14 février 2015

Des êtres humains

 ... Aimer et se savoir aimé
Bonne fête !

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Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.

Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.
 
Je n'ai jamais compris la lutte autrement que comme un moyen d'en finir avec la lutte. 

Je n'ai jamais compris la rigueur autrement que comme un moyen d'en finir avec la rigueur.

J'ai pris un chemin car je crois que ce chemin nous conduit tous à cette aménité [Douce amabilité] permanente. Je combats pour cette bonté générale, multipliée, inépuisable.

Il me reste malgré tout une foi absolue dans le destin de l'homme, la conviction chaque jour plus consciente que nous approchons de la grande tendresse.
 
Pablo Neruda.

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03 février 2015

Du poing de l'enfant à la main ouverte

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La vraie nature de l'amour n'est pas de prendre ou de posséder. Mais bien de donner. Pour cela il faut certainement faire tout un chemin. Personne ne vient au monde avec le don d'ouverture, de générosité, de mort à soi-même. Nous naissons avec la pulsion de la possession. As-tu déjà vu un bébé dans son berceau avec les mains ouvertes ? Seule la statue de l'Enfant Jésus à la crèche a les mains ouvertes, mais elle est en plâtre...
 
Les petits-enfants serrent leurs menottes en poings. Ils doivent apprendre à les ouvrir, et ça prend du temps. Dans cette évolution physique on reconnaît l'évolution de l'amour : nous naissons pour prendre et posséder. Malheureusement on voit régulièrement réapparaître cette pulsion bien après la fin de l'évolution physique. Même dans la relation de l'homme et de la femme on reconnaît régulièrement cette pulsion de posséder l'autre...
 
Tu dois découvrir que l'amour a quelque chose de l'offrande. Je veux dire par là que tu dois choisir : ou bien je me donne ou bien je prends l'autre.
D'un point de vue physiologique nous apprenons assez vite à ouvrir les mains, mais spirituellement...
 
Le virage de la possession au don fait vraiment grandir l'amour. Tout amour qui ne porte pas en soi un peu d'ouverture et de don à l'autre se condamne lui-même à la mort.
 
Cardinal G Danneels – Qui est Dieu pour vous ?
 
voir la vidéo du jour 
 
et la vidéo de Cathobuzz sur KTO : 
Qu'est-ce que la vie consacrée ? ... avec un témoignage à ne pas manquer (à partir de 4'05) en suivant ce lien
 
 
 

30 janvier 2015

Interrogeons-nous...

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Chacun peut s’interroger le soir avant de s’endormir… :
quel cadeau de vie ai-je pu offrir aujourd’hui ?
Quelle parole, quel regard, quel sourire, quel geste, quelle acceptation,
quelle confirmation ai-je donnés, ai-je proposés, ai-je révélés ?
 
Qui, chaque jour, peut donner à celui qu’il rencontre
le sentiment d’accroître sa vie, 
d’embellir son regard,
d’accéder à une parole plus pleine,
de se sentir plus aimable, plus précieux, plus beau ?
 
Qui peut faire le projet, de mieux s’accepter,
d’être un meilleur compagnon pour lui-même,
d’oser s’aimer et d’aimer à plein temps ?
 
Qui prend le risque de devenir ainsi un semeur de vie ?
 
Car la vie n’est pas un cadeau provisoire et transitoire,
elle contient une part d’éternité qu’il appartient à chacun
de tenter de transmettre pour se relier ainsi à l’infinitude d’une existence.
 
Jacques Salomé,
dans Lettres à l’intime de soi, Albin Michel, 2001
 

26 janvier 2015

Des chemins à parcourir

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« Ma Amanda dit : chaque religion possède une manière original et singulière de concevoir la Vérité Universelle.  C’est comme ses montagnes. Chacune est un sommet qu’on peut gravir. Mais à quoi sert de les comparer ?  Chaque sommet est beau et chaque chemin est riche d’enseignements. Chaque sentier est fait d’obstacles à surmonter et laisse découvrir des paysages magnifiques.
 
Ce qui compte, ce n’est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, avec persévérance, avec le cœur ouvert et l’esprit vigilant.
 
Ce n’est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l’amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins. »
 
(Extrait du livre « l’Âme du monde » de Frédéric Lenoir.)
 
 
Le 31 janvier prochain, nous fêterons Don Bosco.  
Don Bosco ? : à découvrir ou à redécouvrir ICI

14 janvier 2015

Liberté

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La liberté est un mot magique. Dès qu’il vient sur nos lèvres ou dans nos lettres, c’est tout le bonheur du monde qui se met en marche avec lui, et la brillante escorte de tous nos rêves.

Vous l’avez dit, vous l’avez écrit : être libre, c’est vivre à sa façon avec autour de soi des visages qu’on aime, des voix familières, des rires en cascades … 

Personne d’entre vous ne se voit libre tout seul. L’isolement fait peur autant qu’une prison.
 
« Sur le front de mes amis, sur chaque main qui se tend, j’écris ton nom : liberté. »
 
Quand des êtres arrivent à s’accorder, quelque chose de nouveau est déjà né. On s’appelle, on s’interpelle, on se répond, chacun donne le meilleur de soi-même, s’étonne de ce qu’il peut faire, et dire, et donner …
 
Oui, il y a des moments où l’on touche du doigt ce qui pourrait être le grand partage, la confiance sans limite, la joie d’être ensemble qui fait bondir le cœur.
 
Jean Lemonnier