31 janvier 2008

Kigali, le 31 janvier 08 : Heureuse fête à vous tous!

rwanda.kigali.lg[1]
 


Merci tout particulièrement à Ginette et Francis pour le message.
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Ce matin , au cours de la célébration - en plein air - a eu lieu le renouvellement des promesses et l'accueil dans la Famille salésienne de cinq nouveaux Salésiens Coopérateurs.
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De nombreux jeunes fréquentant le Centre assistaient à la célébration.
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C'est encourageant de découvrir leur enthousiasme pour devenir de vrais collaborateurs des Salésiens, mais aussi pour annoncer la Bonne Nouvelle dans les Communautés de base...Un investissement tellement important, car nous sommes confrontés à la présence de nombreuses sectes...et il faut tenir le cap!
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Le rythme des tambours a ouvert le début des festivités...Deux heures de spectacle varié, où tous les groupes d'animation culturelle ont eu l'occasion de s'exprimer : danses traditionnelles, "Intore" - danseurs du roi -, acrobatie, théâtre, expression corporelle , orchestre...
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Et pour conclure cette journée, un bon repas servi à tous...
Que don Bosco reste bien présent parmi nous! "...de la joie, des chants, de la musique..."
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En communion de prière.

Thérèse Watripont, salésienne coopératrice
Centre de jeunes de Gatenga /Kigali

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Bonne fête !

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et dis oui à l'appel de Dieu dans ta vie !

Toute vie est vocation !

Bonne fête et bonnes routes à la suite de Don Bosco !


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Saint Jean Bosco, homme de rupture et modèle de sainteté

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découvrir Don Bosco : cliquez sur l'image.

 Dans l'encyclique Deus Caritas Est, Benoît XVI mentionne plusieures grandes figures de "martyrs de la charité", parmi lesquels Jean Bosco, prêtre et éducateur, dont Bruno Chenu disait qu'il avait "devancé le Concile d'un siècle".

