28 février 2009
Dieu nous parle dans le silence
La Bible, une fois encore, nous montre un Dieu à la recherche de l'homme, un Dieu qui appelle l'homme. C'est Lui qui a l'initiative de cette relation. Dieu ne cesse d'appeler chacun à cette vie d'alliance. Nous nous émerveillons de la présence de Dieu qui nous devance « Seigneur, tu étais là, et je ne le savais pas » (Gn 28, 16). Dieu nous attend, Il nous appelle, Il nous invite à L'écouter et à L'accueillir.
Sa parole nous précède. A nous de désirer l'écouter. Salomon, sages parmi les sages, demandera à Yahvé « un cœur qui écoute » (1R 3, 5-9).L'écoute, c'est la condition de tout croyant. Cette écoute est un silence habité, à l'opposé du mutisme. Un état paisible, disponible à la parole de l'autre.
Le silence est une manière d'exprimer le vide que nous désirons voir rempli par Dieu. Creuser en nous ce vide immense que le silence exprime et qui est attente de la venue de Dieu.
Le silence, le chrétien le goûte en effet à une double profondeur. D'abord le silence nous permet de nous retrouver nous-même. « Ce silence est l'expression du besoin que l'on a de se taire, de se taire sans plus, pour retrouver le calme et la paix. Dans ce silence, l'homme se concentre sur son cœur intime. Il sera ensuite plus capable de supporter les tracas de la vie. L'homme aspire au silence, comme il aspire au repos, au sommeil » ( Revue « Christus », n°176, octobre 1997). Au-delà, le silence permet une attention très simple au mystère de Dieu.
Dans la foi, nous pratiquons plusieurs niveaux d'écoute. Intellectuelle d'abord, par la méditation des Ecritures. Le Maître illumine la parole reçue, nous la fait goûter intérieurement. Elle peut pénétrer notre cœur « Il donne à la parole de prendre possession de notre cœur » (Christus).
La parole oriente nos cœurs vers l'amour de Dieu.
Elle est source d'unité retrouvée face à la multiplicité de nos désirs. « O Maître, mon désir est devant Toi » (Ps 37, 20).
Au niveau le plus profond de la personne, nous découvrons une parole agissante et vivante qui nous re-crée. « Nous devons apprendre à écouter avec tout notre être, à accepter de comprendre tout ce qui nous est dit, à vaincre toutes nos résistances et toutes nos peurs, à aimer tout ce qui nous est demandé. Se laisser porter par l'amour de Dieu et l'abandon à sa volonté, et permettre ainsi à l'œuvre de Dieu de se faire [en nous, par nous]. Là où nos propres forces ne suffisent pas. Accueillir la parole telle qu'elle est et la laisser agir sans lui opposer de résistance » ( Christus)
Nous entrons dans la prière de Jésus « Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ». Abandon de notre vouloir pour accueillir le dessein bienveillant de Dieu qui désire notre salut et le bonheur de tous.
Faire silence, se rendre disponible à la parole, suppose un apprentissage. La communication entre deux personnes demande du temps. Comme Samuel, le croyant prête l'oreille, attentif aux motions intérieures, aux aspirations profondes qui l'animent. Dieu nous parle ainsi par la médiation de notre humanité.
Pour appréhender ce qui se joue, un travail de discernement est nécessaire : de ce qui monte de notre cœur et de notre esprit, pouvoir repérer les élans qui viennent de Dieu. Notre conscience individuelle a ses limites et nos motions profondes demandent à être « vérifiées » par l'Eglise. L'accompagnement spirituel est une balise essentielle pour suivre le Christ. C'est son maître Elie qui comprend « que Yahvé ... appelait l'enfant Samuel » et lui indique le chemin de sa rencontre personnelle avec Dieu.
L'écoute de la présence et de la voix de Dieu dans notre quotidien nous conduit à choisir notre vie avec Lui, à discerner la route qu'Il nous montre.
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27 février 2009
La première en chemin...
La première en chemin, Marie tu nous entraînes A risquer notre oui aux imprévus de Dieu. Et voici qu'est semé en l'argile incertaine De notre humanité, Jésus Christ, Fils de Dieu. Marche avec nous Marie, sur nos chemins de foi, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La Première en chemin, joyeuse tu t'élances, Prophètes de Celui qui a pris corps en toi. La parole a surgi, Tu es sa résonance Et tu franchis des monts pour en porter la voix Marche avec nous Marie, aux chemins de l'annonce, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La première en chemin, tu provoque le Signe Et l'heure pour Jésus de se manifester. Tout ce qu'il dira, faites-le. Et nos vignes, sans saveur et sans fruits, en sont renouvelées. Marche avec nous, Marie, aux chemins de l'écoute, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu. La première en chemin pour suivre au Golgotha Le fils de ton amour que tous ont condamnés, Tu te tiens là, debout, au plus prés de la croix, Pour recueillir la Vie de son cœur transpercé. Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos croix, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu. La première en chemin, brille ton Espérance Dans ton cœur déchiré et la nuit du tombeau Heureuse toi qui crois d'une absolue constance; Sans voir et sans toucher, tu sais le jour nouveau. Marche avec nous, Marie, aux chemins d'espérance, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La première en chemin avec l'Église en marche, Dès les commencements? Tu appelles l'Esprit! En ce monde aujourd'hui, assure notre marche; Que grandisse le Corps de ton fils Jésus Christ! Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La première en chemin, aux rives bienheureuses, Tu précèdes, Marie, toute l'humanité. Du royaume accompli tu es pierre précieuse Revêtue du Soleil, en Dieu transfigurée! Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos vies, Ils sont chemins vers Dieu, Ils sont chemins vers Dieu.
