16 novembre 2011

Cuisiner

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"Cuisiner est presque un acte de foi: j'essaie, midi et soir, de donner le meilleur de moi-même à l'autre, j'espère le faire vibrer, le porter plus haut. Je ne suis jamais sûr de savoir. Je ne cuisine pas pour la table 12, mais pour quelqu'un de particulier: il y a toujours un visage et un désir qui m'attendent. Je suis en recherche perpétuelle. Pour nourrir un corps, mais aussi un esprit, un imaginaire, je dois être sans cesse à l'écoute de la singularité de chacun."

"On dit du repas qu'il est l'antichambre de l'amour. C'est en effet un instant privilégié, rituel, où l'on se retrouve à plusieurs. Souvent le seul de la journée. Parfois de la semaine. C'est un moment d'échange qui ne ressemble à aucun autre, avec une véritable puissance affective et symbolique… Le repas est une main tendue vers l'autre…"

 

Guy Martin, chef du restaurant Grand Véfour à Paris

 

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15 novembre 2011

Aimez-vous.

 

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Aimez-vous. Aimez-moi.

Si vous m’aimez, laissez-moi m’échapper.
Si vous aimez vos proches, laissez-les s’écarter
Si vous aimez vos petits, laissez-les s’élever.
Si vous aimez vos grands, laissez-les s’envoler.
Si vous aimez vos défunts, laissez-les s’en aller.


Aimez-vous.

L’éloignement n’empêche pas la proximité.
L’absence ne supprime pas la présence.
L’écart n’interdit pas l’alliance.
La solitude ne rejette pas la solidarité.

Aimez-vous.

Le silence n’interrompt pas la parole.
L’ombre n’éteint pas la lumière.

Aimez-vous les uns les autres.
Allégez-vous les uns les autres.
Inventez-vous les uns les autres.
Elevez-vous.
Grandissez-vous.

Aimez-vous,  c’est tout neuf.
Aimez-vous et vous donnerez du fruit.
Aimez-vous et vous goûterez la paix.
Aimez-vous et vous mourrez la mort.
Aimez-vous et vous vivrez la vie

Aimez-vous

Et ma joie viendra vous caresser
Et cette joie, je vous le dis,

Personne  ne pourra vous l’ôter.

Gabriel RINGLET .

 

aujourd'hui nous fêtons la Bienheureuse Madeleine Morano FMA

 

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14 novembre 2011

Comme des perles

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La première année de mon service d’aumônier de prison, Serge, un jeune détenu, m’a confié un petit poème qu’il avait griffonné la nuit dans sa cellule :

  « Ici, nous sommes comme les perles des huîtres ; nous sortirons de nos coquilles le jour où l’on viendra nous arracher de nos écrins. Si le monde ne s’était pas mis d’accord pour dire que la perle valait la peine d’être pêchée, elle serait toujours au fond des mers…

Nous sommes pareils à ces perles, nous valons la peine d’être sauvés, de vivre une autre vie…

Mais y aura-t-il des pêcheurs ? »

Il est vrai que le pêcheur de perle doit être rudement entraîné pour descendre, en apnée, remuer la boue du fond obscur des océans avant de connaître la joie de remonter la perle éclatante de lumière. Il est tout aussi vrai que la quête des ressources humaines merveilleuses, dans la vie de la prison, demande parfois de prolonger un fameux effort dans une atmosphère irrespirable. Violence absurde, logique de la drogue, infantilisation, déresponsabilisation, froideur arbitraire, victimisation, autant de noms à donner à cette boue des profondeurs du carcéral à remuer quotidiennement ! De même que je suis convaincu de l’éclat de la perle arrachée au fond des mers, je connais la passion lumineuse qui peut me saisir, lorsque j’ai le privilège d’accompagner une personne détenue et sa famille dans leur lutte pour s’arracher aux forces du rejet, pour remonter à la surface, en nous surprenant par l’audace d’un nouveau recommencement.

Extrait de « Résister en prison » Philippe Landen   Aumônier de prison

 

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10 novembre 2011

La fable du bénévole

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Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux.
Après sa coupe, il demanda combien il devait.
Le coiffeur répondit :
C'est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine.

Le fleuriste s'en alla tout content. Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa porte une carte de remerciements et une douzaine de roses.

Plus tard, c'est le boulanger qui se présenta pour se faire couper les cheveux.
Quand il demanda pour payer, le coiffeur lui dit :
Je ne peux accepter d'argent : cette semaine, je fais du bénévolat.
Heureux, le boulanger s'en alla tout content, et le lendemain, déposa à la porte du coiffeur une douzaine de beignets, avec un mot de remerciements.


Puis, ce fut le député du département qui se présenta et lorsqu'il voulut payer, le coiffeur lui répondit :
Mais non, cette semaine c'est gratuit : je fais mon bénévolat.

Très heureux de cette aubaine, le député quitta la boutique.

Le lendemain, quand le coiffeur arriva pour ouvrir, une douzaine de membres du parlement attendaient en ligne pour se faire couper les cheveux gratuitement...

Voilà mes amis, la différence fondamentale entre les citoyens de ce pays et les politiciens qui nous gouvernent…

 

A méditer par le politicien qui sommeille parfois en nous ...

A+

 

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09 novembre 2011

Dans le cadre du G20

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Voici la conclusion du texte du Conseil pontifical Justice et Paix publié lundi 24 octobre dans le cadre du G20 pour une réforme du système financier mondial.


Dans un monde en voie de mondialisation rapide, la référence à une Autorité mondiale devient le seul horizon qui soit compatible avec les nouvelles réalités de notre époque et avec les besoins de l’espèce humaine. Toutefois, il ne faut pas oublier que, du fait de Dans le cadre du G20la nature blessée des hommes, cela ne se fait pas sans angoisses ni sans souffrances.

Dans le récit de la Tour de Babel (Gn 11,1-9), la Bible lance un avertissement sur la façon dont la « diversité » des peuples peut se transformer en un véhicule d’égoïsme et un instrument de division. Dans l’humanité, le risque existe bien que les peuples finissent par ne plus se comprendre et que les diversités culturelles provoquent des oppositions inguérissables. Le mythe de la Tour de Babel nous prévient aussi qu’il faut bien se garder d’une « unité » de façade seulement, qui est toujours le siège d’égoïsmes et de divisions du fait que les bases de la société sont instables. Dans les deux cas, Babel est l’image de ce que les peuples et les individus peuvent devenir lorsqu’ils ne reconnaissent pas leur dignité transcendante intrinsèque et leur fraternité.

L’esprit de Babel est l’antithèse de l’Esprit de Pentecôte (Ac 2, 1-12), du dessein de Dieu pour toute l’humanité, c’est-à-dire de l’unité dans la vérité. Seul un esprit de concorde, qui surmonte les divisions et les conflits, permettra à l’humanité d’être véritablement une seule famille, jusqu’à concevoir un monde nouveau avec la constitution d’une Autorité publique mondiale, au service du bien commun.


Un texte ... à lire, à réfléchir et à partager : télécharger et imprimer le texte en entier.

Traduction officielle. Source : Conseil pontifical Justice et paix ... via le site du journal la Croix

 

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