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 Don Pascal Chavez 09/05/2006 -
Dans le bouleversement politique, social, économique, religieux italien qui a caractérisé une bonne partie du XIX° siècle, et que nous appelons le « Risorgimento », Don Bosco (1815-1888) a ressenti le drame d’un peuple qui s’éloignait de la foi, et il ressentit surtout le drame de la jeunesse, aimée par le Christ, abandonnée et trahie dans ses idéaux et dans ses aspirations, par les hommes de la politique, de l’économie, et même aussi de l’Eglise.
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Face à cette situation, il a réagi de manière énergique, en trouvant des formes nouvelles pour s’opposer au mal ; il a résisté aux forces négatives de la société en dénonçant l’ambiguïté et le caractère dangereux de la situation, « en contestant » - à sa manière bien sûr - les puissances fortes de son temps. Il s’est alors mis en harmonie, pour les développer et pour les renforcer, avec les possibilités qui lui étaient offertes par les conditions historiques et culturelles, et par les conjonctures économiques du moment historique : la structure sociale paternaliste de l’ancien régime du Royaume Sarde, l’ordre politique libéral qui a permis l’ouverture aux œuvres de charité et de philanthropie ; la disponibilité de ressources pour la bienfaisance, les accords importants, malgré des oppositions partielles du monde ecclésiastique, des autorités et des fidèles . C’est ainsi qu’il fonda des patronages, des écoles de différents types, des laboratoires d’artisans, des journaux et des revues, des typographies et des maisons d’édition, des associations de jeunes, religieuses, culturelles, récréatives, sociales ; des églises, des Missions étrangères, des activités d’assistance en faveur des émigrés, ainsi que deux Congrégations religieuses et une Congrégation de laïcs qui poursuivirent son œuvre.
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Il y réussit grâce aussi à ses dons particuliers marqués de communicateur né, malgré le manque de ressources économiques (toujours insuffisantes pour ses réalisations), son modeste bagage culturel et intellectuel (à un moment où on avait besoin de réponses de haut niveau théorique), le fait d’être enfant d’une théologie et d’une conception sociales ayant de grandes limites (et donc incapable de répondre à la sécularisation et aux révolutions sociales profondes en cours). Toujours poussé par la force hardie de sa foi, dans des circonstances difficiles, il demanda et obtint des aides de partout, catholiques et anticléricaux, riches et pauvres, hommes et femmes du monde de l’argent et du pouvoir, et représentants de la noblesse, de la bourgeoisie, du bas et du haut clergé. Ses demandes d’aide ne pouvaient pas ne pas se faire sentir directement ou indirectement comme un défi, comme une condamnation morale envers ceux qui avaient fermé leur cœur à la réalité souffrante du prochain, en en enlevant la présence gênante qui était un reproche, parce qu’il était préférable pour eux de vivre dans la respectabilité des critères de l’éthique libertine.
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L’importance historique de Don Bosco doit être toutefois recherchée, non pas tellement dans les très nombreuses « œuvres » et dans certains éléments méthodologiques relativement originaux - le célèbre « système préventif de Don Bosco », , que dans la perception intellectuelle et émotive qu’il eut de la porté universelle, théologique et sociale, du problème de la jeunesse « abandonnée », c’est-à-dire de la masse énorme de jeunes dont on ne s’occupait pas, ou dont on s’occupait mal ; dans l’intuition de la présence à Turin tout d’abord - en Italie et dans le monde ensuite - d’une forte sensibilité , dans le civil et dans le « politique » du problème de l’éducation de la jeunesse et de sa compréhension de la part des couches les plus averties et de l’opinion publique ; dans l’idée qu’il lança d’interventions justes sur une large échelle dans le monde catholique et civil, comme nécessité primordiale pour la vie de l’Eglise et par la survie elle-même de l’ordre social ; et dans la capacité de la communiquer à de vastes groupes de collaborateurs, de bienfaiteurs et d’admirateurs.
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Ni politique, ni sociologue, ni syndicaliste « ante litteram », mais simplement prêtre et éducateur, Don Bosco partit de l’idée que l’éducation pouvait beaucoup, dans n’importe quelle situation, si elle était faite avec le maximum de bonne volonté, d’engagement et de capacité d’adaptation. Il s’engagea à changer les consciences, à les former à l’honnêteté humaine, à la loyauté civique et politique, et, dans cette perspective, à « changer » la société, par l’éducation. Il transforma les valeurs fortes dans lesquelles il croyait - et qu’il défendit contre tous - en faits sociaux, en gestes concrets, sans rien céder dans le domaine spirituel et dans le domaine ecclésial compris comme domaine exempt des problèmes du monde et de la vie. Au contraire, fort de sa vocation de prêtre éducateur, il cultiva un quotidien qui n’était pas absence d’horizons (mais au contraire dimension incarnée de la valeur et de l’idéal) ; qui ne soit pas une niche protectrice et un refus de la confrontation ouverte (mais vouloir se mesurer avec une réalité plus ample et plus diversifiée) ; qui n’était pas un monde restreint de peu de besoins à satisfaire et le lieu de répétition mécanique d’attitudes traditionnelles ; qui n’était pas refus de toute tension, du sacrifice exigeant, du risque, de la dénonciation, du renoncement au plaisir immédiat, de la lutte. Il eut pour lui et pour les Salésiens la liberté et la fierté de l’autonomie. Il ne voulut pas lier l’avenir de son œuvre au changement imprévisible des régimes politiques.
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Le théologien français bien connu, le Père Chenu, O.P., répondant dans les années 1980 à la question d’un journaliste qui lui demandait de lui indiquer les noms de plusieurs porteurs d’un message d’actualité pour les temps nouveaux, déclara sans hésiter : « J’aime à rappeler, avant tout, celui qui a devancé le Concile d’un siècle : Don Bosco. Il est déjà, prophétiquement, un homme modèle de sainteté par son œuvre qui est en rupture avec le mode de penser et de croire de ses contemporains ».
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Il fut un modèle pour beaucoup ; nombreux sont ceux qui imitèrent ses exemples, en devenant à leur tour le « Don Bosco de Bergame, de Bologne, de Messine, et ainsi de suite ». La figure et la signification de Don Bosco et de son œuvre sont reconnues historiquement et universellement, malgré ceux qui écrivirent, comme l’écrivain bien connu Alberto Moravia, que, « les saints de font pas l’histoire ». Evidemment, le « secret » de son « succès », chacun le trouve dans l’un ou l’autres des différents aspects de sa personnalité complexe : entrepreneur très capable d’œuvres éducatives, organisateur clairvoyant d’entreprises nationales et internationales, éducateur très fin, maître de qualité etc.
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 Note biographique
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Jean Bosco est né le 16 août 1815 à Castelnuovo d’Asti ; il fut ordonné prêtre à Turin le 5 juin 1841 ; il commence son œuvre à Torino-Valdocco en 1846. Il meurt à Turin, le 31 janvier 1888. Il fonda la Congrégation de Saint François de Sales (Salésiens) en 1859, l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice en 1872, l’Association des Coopérateurs Salésiens en 1876, et l’Archiconfrérie de Marie Auxiliatrice en 1868. Il fut béatifié en 1929, et canonisé en 1934 ; il fut proclamé « Père et Maître de la Jeunesse » en 1989. Les Salésiens sont une Congrégation masculine, de prêtres et de laïcs, fondée pour l’éducation des jeunes, surtout des couches populaires. En date du 31 décembre 2005, ils étaient au nombre de 16.008, avec en plus 560 novices. Ils travaillent dans les cinq continents, et dans 128 pays, principalement dans des Patronages et dans des Centres de jeunes, dans des écoles de tous les genres, et de tous les grades, dans les paroisses, dans les Missions, et dans le domaine de la communication sociale. Ils travaillent beaucoup en faveur des vocations religieuses et sacerdotales. Les Filles de Marie Auxiliatrice, ou Salésiennes, travaillent de même, et sont au nombre de 14.700.

