24 novembre 2011

Jeunes en Espérance

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Alors que beaucoup de nos contemporains sont profondément marqués par la violence, par la peur du lendemain ou par une interrogation angoissée sur le sens de la vie, les chrétiens doivent être plus que jamais des témoins ardents et vigoureux de l'espérance dont ils vivent. Que les jeunes n'aient pas peur de se laisser saisir par le Christ et de trouver dans sa parole le dynamisme qui les aidera à construire leur vie intérieure et qui les entraînera à la rencontre de leurs frères pour construire avec eux un monde nouveau fondé sur l'amour mutuel et sur le pardon ! A chacun d'eux, je dis avec force : là où vous vivez, dans vos familles, vos écoles, vos lieux de travail ou de détente, soyez toujours des serviteurs de l'Evangile de l'espérance !

Chers amis, particulièrement vous qui êtes meurtris par les blessures de la vie, soyez sûrs que le Christ est proche des cœurs simples et qu'il appelle chacun au vrai bonheur ; proclamez par votre existence qu'il est grand de se savoir aimé et reconnu pour soi-même et que toute personne est toujours un frère, une sœur, à accueillir et à aimer !

Jean Päul II à Frère Roger de la communauté de Taizé, 30 novembre 1999

 

La verte feuille du jour

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22 novembre 2011

Garder l'Espérance

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Nous avons demandé à une amie journaliste :
Que signifie pour toi, aujourd’hui,  dans ta vie, garder l’espérance ?

 

Dans la vie d’un chrétien, l’espérance est l’élément distinctif qui fait la différence. Le chrétien est l’homme qui dans sa capacité à espérer vérifie la qualité de sa foi.

On reconnaît facilement les personnes pétries d’espérance : ce sont celles autour desquelles on aime volontiers se rassembler, parce qu’à travers leur confiance en la vie, les autres aussi sont aidés à lire positivement les événements.

Ce sont des hommes et des femmes prêts à donner, à accueillir, à écouter, à se mettre en mouvement pour résoudre les problèmes, des plus petits au plus grands qui concernent la vie de la communauté. Et disons-le : en ces temps difficiles et incertains, on se sent très bien auprès des personnes qui savent espérer. Nous ne pourrions pas vivre sans ces maîtres de l’espérance qui dans la foi savent nous donner l’exemple d’un mode de penser qui est aujourd’hui en "opposition" avec beaucoup d’autres comportements présents dans la société.

Très modestement, je dirais que pour moi l’espérance est un exercice. Elle m’aide à aller de l’avant, à regarder devant sans jamais oublier que, tout compte fait, c’est la providence qui agit au milieu de tous nos problèmes et tire la ligne finale. De temps en temps je suis un peu lasse et je me rends compte que je dois me reprendre et "m’exercer". Sans perdre de vue le ciel.

Il est important d’être crédible dans notre manière de vivre l’espérance, non seulement comme un refuge de nos angoisses mais comme une logique du quotidien. Il nous faut surtout prendre l’engagement d’être crédible aux yeux de nos enfants qui apprennent par les exemples de la vie et non par les paroles.

Pour eux, nous devons avoir la capacité et le devoir d’être "des témoins" d’espérance. Certaine fois contre toute logique. Comme le fait Dieu quand il fait irruption dans notre vie.

Miela Fagiolo, journaliste,
Peuples et Missions
DMA – Nov. Dec 2011 - revue des Soeurs salésiennes de don Bosco (FMA)


Rappel : n'oubliez pas la VERTE FEUILLE du jour

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21 novembre 2011

Avancer en espérance...

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Nous avons demandé à une jeune : 
A ce moment de ta vie, que signifie pour toi avoir de l’espérance ?

Avoir de l’espérance, en cette période de ma vie signifie pour moi, avoir une grande confiance dans l’avenir et tendre à être la plus heureuse possible aujourd’hui.

C’est avoir la force (qui n’est pas la mienne, mais qui m’a été donnée !) d’“être” dans cette attente, de rechercher ce bonheur sans me décourager. L’espérance c’est croire à ce qui paraît impossible, et avoir l’audace d’essayer quand même... C’est croire en un travail empreint de dignité où je puisse bien m’exprimer et être au service des autres, c’est croire dans les relations “pour toujours” malgré les difficultés, c’est croire faire le rêve de fonder une famille, c’est croire en la bonté que je veux mettre dans ma vie et croire en celle des hommes en général.

Espérer c’est se lever le matin et croire que malgré la précarité, la difficulté à mettre ensemble tout ce qui constitue ma vie, je ne suis pas “fragmentée”, mais qu’il y a une unité et que tout ce qui arrive, les expériences, les rencontres font partie d’un projet même quand je ne le perçois pas ou que j’expérimente la difficulté de le réaliser.

Il y a cependant un autre aspect de l’Espérance qui me plaît beaucoup et que je sens bien au fond de moi : la responsabilité… Cela me pousse à ne pas rester à regarder ; l’espérance a besoin de jambes, d’être contagieuse. L’Espérance n’est pas  “quelque chose de privé”, mais le désir qu’il y ait du “bonheur pour tous”… Et ceci génère un engagement tenace, courageux, une capacité de se dépenser pour plus de justice, la volonté de prendre position pour des valeurs auxquelles je crois. C’est avoir l’Espérance dans l’Etat et dans la politique, dans la participation et le dialogue avec tous les hommes, sachant accueillir de manière critique mais avec confiance, les risques et les opportunités des transformations sociales de notre temps.

L’engagement et la responsabilité m’aident à ne pas échanger l’Espérance contre un optimisme ingénu ! Certes, ce n’est pas simple : il suffit de regarder le journal télévisé, il suffit d’expérimenter des jours difficiles, il suffit d’avoir une énième désillusion … Certaines fois tout est rendu plus difficile à cause de l’ambiance de “désespoir” et de résignation qui règne à tous les niveaux. Quand je me décourage, me vient à l’esprit certaines expériences de l’histoire où les chrétiens ont essayé d’“oser” avec Espérance un monde différent. la force de porter sur le monde un regard riche d’Espérance. Au fond ce n’était pas une période moins difficile que la nôtre (au contraire !), et alors peut-être que ce n’est pas forcément la période qui fait la différence mais les personnes….

Maria Grazia Vergari,
Formatrice  Action Catholique
(DMA – Nov. Dec 2011)


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20 novembre 2011

Silence du matin

 

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Seul le silence, le silence des choses, le silence de la nature, le silence de la lumière, le silence du chant des oiseaux lui-même, ce silence seul peut faire contrepoids à la folie des hommes.

(...) Il est absolument indispensable, si nous voulons garder notre équilibre, et si nous voulons être dans le monde le ferment d'une paix chrétienne, il est indispensable de revenir continuellement au silence.

Les hommes pourraient se rencontrer et se retrouver frères infailliblement, dans la mesure, justement, où chacun consentirait à se démettre de lui-même en écoutant l'appel de sa vie intérieure.

Quelle merveille si chacun pouvait, le matin, en se recueillant au plus intime de lui-même, se charger de toute la lumière du Christ et écouter, comme dit saint Ignace d'Antioche, les mystères de la clameur qui s'accomplissent dans le silence de Dieu.

Maurice Zundel

 

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19 novembre 2011

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

Kim & Alison Mcmillen

 

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