La première en chemin, Marie tu nous entraînes
A risquer notre oui aux imprévus de Dieu. Et voici qu'est semé en l'argile incertaine De notre humanité, Jésus Christ, Fils de Dieu. Marche avec nous Marie, sur nos chemins de foi, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La Première en chemin, joyeuse tu t'élances, Prophètes de Celui qui a pris corps en toi. La parole a surgi, Tu es sa résonance Et tu franchis des monts pour en porter la voix Marche avec nous Marie, aux chemins de l'annonce, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La première en chemin, tu provoque le Signe Et l'heure pour Jésus de se manifester. Tout ce qu'il dira, faites-le. Et nos vignes, sans saveur et sans fruits, en sont renouvelées. Marche avec nous, Marie, aux chemins de l'écoute, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu. La première en chemin pour suivre au Golgotha Le fils de ton amour que tous ont condamnés, Tu te tiens là, debout, au plus prés de la croix, Pour recueillir la Vie de son cœur transpercé. Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos croix, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu. La première en chemin, brille ton Espérance Dans ton cœur déchiré et la nuit du tombeau Heureuse toi qui crois d'une absolue constance; Sans voir et sans toucher, tu sais le jour nouveau. Marche avec nous, Marie, aux chemins d'espérance, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La première en chemin avec l'Église en marche, Dès les commencements? Tu appelles l'Esprit! En ce monde aujourd'hui, assure notre marche; Que grandisse le Corps de ton fils Jésus Christ! Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde, Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
La première en chemin, aux rives bienheureuses, Tu précèdes, Marie, toute l'humanité. Du royaume accompli tu es pierre précieuse Revêtue du Soleil, en Dieu transfigurée! Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos vies, Ils sont chemins vers Dieu, Ils sont chemins vers Dieu.
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26 février 2009
Tu n'es pas rien...
Auteur : Henri Lasserre
source : www.prier.be
Ne dis pas : je ne suis rien.
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25 février 2009
Jeûner, au sens fort ...
Voici le message de Carême du cardinal Danneels. Il fait écho au message du pape Benoît XVI sur la pratique du jeûne solidaire : Jeûner, au sens fort...
source : catho.be
"Voici le retour du Carême, les quarante jours de préparation à Pâques, le temps d'entraînement que l'Église vit chaque année pour mieux célébrer le mystère pascal de son Seigneur. Il est frappant de voir que notre époque a presque complètement évacué le jeûne dans sa dimension physique. Qui jeûne encore 'littéralement' ? Certes, le Carême est plus qu'une abstinence corporelle. Il consiste aussi à prier et à donner aux pauvres. Le jeûne proprement dit a presque totalement disparu. Ou plutôt, il a glissé vers le monde du fitness et du bien-être : nous jeûnons pour rendre notre corps plus sain et plus beau. À cela, il n'y rien à redire. Mais jeûner, c'est plus que 'soigner sa ligne'. Tout au début de la Bible - dans le récit du paradis - Dieu dit : « Tu ne mangeras pas de cet arbre ». Il nous demande l'abstinence et la maîtrise de nous-mêmes.
Il s'agit sûrement de bien plus que d'une cure de santé. L'Adamà peine créé n'avait pas de problème de surpoids. Il avait plutôt besoin d'une cure de santé spirituelle. En effet, le fitness et le bien-être sont aussi nécessaires à l'âme. Le Carême revient chaque année comme un temps de maîtrise de soi, de discipline douce pour nous débarrasser de tout ce qui nous replie sur notre 'moi'. Il crée un espace pour une vie plus décentrée de nous-mêmes, davantage tournée vers Dieu et vers autrui. Qui jeûne devient plus 'léger' dans tous les sens du mot : le bien se fait plus facilement et le mal perd de son charme. L'esprit est plus clair : nous voyons et entendons mieux et notre perception s'affine.
Par contre, un estomac plein nous rend somnolents. Jeûner nous donne de mieux entendre Dieu qui nous parle, de trouver plus de fraîcheur dans l'Écriture, de percevoir en profondeur comment sa Parole s'adresse à nous, à moi personnellement. Nous devenons plus souples pour accomplir la volonté de Dieu. Jeûner nous unifie intérieurement ; nous comprenons mieux et notre volonté s'affermit pour 'faire le bien et rejeter le mal'. Nous devenons plus libres. Les liens qui nous entravent - le désir de posséder, de jouir et de dominer - se desserrent.
Jeûner nous fait toujours mourir un peu à nous-mêmes et nous apporte une sorte de joie pascale. Pratiquer le jeûne ne nous donne pas seulement de nous tourner davantage vers Dieu, mais aussi vers nos frères et soeurs en détresse.
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C'est pour cela qu'Entraide et Fraternité lance chaque année sa campagne de Carême. Nous nous rapprochons les uns des autres et en particulier des plus démunis. Il y a en outre un strict devoir de justice : ce que nous n'utilisons pas appartient aux pauvres, disait déjà Ambroise au IVe siècle. Tout ce qui pend dans nos armoires et que nous n'utilisons pas, n'est pas à nous. Les biens de ce monde appartiennent à tous. Ils ne nous sont prêtés qu'en fonction de nos nécessités. Le superflu ne nous appartient pas. Jésus dit : « Lorsque vous jeûnez, ne vous faites pas remarquer ». Cela reste bien sûr toujours d'actualité. Mais commençons par jeûner. Que les autres ne le remarquent pas est secondaire. Bon Carême !" (Pastoralia)
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24 février 2009
pardonner: un chemin de résurrection
Se mettre en route vers Pâques, prendre un chemin de résurrection : bonnes routes !
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