30 janvier 2008

ÉDUQUER LES JEUNES

compte-rendu d'une rencontre du groupe Coop d'Ampsin

Réflexion préparée et animée par les « Dames de Jehay »


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Une bien belle rencontre présentée de façon ludique et qui a demandé une fameuse somme de travail de recherche et de préparation.11 définitions de mots ayant trait à l’éducation des jeunes nous ont été successivement proposées. Il nous appartenait chaque fois de deviner le mot qui correspondait le mieux à la définition du dictionnaire.Pour chaque mot découvert, des extraits des documents « sources » nous étaient lus et le débat s’ouvrait autour de ces extraits. 
 
AFFECTION
 
« Il faut que l’affection que porte l’éducateur au jeune soit authentique et profonde. Il est capital de souligner cette nécessaire authenticité de l’amorevolezza : sinon, elle est vide de sens , pire, elle devient fallacieuse.
Si tu veux obtenir la confiance, commence par faire confiance ! « Si tu veux être aimé, montre que tu aimes ! » Tel est le message de Jean Bosco.
Une affection exprimée. Cette affection que l’éducateur éprouve pour le jeune, il ne s’agit pas de la garder secrète, mais au contraire de l’exprimer en termes compréhensibles à ceux qui en sont les destinataires.
Pour Jean Bosco, un amour voilé n’encourage guère la confiance ; aussi l’amour des jeunes ne doit jamais manquer l’occasion de se manifester. »
Jean Marie Petitclerc
 
« Comment dire à l’enfant qu’on l’aime pour ce qu’il est ?
 
ü    En lui procurant les soins nécessaires à son bien-être.
ü    En lui prodiguant des caresses et des marques d’affection.
ü    En le serrant dans ses bras et en le prenant sur ses genoux.
ü    En l’embrassant aux départs et aux retours.
ü    En l’écoutant exprimer ce qu’il vit sans le juger.
ü    En célébrant son anniversaire.
ü    En célébrant les événements marquants de sa vie . »
 
Jean Monbourquette
JOIE
 
« Servez le Seigneur dans l’allégresse »
 
Absolument essentiel dans la pédagogie de Jean Bosco qui avait pris pour devise le conseil de St Paul « Restez toujours joyeux ».
Il répétait souvent aux jeunes de l’Oratoire son fameux « Sta allegro » et d’ailleurs, dans sa jeunesse, n’avait-il pas appelé « compagnie de la joie » le groupe de ses camarades qu’il voulait emmener sur le chemin du bien ?
L’humour, le rire, le refus des attitudes guindées, le refus des distances respectueuses envers l’éducateur, même prêtre, tout cela allié à l’optimisme de fond, fait du climat éducatif salésien un climat de détente où il fait bon vivre.
La joie est le fruit par excellence de la pédagogie salésienne, pédagogie qui n’est point faite pour qu’on en parle, mais pour qu’on la vive. »
 
