03 mai 2013

Un esprit frais...

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La pluie qui tombe sur la terre asséchée n’est-elle pas une chose extraordinaire ? Elle nettoie les feuilles et rafraîchit la terre.

Je crois que nous devrions tous nettoyer notre esprit complètement comme la pluie nettoie les arbres, car il est lourdement chargé de la poussière accumulée au fil des siècles, de la poussière de ce que nous appelons la connaissance ou l’expérience.

Si vous et moi réussissions à nettoyer notre esprit tous les jours et à le libérer des réminiscences de la veille, chacun de nous aurait alors un esprit frais, capable de faire face aux nombreux problèmes de l’existence.

Krishnamurti

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02 mai 2013

Les semailles de l'Esprit

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Rien n'est à l'abri des semailles de l'Esprit. Les clivages sommaires que l'on opère à partir des différences religieuses ou philosophiques ne sauraient rétrécir l'ampleur du geste du semeur. L'Esprit du Christ est à l'œuvre dans notre société, mystérieusement, qu'il y soit ou non reconnu.

Il importe que nous le discernions, que nous le respections et que nous sachions nouer des connivences et des collaborations avec tout ce qui consonne à l'évangile.

En permanence, il nous appartient de discerner dans le champ de notre vie quotidienne les semences de l'Esprit et de travailler à leur croissance.

Sans nous cacher bien sûr qu'il pousse aussi dans notre champ les ivraies de la mort, mais cela est une autre parabole. Et tout ce qui fait la personnalité et l'histoire de chacun de nous est ensemencée d'Esprit.

L'amour et la connaissance, le travail créateur, les monotonies quotidiennes, les doutes et les questions, le rire et les larmes. Partout, l'Esprit tisse avec nous notre vie. Il nous appartient de veiller pour le discerner ; de respirer son souffle avec toute notre intelligence et notre liberté.

Allons-nous les reconnaître ces semailles de Dieu dans nos travaux et dans nos vies ?

Elles sont discrètes, ténues. Elles se reconnaissent peu à peu le plus souvent, quand nos histoires résonnent et convergent avec la mémoire des Evangiles, quand elles se joignent à l'histoire de Jésus.

Jean-Marie SEVRIN
Université catholique LLN.

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29 avril 2013

Mon préféré

Dis-moi ! Toi, l’homme qu’on dit sage !
Tu as de nombreux enfants !
Peux-tu nous dire lequel est ton préféré ?

Celui de mes enfants que je préfère,
c’est celui qui est le plus petit jusqu’à ce qu’il soit devenu grand.

Celui de mes enfants que je préfère,
c’est celui qui est parti au loin jusqu’à ce qu’il soit de retour.

Celui de mes enfants que je préfère,
c’est celui qui est malade jusqu’à ce qu’il soit guéri.

Celui de mes enfants que je préfère,
c’est celui qui est en prison jusqu’à ce qu’il ait retrouvé la liberté.

Celui de mes enfants que je préfère,
c’est celui qui est triste jusqu’à ce qu’il ait retrouvé le sourire.

Celui de mes enfants que je préfère,
c’est celui qui est dans la peine jusqu’à ce qu’il soit consolé.

Jean Humenry

 

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28 avril 2013

«Je suis parce que nous sommes».

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Un anthropologue a proposé un jeu pour les enfants dans une tribu africaine.

Il a mis un panier plein de fruits près d'un arbre et a dit aux enfants que celui qui arriverait là le premier remporterait les fruits sucrés.

Quand il leur a dit de courir, ils ont tous pris les mains les uns des autres et ont couru ensemble, puis se sont assis ensemble jouissant de leurs friandises.

Quand il leur a demandé pourquoi ils avaient couru comme ça comme on a pu avoir tous les fruits pour lui-même, ils ont dit:'' UBUNTU, comment peut-on nous être heureux si tous les autres sont tristes''?


«UBUNTU» dans la culture Xhosa signifie: «Je suis parce que nous sommes».

à méditer...

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27 avril 2013

Prendre de la hauteur

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Va, mon frère, pardonne.
Laisse ta rancune aux petits, ainsi que la vengeance.
Les morsures, les coups de dents,
les coups de langues
ne siéent pas aux fils de lumière…
Va, mon frère, pardonne.
Prends de la hauteur, c’est ça, le pardon.

Prendre de la hauteur, c’est vivre avec les grands:
les grands du cœur, les grands de l’âme,
les grands de l’esprit et du courage.
Laisse-toi aller au pardon,
laisse sourdre en toi la source vive.
Qu’elle coule, qu’elle lave,
qu’elle purifie ton cœur et ton esprit. 
Alors, tu seras en paix.
Alors, ton poing fermé s’attendrira
et tu verras s’ouvrir ta main
pour la rencontre, pour le pardon.
Une main capable de porter le fardeau de l’autre,
Une main capable d’essuyer les larmes des humbles,
Une main fraternelle,
une main d’homme ,
qui se tend et qui ressemble à la main de Dieu.

Robert Riber
“fenêtres ouvertes”

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Les Foyers Don Bosco à Ganshoren :  
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