31 octobre 2011

Lâcher prise

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"Lâcher prise..." n'est pas un abandon naïf en une providence magique...

Accueillir la Providence, c'est la recevoir dans un accueil brûlant d'amour et engager tout son être en elle.

"Lâcher prise..." est un don qui va germer en désir, c'est un désir qui aspire au don. Loin d'être passivité, c'est une option vivante, une épousailles de la confiance. Elle se reçoit et se décide.

"Lâcher prise..." n'est pas un attentisme pieux, mais l'éclosion de mon agir humain, porté à croître en filiation divine.

"Lâcher prise..." c'est s'en remettre à Lui, et résolument Vivre debout, pleinement responsable et pleinement libre.

Sébastien Belleflamme

 

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30 octobre 2011

Saints humbles

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 « Ils ne font rien de particulier ou d’extraordinaire pour attirer les regards. Il faut être attentifs pour les découvrir. Quand ils sont là, il y a du respect dans l’air et de la tolérance et de l’amour et une autre tournure des esprits et des cœurs… Une autre lumière. Une joie et une espérance qui viennent de l’Evangile.

Ils ne se cachent pas. Ils n’ont pas honte mais ils sont discrets car ils savent que les grandes moissons germent dans l’obscurité de la terre et que les grandes récoltes se préparent dans les profondeurs.

Ils sont présents, discrets et humbles, comme le levain. Ils font bouger le monde. Ils existent. Il suffit d’être attentifs et on les voit, nombreux, dans les lieux de chaque jour.

D’ailleurs, au milieu de la foule indifférente, tu es peut-être de ceux-là ?... »

Ch SINGER

 

Pour vivre la Toussaint :

Coincée entre potirons et chrysanthèmes, la fête de la Toussaint nous rappelle que nous sommes tous en chemin... pour être saints. Tous saints ? Une question, cent réponses... au moins !   Et ci-dessous, quelques liens pour aller plus loin:

«Textes et prières pour faire la fête...»  
[   Tous saints ?   ]

«La vocation chrétienne est un appel à la sainteté ...»  [   Oser être saint !   ]

 

 

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26 octobre 2011

Prendre la lumière et guetter les aubes...

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« Prenez donc la lumière, guettez les aubes, laissez-vous inonder de lumière au plein midi, accueillez la douceur des crépuscules, et contemplez lentement la lune et les étoiles.

Vous y apprendrez à laisser la lumière se faire en vous-même, à reconnaître vos propres ombres, à être fidèle à votre vérité et à travailler pour qu’elle s’affermisse.

Prenez chaque heure du jour comme elle vient, avec la tâche qu’elle indique, et appliquez-vous à la vivre simplement, sans fièvre, mais pleinement, comme on peut mâcher lentement, un morceau de pain pour le savourer.

Savourez donc les heures et quand vous marchez pour aller d’une tâche à l’autre, du lieu de la prière aux lieux des travaux, de vous-même à l’autre, prenez la mesure de vos pas, que vos pieds s’ajustent au sol, que votre corps se déploie et que votre tête s’ébroue et prenne l’air.»    

Bernard POUPARD

 

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24 octobre 2011

Le passé plus que parfait

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Avez-vous remarqué qu’on parle généralement du bonheur au passé ou au futur, mais rarement au présent?

Il suffit que nous jetions un regard sur notre enfance, sur notre jeunesse, sur nos premières années de vie conjugale, enfin sur ce qui n’est plus, pour que nous fassions l’aveu que nous avons déjà été heureux, que nous avons même connu des moments de grand bonheur.

Et quand nous songeons à l’avenir, c’est généralement pour édifier l’espoir d’autres bonheurs, des bonheurs différents, mais plus grands si possible que ceux déjà goûtés. Car, au fond, nous croyons toujours ne pas avoir obtenu de la vie notre part légitime de bonheur. Nous en exigeons beaucoup plus.

Le présent? Il ne signifie pour nous que déboires, malheurs, fatigues, ennuis et tout ce que l’on voudra, sauf le bonheur. Il existe le bonheur, mais seulement chez les autres, chez les gens d’en face, par exemple, ou encore chez le voisin d’à côté. Un vrai paradis sur terre pour certains, tandis que nous…

Tandis que nous, aveuglés par notre égoïsme, nous refusons de reconnaître le bonheur qui nous échoit quotidiennement. Si seulement nous nous donnions la peine de ne pas augmenter l’importance ou la gravité des petits chagrins, des petites souffrances ou des petites contrariétés enveloppant toujours le vrai bonheur…

Si, un matin, nous nous croyons vraiment malheureux, allons donc jeter un coup d’œil dans les salles d’urgence ou de consultations externes des hôpitaux.

Pour quelques instants, mettons-nous dans la peau de ceux qui attendent pour subir une intervention chirurgicale dont l’issue reste douteuse. Pour quelques instants, pensons au sort des personnes handicapées, de ceux qui ne peuvent se déplacer qu’assis dans un fauteuil roulant. Peut-être admettrons-nous alors que nous sommes heureux, que nous sommes même favorisés.

Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 94

  « Heureuse est la personne qui sait quoi se rappeler du passé,
quoi apprécier du présent, et quoi planifier pour l’avenir. »
Arnold H. Glasgow

SITE A VISITER :  http://www.lapetitedouceur.org/

 

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22 octobre 2011

« Ne devais-tu pas à ton tour, avoir pitié de ton compagnon ? »

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Si le pape Paul VI a indiqué à plusieurs reprises que la « civilisation de l'amour » était le but vers lequel devaient tendre tous les efforts dans le domaine social et culturel comme dans le domaine économique et politique, il convient d'ajouter que ce but ne sera jamais atteint tant que, dans nos conceptions et nos réalisations concernant le domaine large et complexe de la vie en commun, nous nous en tiendrons au principe « œil pour œil et dent pour dent » (Ex 21,24; Mt 5,38), tant que nous ne tendrons pas, au contraire, à le transformer dans son essence, en agissant dans un autre esprit.

C'est aussi dans cette direction que nous conduit le Concile Vatican II, lorsque, parlant d'une manière répétée de « la nécessité de rendre le monde plus humain » (GS 40), il présente la mission de l'Église dans le monde contemporain comme la réalisation de cette tâche.

Le monde des hommes ne pourra devenir toujours plus humain que si nous introduisons dans le cadre multiforme des rapports interpersonnels et sociaux, en même temps que la justice, cet amour miséricordieux qui constitue le message messianique de l'Évangile. Le monde des hommes pourra devenir « toujours plus humain » seulement lorsque nous introduirons, dans tous les rapports réciproques qui modèlent son visage moral, le moment du pardon, si essentiel pour l'Évangile.

Le pardon atteste qu'est présent dans le monde l'amour plus fort que le péché. En outre, le pardon est la condition première de la réconciliation, non seulement dans les rapports de Dieu avec l'homme, mais aussi dans les relations entre les hommes. Un monde d'où on éliminerait le pardon serait seulement un monde de justice froide et irrespectueuse, au nom de laquelle chacun revendiquerait ses propres droits vis-à-vis de l'autre... C'est pourquoi l'Église doit considérer comme un de ses principaux devoirs -- à chaque étape de l'histoire, et spécialement à l'époque contemporaine -- de proclamer et d'introduire dans la vie le mystère de la miséricorde, révélé à son plus haut degré en Jésus Christ.

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia » ch. 7, §14 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

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