Jean-Marie Petitclerc
CONFIANCE
 
« Le système préventif vise à personnaliser en réveillant, grâce à l’amorevolezza (amour bienveillant), la confiance dans ses propres capacités de recherche de la vérité et d’engagement. »
René Dassy
 
« Pour gagner la collaboration de l’enfant, il importe de créer un climat de confiance, c’est-à-dire d’apprivoiser l’enfant. S’il existe un climat de confiance, l’enfant sera prêt à vous écouter et à vous obéir.
Voici quelques comportements propices pour créer un climat de confiance chez l’enfant :
ü       Se montrer disponible.
ü       Encourager.
ü       Se mettre à son niveau.
ü       Entrer dans son monde.
ü       Apprendre à s’amuser avec lui.
 
L’autre forme d’estime de soi, chez l’enfant, naît de la confiance en ses capacités de réaliser certaines choses et d’avoir la maîtrise de son milieu. Comment susciter et entretenir chez l’enfant une telle confiance en ses capacités ? L’encouragement répété, félicitations, remerciements …
Pour l’enfant, s’apercevoir que l’on remarque ses réalisations demeure sa plus grande récompense. »
Jean Monbourquette
 
ÉDUCATION
 
« Vivre dans la paix, c’est gérer les inévitables conflits par le dialogue, le respect de l’autre dans sa liberté, la justice et la vérité, quatre facettes essentielles de l’amour. Faire la paix en soi, avec les siens, avec les autres, c’est un travail constamment renouvelé d’humble conversion personnelle, communautaire et sociale. »
René Dassy
 
« Éduquer, c’est marquer les limites, distinguer le permis du défendu, imposer des règles et, le cas échéant, sanctionner.
Mais qu’est-ce qu’une bonne règle, une bonne sanction ?
Règles : Il faut qu’elles soient connues des enfants. Elles doivent être claires et non ambiguës.
Sanctions : Dans certaines écoles ou familles, des règles existent mais quand elles sont transgressées, il ne se passe rien. La règle perd ainsi toute efficacité car une infraction non sanctionnée crée un sentiment d’impunité et provoque la violence. »
Les années surprises
En éducation, récompenses et punitions, quoique efficaces à première vue, sont des moyens disciplinaires lourds à utiliser et qui, à la longue, s’avèrent peu adaptés. En effet, quand les enfants ont grandi, il est très difficile, voire impossible, de concevoir des récompenses ou punitions appropriées à leur âge. »
Jean Monbourquette
 
NON VIOLENCE
 
« La non-violence, c’est la fraternité. C’est d’abord le respect de l’autre, car il a la même dignité que moi, chacun étant porteur de la dignité d’enfant de Dieu.
Mais la fraternité, c’est différent de l’amitié car, si on choisit ses amis, on ne choisit pas ses frères.
La fraternité, c’est accepter le jeu de la différence car les frères ont envie d’exister par eux-mêmes, sans être confondus les uns avec les autres. D’où des rivalités parfois agressives car personne ne veut être le clone de son frère. »
René Dassy
 
« Aujourd’hui comme l’explique très bien Patrick Traube, on assiste à l’émergence de formes nouvelles d’expressions violentes observées de plus en plus tôt chez les enfants. Parmi celles-ci, cette micro violence quotidienne banalisée qu’on nomme « incivilités ». Dire bonjour, merci, s’excuser, faire preuve de respect « notamment par rapport aux adultes ». Des attitudes et des mots conventionnels qui relèvent des rites mais qui ont été rangés au placard dans notre société post-moderne. »
 
Les années surprises.
 
