer qu'une main familière
te tire et te libère
de la froideur immonde?
Et toi, l'Aimé du Père, revêtu de sa Lumière,
par ta mort, tu sauves la Vie.

Lents de cœur à croire sans toucher et sans voir,
prenez courage, soyez forts,
Dieu fait lever l'Aurore.

Yolande Weibel
Espérances
Prières et Méditations
ÉDITIONS DU SIGNE

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"Et moi, je me disais:
je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant,
c'est en pure perte que j'ai usé mes forces."
Isaïe 49,4

Il y a des jours où l'on a le sentiment d'être seul.
Seul et abandonné de tous.
Des jours où la parole est vaine.
Des jours où les consolations sont fades,
où les mots sont tellement pauvres
qu'on a peur de les dire.
Des jours si lourds à porter,
que personne ne peut nous suivre,
que personne, apparemment,
ne peut nous accompagner.

Et pour tant, il suffit parfois de peu de chose.
Pas de paroles… ni de promesses,
encore moins de mots inutiles, mais une présence.
Une présence silencieuse.
Il est des présences qui valent tous les discours,
des présences qui dépassent toutes les promesses…

Quand la douleur mord le cœur de ton frère,
tais-toi, mais reste là.
Au jour des grands soleils,
sûr, il te regardera…
Au jour des grands soleils,
sûr, il te parlera…
Au jour des grands soleils,
sûr, il s'en souviendra…

Robert Riber
Mille Textes
FENÊTRES OUVERTES

Avec Marie ...

"Voici le bois de la Croix, qui a porté le salut du monde. Venez, adorons le Seigneur."

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MOI, JE SUIS LE PAIN DE VIE
Jean 6, 35

Sur la route de nos vies d'hommes et de femmes
Éreintés par le rythme trépidant
De longs mois d'attente ou de travail harassant,
Tu nous donnes le pain préparé
À la patience de ton Amour,
Froment de vérité.

Sur la route de nos initiatives et de nos efforts
Pour transformer le monde,
Lorsque surgissent la fatigue et le doute,
Tu nous donnes le pain pétri
Au levain de ton Évangile,
Ferment de persévérance.

Sur la route de nos épreuves
Et de nos découragements,
Prisonniers du stress ou de la dépression,
Tu nous donnes le pain mûri
À la chaleur de ton Soleil,
Énergie d'espérance.

Sur la route de nos vacances
Affamés de lumière, d'espace,
De liberté et de silence,
Tu nous donnes le pain rompu
Lors d'une halte bienfaisante,
Dans l'amitié rencontrée,
Un soir d'été.

Bernard Hubler
Variances
Prières et Méditations

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Quelles merveilles, tu fais pour nous, Seigneur !
Ta douceur dépose des pétales de rose
et des rêves étoilés sur les joues des enfants.
Ton souffle fait danser des larmes de lumière
dans les yeux de nos frères qui sont emprisonnés.
Tu répands ta bonté sur ceux qui n'ont rien à donner
comme le lierre tend son manteau
sur le vieux mur en lambeaux.

Quelles merveilles, tu fais pour nous, Seigneur !
Tu traces ta fidélité dans les veines violacées
et les plis des saisons qui chiffonnent les fronts.
Tu veilles sur la terre qui s'endort en hiver.
Tu la renouvelles après la nuit et le gel.

Quelle que soit la saison, tu es là et tu vibres,
bienveillant diapason. Et tu nous laisses libres.
Quelles merveilles, tu fais pour nous, Seigneur !

Yolande Weibel
Espérances
Prières et Méditations
ÉDITIONS DU SIGNE

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