29 mars 2013

Le temps de la croix

"Et moi, je me disais:
je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant,
c'est en pure perte que j'ai usé mes forces."
Isaïe 49,4

3.jpg

Il y a des jours où l'on a le sentiment d'être seul.
Seul et abandonné de tous.
Des jours où la parole est vaine.
Des jours où les consolations sont fades,
où les mots sont tellement pauvres
qu'on a peur de les dire.
Des jours si lourds à porter,
que personne ne peut nous suivre,
que personne, apparemment,
ne peut nous accompagner.

Et pour tant, il suffit parfois de peu de chose.
Pas de paroles… ni de promesses,
encore moins de mots inutiles, mais une présence.
Une présence silencieuse.
Il est des présences qui valent tous les discours,
des présences qui dépassent toutes les promesses…

Quand la douleur mord le cœur de ton frère,
tais-toi, mais reste là.
Au jour des grands soleils,
sûr, il te regardera…
Au jour des grands soleils,
sûr, il te parlera…
Au jour des grands soleils,
sûr, il s'en souviendra…

Robert Riber
Mille Textes
FENÊTRES OUVERTES

161.jpg



Avec M
arie ...

"Voici le bois de la Croix, qui a porté le salut du monde. Venez, adorons le Seigneur."

 

 



 

 

 

Voir la vidéo du jour

Les commentaires sont fermés.