08 juin 2015
Se créer une âme amicale...
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06 juin 2015
La paix du coeur
Mais est-il nécessaire de s'y arrêter ?
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03 juin 2015
Le Pardon
Pardonner suppose l'oubli de soi, l'attention aux autres.
L'humilité, le dépouillement, le courage.
Pardonner, ce n'est pas oublier
ou, comme on dit, "passer l'éponge".
L'offense laisse toujours des traces.
Pardonner, ce n'est pas faire une sorte de marché :
reconnais m'avoir offensé, alors je te pardonnerai
(ou à Dieu : je reconnais t'avoir offensé, alors, Toi, pardonne-moi).
Donnant, donnant.
Non. Le pardon est un cadeau.
Il ne vise même pas l'équilibre ou la réciprocité.
Le pardon est gratuit. Il est un don - et même, selon l'étymologie -,
le don au dessus de tous les dons.
Un acte de pur amour.
Pardonner, c'est aimer sans mesure et sans calcul.
"Aimer quand bien même nous ne sommes pas aimés,
pardonner même quand notre pardon n'est pas reçu",
dit le cardinal Lustiger (Radio Notre-Dame, 1984).
Le pardon rajeunit, et libère.
Il est une source :
la source des réconciliations,
la source de la paix,
la source de la joie.
Comme la prière. Avec la prière.
Pardonner sans prier risque de n'être qu'une générosité passagère.
Comme prier sans pardonner risque de n'être que du vent.
Jean-Pierre Dubois- Dumée
(Prier avec les mots de tous les jours)
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29 mai 2015
Construisons une terre d’espoir !
Parce que la froide raison ne suffit pas à l’homme.
Elle n’est qu’une terre qui a besoin d’eau pour germer. L’eau, c’est l’amour, les autres, l’espoir, la croyance que demain, en chaque homme, le neuf et le beau auront surgit. C’est la certitude absolue que l’homme peut vivre en paix avec lui et avec les autres.
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28 mai 2015
Les deux grenouilles
Voici une histoire racontée par Baden-Powel pour nous aider tous à ne pas baisser les bras.
À une époque où l'on n’avait pas de frigidaire, ni de tank à lait, deux grenouilles se levèrent un matin et partirent faire leur footing à travers prés. Elles arrivèrent ainsi auprès d'une grande jatte pleine de crème. En voulant regarder à l'intérieur, elles y tombèrent. L'une s'écria : "Voici une espèce d'eau que je ne connais pas ! Comment pourrais-je nager dans un tel liquide ? Cela ne vaut pas la peine d'essayer !" C'est ainsi qu'elle se laissa couler au fond de la jatte et s'y noya faute de courage et d'énergie. Elle était défaitiste : "Je suis foutue, je suis foutue" disait-elle. Elle a coulé !
L'autre, au contraire, se débattit dans la crème, se mit à nager, vigoureusement et, toutes les fois qu'elle se sentait couler, elle luttait avec plus de courage pour se maintenir à la surface, en se disant : "J'en sortirai, j'en sortirai !" À la fin, juste au moment où, à bout de forces, elle allait abandonner la partie, il se produisit une chose curieuse : elle avait tant nagé, tant pataugé, tant brassé la crème de ses quatre pattes, que bientôt, celle-ci se trouva transformée en beurre. Et la grenouille eut la surprise de se voir assise en sûreté au sommet d'une belle motte jaune. Alors elle poussa un cri de victoire.
Un jour où Stan Rougier racontait cette histoire à un groupe de jeunes, l'un d'eux demanda : "C'était quoi, son cri de victoire ?" Un autre répondit vigoureusement : "Croa… Crois !"
Baden-Powel disait à ses scouts : "Quand tu verras que ça va mal, souris, chantonne au-dedans de toi et répète-toi : ‘ne lâche pas, ne lâche pas !’ Et tu verras, la victoire est à toi !"
Paraboles d'un curé de campagne - Pierre Trevet
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