ÉCOUTE
 
« Développer un climat d’écoute. Il s’agit d’un climat car on ne décrète pas un créneau horaire pour l’écoute. Celle-ci dépend d’abord d’un climat de confiance qui est indissociable des relations qui se créent entre jeunes et adultes. »
René Dassy
« L’écoute active démontre à l’enfant l’intérêt que vous portez à sa vie émotive, l’aide à mieux se comprendre s’il se sent confus, améliore votre relation avec lui et l’incite à trouver ses propres solutions à ses problèmes.
L’écoute active favorise grandement l’estime de soi chez l’enfant. Elle lui apprend que c’est normal d’avoir des émotions et qu’en les exprimant d’une manière saine, il peut facilement les gérer.
L’écoute active n’est ni de la pitié, ni de l’approbation, mais la simple reconnaissance de ce que l’enfant ressent dans l’ici et maintenant.
Prendre en pitié un enfant, ajoute à sa souffrance et, à la fin, ne résout rien.
L’écoute active est appropriée quand l’enfant manifeste son trouble intérieur soit par ses paroles, soit par ses attitudes. Pensez à un enfant qui développe un comportement inhabituel, il se montre taciturne, bruyant, querelleur etc.
Ne faire que de l’écoute active que lorsque vous en avez le temps et que vous disposez d’assez de liberté intérieure, sinon remettre l’écoute à plus tard. »
Jean Monbourquette
 
VIOLENCE
 
« Nous devons parler de la violence, mais en termes d’actes commis et non comme s’il s’agissait d’un trait de caractère. Il est préférable de dire à un jeune « tu as posé un acte de violence » que « tu es violent ».
René Dassy
 
« Le taxage est une forme d’intimidation chez certains jeunes qui usent de menaces ou d’actes de violence faits sur d’autres jeunes pour leur dérober de l’argent, des habits ou des objets de valeur.
Le phénomène se produit généralement dans l’environnement de l’école et touche autant les jeunes du niveau primaire que ceux du secondaire. La victime du taxage vit dans la peur et évite rigoureusement d’en parler à quiconque. Elle se tait.
Que faire ?    Intervenir ! »
Jean Monbourquette
 
PARTAGE
 
« Don Bosco plaçait au cœur de sa pratique éducative les sacrements de l’eucharistie et de la réconciliation.
Chaque matin, en célébrant l’eucharistie et en partageant le pain et le vin avec mes confrères, nous anticipons le Royaume. Partager de la nourriture est le geste le plus signifiant de l’amitié et Jésus ne s’y est pas trompé quand il a voulu manifester son amour pour les autres au cours d’un repas.
On sait d’ailleurs à quel point le refus de partager peut engendrer la violence.
Le Christ nous dit que la civilisation de l’amour, c’est le partage, l’eucharistie étant vraiment le sacrement de ce partage.
Or, il est tonifiant pour un éducateur de découvrir qu’insécurité, peur, violence diminuent quand on apprend aux jeunes à se reconnaître les uns les autres et à partager. »                          René Dassy
 
« C’est grâce au contact avec des amis que l’adolescent apprend à se comporter avec les autres, avec les personnes de l’autre sexe, à se faire aimer et à collaborer avec eux. Ces contacts favorisent chez lui, l’exercice et la prise en charge de ses nouvelles expériences et émotions.
L’adolescent y expérimente l’amitié, le partage et confronte avec les autres ses sentiments et ses pensées. »
Jean Monbourquette
 
CITOYENNETÉ
 
« Aujourd’hui, la notion de citoyenneté s’est fort élargie et enrichie. Si, à l’origine, le citoyen était la personne qui jouissait des droits de la cité (citoyen romain) ou qui participait aux droits et devoirs politiques d’une nation (« mes chers concitoyens »), plus récemment, le mot de citoyenneté recouvre des notions de civilité, de civisme, de solidarité et de responsabilité sociale.
L’individu-citoyen se démarque de l’individualisme ambiant : il œuvre pour une société juste et solidaire.
« Éduquer à la citoyenneté » est peut-être la formulation actuelle d’un accompagnement des jeunes sur le chemin de leur socialisation : chemin de solidarité, de responsabilité sociale, de justice sociale, de générosité et de promotion humaine. La citoyenneté se définirait alors, en quelque sorte, comme l’art de bien vivre ensemble, chacun avec sa personnalité et sa culture. »
René Dassy
 
« Après avoir examiné avec son adolescent les diverses facettes et conséquences d’une conduite morale donnée, se montrer confiant que, dans les circonstances, il sera capable de faire le meilleur choix à ce moment-là.
Éviter les discussions sur la morale et la religion qui se transforment en lutte de pouvoir.
Pour se consoler, il est bon que les parents se rappellent que leurs enfants adopteront à 90% les convictions morales transmises dans la famille. »
Jean Monbourquette
 
FAMILLE
 
« Aujourd’hui, nous sommes passés de la famille patriarcale à la famille conjugale. »
René Dassy
 
« Dans une famille en santé, la communication et l’écoute de chaque membre sont favorisées. Chacun peut s’affirmer et offrir du soutien à l’autre.
Le respect mutuel est primordial ; on veille à ne coller aucune étiquette sur les personnes « Tu es mon bébé ».
La confiance, l’estime et l’affirmation de soi sont développées ; personne ne revient sur une choses déjà réglée ; on cultive un bon sens de l’humour. Les responsabilités sont partagées ; chaque membre de la famille est invité à collaborer aux différents tâches quotidiennes.
La conscience de chacun des membres est éclairée par les autres, afin qu’il puisse prendre des décisions responsables, en toute connaissance de cause.
Le lien familial est solide : les rites et traditions propres à la famille abondent ; l’anniversaire de naissance de chaque membre, ses réussites sont signifiées de façon particulière.
La parole ou l’expérience du plus jeune est prise en considération autant que celle du plus âgé.
Chaque membre est invité à trouver un sens à son expérience ; la vie privée de chacun est respectée.
On apprend à reconnaître son erreur ou à demander pardon.
Le don de soi est valorisé ; on choisit des heures favorables aux repas et à la conversation.
Les membres de la famille partagent en commun certains loisirs.
Aucune décision n’est prise sous le coup d’une émotion intense ; chacun se montre ouvert au nouveau et à l’imprévu.
On sait reconnaître qu’on peut avoir des problèmes et qu’on peut demander conseil. »
Jean Monbourquette
 
FOI
 
« La transmission de la foi est aussi une responsabilité communautaire. Par nos engagements personnels dans la vie de l'Église ou plus largement dans la vie de la cité (école, quartier, commune …) nos enfants prennent la mesure de la consistance et de la cohérence de notre vie de foi.
Donnons-leur le sens du service, de l’acte généreux, du don gratuit, le sens du plus pauvre, le goût d’une vie sobre, le sens du sacrifice. »
René Dassy
 
Jean Bosco exclut une dissociation quelconque entre éducation et évangélisation et c’est dans l’articulation de ces deux pôles que réside, à nos yeux, l’originalité essentielle de la pédagogie salésienne que l’on pourrait exprimer ainsi : »
« Évangéliser en éduquant et éduquer en évangélisant »
Il est légitime d’affirmer que la tâche éducative chrétienne est un « sacrement », c’est-à-dire comme un « signe efficace » de la rencontre de Dieu. « Qui accueille un enfant à cause de mon nom, c’est moi qu’il accueille ».
Jean-Marie Petitclerc
 

Sources :

Ø "Les années surprises" Abbaye de Flône à l'attention des étudiants.

Ø "La pédagogie de Don Bosco"    JM Petitclerc, sdb

Ø "Pour des enfants autonomes"    Jean Monbourquette

Ø "Des questions actuelles dans l'éducation des jeunes"

René Dassy, salésien coopérateur.

prier Don Bosco

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  Je n'ai qu'un seul désir, celui de vous voir heureux dans ce monde et dans l'éternité.


O saint Jean Bosco
Père et Maître de la jeunesse,
toi qui, docile à l'Esprit,
as transmis à la Famille salésienne
le trésor de la prédilection
pour les petits et pour les pauvres,
Apprends-nous à être pour eux chaque jour
les signes et les porteurs de l'amour de Dieu,
et fais grandir en nos cœurs
les sentiments mêmes du Christ Bon Pasteur.
 
Demande pour tous les membres de ta Famille,
la bonté du cœur, la ténacité au travail,
la sagesse du discernement,
le courage de donner un témoignage d'Église,
la générosité missionnaire.
Obtiens-nous la grâce
de rester fidèles à l'Alliance
que le Seigneur a scellée avec nous,
et fais que, conduits par Marie,
nous parcourions joyeusement, avec les jeunes
la voie qui conduit à l'Amour.
 AMEN

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